Les facteurs exogènes ayant eu un impact défavorable sur la conjoncture dans la zone euro au premier semestre 2011
Cours : Les facteurs exogènes ayant eu un impact défavorable sur la conjoncture dans la zone euro au premier semestre 2011. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saoua • 4 Mars 2013 • Cours • 579 Mots (3 Pages) • 1 078 Vues
1. Les facteurs exogènes (en provenance de l’extérieur) ayant eu un impact défavorable sur la
conjoncture dans la zone euro au premier semestre 2011 :
– faible demande émanant du japon (conséquence du séisme et de l’accident nucléaire de Fukushima) ;
– hausse de prix des matières premières et notamment du pétrole ;
– politiques économiques plus restrictives dans les pays émergents (moindre demande adressée aux pays
occiden-taux) ;
– ralentissement de la croissance et de la consommation dans l’ensemble des pays occidentaux, dont les
États-Unis.
2. Les indicateurs conjoncturels signifiant un retournement de la conjoncture :
– la croissance au 4e trimestre 2011 et au premier trimestre 2012 devrait être négative. (deux trimestres
consécutifs de croissance négative sont requis pour confirmer un scénario « dit de récession ») ;
– progression du taux de chômage, lequel devrait atteindre début 2012, 10 % de la population active
(donnée France entière) ;
– très faible progression de la consommation et maintien à un niveau très élevé du taux d’épargne des
ménages (près de 17 %) ;
– chute de la production manufacturière au dernier trimestre 2011 et au premier trimestre 2012,
respectivement de 1,1 et de 0,7 % ;
– net recul du taux d’inflation, lequel prouve que l’offre est excédentaire par rapport à la demande sur la
quasi-totalité des marchés ;
– contraction des échanges internationaux (–0,6 % au second trimestre 2011).
3. L’impact des anticipations des entrepreneurs, sur le comportement des entreprises et sur la
conjoncture économique en 2012 :
Les anticipations des entrepreneurs à la fin 2011 sont très pessimistes. Ces dernières sont en adéquation
avec le fait que la France soit entrée fin 2011 dans une nouvelle phase de récession (certes moins forte
qu’en 2008-2009). Les anticipations sont fondées sur la perception subjective de la situation économique par
les chefs d’entreprise mais également sur l’analyse de leurs carnets de commande.
Si ces derniers sont peu remplis, l’entreprise devra, dans un premier temps, reporter certains
investissements. Elle devra également s’attacher à limiter ses coûts de production, en supprimant toutes les
dépenses qui ne sont pas indispensables à court terme. Il s’agit de procéder, dans un premier temps, à une
rationalisation
...