Comment Les Politiques Budgétaires Et Monétaires De La Zone Euro Agissent-ils Sur L'activité économique Ainsi Que Sur La Croissance Effective Et Potentielle ?
Dissertations Gratuits : Comment Les Politiques Budgétaires Et Monétaires De La Zone Euro Agissent-ils Sur L'activité économique Ainsi Que Sur La Croissance Effective Et Potentielle ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar londream • 2 Mai 2013 • 3 034 Mots (13 Pages) • 1 585 Vues
Dissertation
Aujourd’hui, les membres de la zone euro sont face à un problème majeur : réduire la dette publique qui pendant la crise en 2007 a fortement augmenté. Pour pouvoir rétablir les finances publiques efficacement et durablement, il faut que la croissance du PIB c’est-à-dire l’augmentation durable est soutenu de la production d’un pays et la demande globale soit en accord. L’efficacité des politiques monétaire et budgétaire ainsi que les actions des pouvoirs publics pour atteindre la croissance, l’inflation, le chômage et le solde extérieur, font l’objet de débats chez les économistes. La zone euro compte dix-sept membres, ces pays ne disposent plus que de l’instrument budgétaire et la politique monétaire revient à la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est indépendante des Etats et qui possède un seul objectif, lutter contre l’inflation.
Comment les politiques budgétaires et monétaires de la zone euro agissent-ils sur l’activité économique ainsi que sur la croissance effective et potentielle ?
Après avoir montré que le rôle des politiques conjoncturelles entraine une hausse de la croissance, nous expliquerons que celles-ci peuvent avoir un impact négatif sur la croissance.
Les politiques conjoncturelles sont des actions menées par l’Etat ou par des banques centrales, ce sont l’ensemble des décisions de politique budgétaire et monétaire prises à court terme par les pouvoirs publics afin d’agir sur la conjoncture économique c’est-à-dire, la croissance, l’inflation, le chômage ou le solde extérieur. La politique budgétaire est une action des pouvoirs publics sur les recettes fiscales ou les dépenses publiques et donc sur la demande globale pour modifier le solde budgétaire de l’Etat et ainsi de réguler l’activité économique de celle-ci. Pour pouvoir obtenir le solde public d’un pays il faut soustraire les recettes de l’Etat à ces dépenses. Le solde public pouvant être excédentaire ou déficitaire. Dès 1997, le traité d’Amsterdam instaure le Pacte de stabilité et de croissance pour limiter le déficit des Etats à 3% du PIB % et la dette publique à 60% du PIB, ce pacte inclut des amendes financières en cas de dépassement de la norme des 3%. En 2008, certain pays ont un solde public excédentaire : l’Allemagne, Chypre, la Finlande, le Luxembourg, le Pays-Bas. Cependant, on constate que tous les pays de la zone euro ont vu leur solde public se dégrader et être déficitaire entre 2008 et 2010 ainsi que leur dette public, parmi eux cinq pays ont un solde public très déficitaire : l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Leur déficit public se situe entre 8 et 16% de leur PIB. Seul l’Estonie respecte la limite de déficit autorisé en 2010, elle est de 2.2% du PIB. D’après Challenge, le gouvernement, engagé dans un processus de réduction des déficits publics, prévoit officiellement que le PIB progressera de 0,8% en 2013 et a bâti sur cette hypothèse sa trajectoire pour ramener les déficits à 3% du PIB en France.
Parallèlement, on observe que les dettes publiques c’est-à-dire le montant total des emprunts de l’Etat sont élevées pour sept des pays membres de la zone euro plus fortement pour la Belgique, la Grèce et l’Italie. Des 2008, leur dette publique est comprise entre 90 et 130% de leur PIB, ce qui est très élevé. A partir de 2010, l’Allemagne, le France et le Portugal ont une dette inquiétante car elle est comprise entre 70 et 90% de leur PIB. Néanmoins, six pays respectent la limite de dette publique autorisée en 2010, elles se situent entre 10 et 61% de leur PIB, d’après les données de la commission européenne. La politique conjoncturelle est un moyen qui va permettre l’amélioration de la productivité des entreprises et en utilisant toute la population active disponible, si les composants de la demande subissent un choc positif les entreprises produisent plus. Pour cela, on va lutter contre le chômage qui est liée à une demande insuffisante. La politique macroéconomique des Etats membres de la zone euro peut permettre de stimuler la consommation des ménages et l’investissement des entreprises. On appelle cela des chocs de la demande positif qui vont produire une hausse de la demande, c’est donc pour relancer la croissance. La croissance effective est la croissance observée, celle qui est mesuré au cours d’une période, en agissant sur la croissance effective on agit donc sur la demande. La politique conjoncturelle permet de rapprocher la croissance du PIB effectif de son niveau potentiel. En effet, la croissance du PIB effective peut être inférieure à la croissance du PIB potentielle. La politique budgétaire en acceptant un déficit public, peut alors réduire cet écart en s’appuyant sur la demande effective qui est anticipée par les entrepreneurs donc en augmentant les revenus des ménages les plus pauvres dont la propension à consommer est forte, en utilisant une politique de grand travaux fondé sur l’investissement public ou en augmentant les exportation, en baissant l’ensemble prélèvements obligatoires, par exemple si l’Etat baisse les cotisations sociales cela va entrainer une augmentation de la consommation des ménages donc de la demande ce qui va donc être favorable à la croissance effectif.
La politique budgétaire est donc l’instrument de régulation économique des Etats, on la distingue de la politique monétaire qui est l’instrument de la BCE.
La politique monétaire est l’action de la banque centrale d’un pays pour réguler la quantité de monnaie en circulation, plus il y aura de monnaie en circulation, plus les banques vont pouvoir créer de la monnaie, et inversement. Cette politique est créée par la banque centrale européenne (BCE) qui contrôlent la quantité dans les pays et surveille la stabilité de la monnaie. Elle est indépendante des Etats. Elle peut créer les conditions d’une demande dynamique car la monnaie exerce une influence sur la production réelle c’est-à-dire que le fait de baisser le taux d’intérêt va pousser les banques a baissé leur taux d’intérêt ce qui va favoriser la consommation des ménages et l’investissement. On sait que lorsque la politique agit sur la croissance elle agit aussi sur le chômage, la
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