Analyse de situation

Tout d’abord, avant de rentrer dans la chambre, nous savons que Mme ROSE est une dame autonome de 78 ans vivant toute seule. En situation d’obésité sévère (1m60 pour 90 kg = IMC 35,2), elle a chuté seule lors de ses vacances dans sa maison de campagne. Après diagnostic médicale, on lui constate une fracture au niveau de la tête humérale droite, qui risque de poser des complications du fait qu’elle soit droitière.

En rentrant dans la chambre, nous sommes interpellés tout de suite par l’état de Mme Rose. On la retrouve en pleurs, épuisée, courbaturée, avec un coude au corps et souillée d’urines dans son lit . De plus elle n’a pas appelé.

À la suite de cette situation, plusieurs questions peuvent nous venir à l’esprit.

Dans un premier temps sur son état psychologique : Pourquoi pleure-t-elle ? S’agit-il de tristesse, de douleurs ? A-t-elle un contre coup de la chute. Ou peut-être l’appréhension du retour à domicile ? Ou même la peur de rester plus longtemps hospitalisée.

D’autre part, sur les faits : Pourquoi n’a telle pas sonné ? Avait-elle honte, ou était-elle gênée ? ou ayant l’habitude de se débrouiller seule, elle n’y a pas pensé. Mais encore peut être que la sonnette n’était peut-être pas a porté de mains.

Par la suite, dans l’état physique ou on la retrouve, on peut se demander pourquoi a-t-elle uriné dans son lit, est-ce par difficulté à se lever, à cause d’incontinence, de douleur, ou de peur suite à une nuit agité ?

Et pour finir on se pose des questions sur comment va-t-on la prendre en charge ? va-t-elle être d’accord, est-elle dans un état d’esprit coopératif ?

Puis, nous nous demandons comment nous allons faire pour la mobiliser ? A-t-elle besoin d’une aide pour se mettre assise au bord du lit, voir se mettre debout ? Et comment va-t-elle se déplacer, sachant qu’elle peut être déséquilibrer par son bras immobilisé ? Sera-t-elle suffisamment concentré pour se maintenir debout et se déplacer ?

Ensuite, lors de la toilette sera-t-elle en mesure de se laver et de s’habiller seule ? Si non, comment allons-nous faire pour lui apporter mon aide sans lui faire mal et va-t-elle l’accepter (soignant homme ou femme, pudeur vis-à-vis de la petite toilette, angoisse d’avoir mal) ?

A l’issus de ce questionnement, nous avons besoin d’information pour comprendre cette situation. Tout d’abord, les transmissions de nos collègues vont nous renseigner sur son motif d’entrée et les soins apportes durant la nuit. Le recueil de données peut compléter ces informations en nous donnant ces habitudes de vie, les antécédents et l’anamnèse de la chute.

Puis, une fois dans la chambre, je prends un temps d’écoute pour comprendre son état psychologique, la mettre en confiance et ainsi installer une communication avec elle.

Pour ce faire, il me faut mobiliser et acquérir les compétences suivantes :

-Pour identifier le problème et savoir comment je vais agir dans mes soins, nous avons besoin de l’UE 3.1 Raisonnement et démarches cliniques infirmière.

-Pour instaurer la relation de confiance et d’écoute, nous avons besoin de l’UE 1.1 Psychologie.

-Pour comprendre le

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