App ifisi semestre 1

Description

J’ai effectué mon stage dans un service de chirugie thoracique, en soins de courte durée. Les patients de ce sevice viennent tous se faire opérer, pour différentes raisons. Les opérations programmés sont soit des thyroidectomie totale ou des parathyroidectomie soit des patients qui viennent pour des drainage du à des épanchement pleuraux. Quelques fois par semaines nous recevons des patients en urgence, la plus part sont admis car ils ont des pneumothorax qui necessite une intervention chirurgicale ( une symphise).

Lors de ma troisième semaine, j’étais avec les infirmières. Mon infirmier référent ce jour là, m’a laissé choisir un patient. J’effectue alors la surveillance seul du patient, l’infirmière m’observe pour vérifier que je surveille bien tous les paramètres vitaux. La patiente que j’ai choisi a eu le matin même une thyroidectomie totale. Les paramètres à surveiller sont les constantes ( sat02, la tension, le rythme cardiaque et la température), on doit aussi surveiller le niveau de douleur, les drains de redons,le perimètre cervicale qui nous permet de dire si le cou a gonflé. Si le cou se met à gonfler cela veut peut être dire que la patiente est en train de faire une hemorragie ou niveau de la cervicotomie ou que la plaie est infecté. Ensuite on surveillera aussi la voix de la patiente car cette opération necessite de s’approcher des cordes vocales, on vérifie donc que le enrf récurrents n’est pas touché. Et pour finir on demande si elle ne ressent pas des fourmis autour de la bouche ou aux mains. Cela peut-être un signe d’une hypercalcémie qui est très fréquent dan ce type d’opération. La thyroïde participe à la régulation du calcium en produisant la calcitonine qui elle élimine le trop de calcium par les urines. Après avoir surveiller une grande partie de l’après-midi cette patiente avec l’infirmière, pour la fin de la journée elle me laisse aller effectuer la surveillance seul. Cette patiente était sujette aux nausées depuis son retour, elle avait donc un haricot dans sa chambre. Je rentre alors pour effectuer la surveillance et je vois la patiente vomir du sang. Le haricot était à moitié plein et du sang vif coulé de sa bouche. Prise de panique, j’appelle les infirmier qui était en train de faire la visite avec les médecins. Ils accourent dans la chambre, vérifie l’état de la patiente et la texture du sang vomi. Je ne savais pas quoi faire, l’infirmier m’a demandé d’aller chercher du papier absorbant dans la salle de bain. J’y suis allé mais je me sentais inutile,je ne savais pas du tout quoi faire dans ce type de situation. Ils prennent alors ses constantes, vérifient ses redons. Les drains n’étaient pas très rempli, 20 cc chacun ce qui exclu l’hémorragie.

Cette situation m’a fait ressentir de la peur et du stress, je ne savais ps comment réagir, comment aider la patiente. Je lui ai seulement apporter du papier pour qu’elle puisse s’essuyer. Je me sentais inutile, je n’avais pas la technique et les gestes qui aurait pu l’aider. Je me suis demandé à quoi je pourrais servir.

Cette situation m’a beaucoup marqué, entre les infirmiers et les médecins je ne savais pas du tout quoi faire. Je me suis posé beaucoup de questions par la suite, j’ai effectué des recherches sur quels gestes faire, pour pouvoir venir en aide au patient.

J’ai donc choisi cette situation pour pouvoir l’analyser et pouvoir répondre à mes questions. De plus je pense que je serais amené durant mes trois années de formation et surement après à rencontrer une situation similaire.

La place de l’étudiant durant le stage

Pour commencer, l’étudiant en école d’infirmier est admis en formation afin de développer des compétences au service du métier d’infirmier. Il est acteur de sa formation car il va recevoir des savoirs qu’il va pouvoir mobiliser pendant ces stages. L’étudiant a dix compétences à acquérir pour valider sa formation et obtenir son diplôme d’Etat infirmier. Ces compétences se construisent

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