Cas économie Bts Muc - la Zone euro et politique monétaire de l’eurosystème
Commentaires Composés : Cas économie Bts Muc - la Zone euro et politique monétaire de l’eurosystème. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fivain • 31 Mars 2014 • 568 Mots (3 Pages) • 2 021 Vues
2. Zone euro et politique monétaire de l’eurosystème
La crise de la dette publique s’est aggravée dans la zone euro, entraînant des interactions négatives entre l’état des finances publiques de plusieurs pays, la situation des établissements financiers et la conjoncture économique. La crois- sance du PIB, qui était encore vigoureuse au premier trimestre de 2011, s’est nettement ralentie par la suite. Les pays que la crise de 2008-2009 a forcés à résorber leurs déséquilibres ont, pour la plupart, continué d’enregistrer des taux de croissance inférieurs à la moyenne. La soutenabilité de la dette publique de plusieurs d’entre eux ayant été mise en doute sur les marchés financiers, ils ont été contraints à un assainissement budgétaire rigoureux. Après avoir réagi aux pressions inflationnistes durant la première partie de l’année, le Conseil des gouverneurs de la BCE a ensuite réduit les taux directeurs, en réponse à la dégradation des perspectives économiques et au recul y associé des risques d’inflation. Il a maintenu les mesures non conventionnelles destinées à préserver la transmission de la politique monétaire au premier semestre, et les a même renforcées au second semestre.
2.1 La crise de la dette publique dans la zone euro
en 2011, la zone euro est entrée dans une nouvelle phase de la crise de la dette publique. Les tensions sur les mar- chés financiers se sont encore intensifiées, surtout à partir de l’été. La contagion observée entre les États membres s’est amplifiée, et des effets réciproques négatifs se sont de plus en plus fait sentir entre les craintes concernant la stabilité du secteur financier, d’une part, et celles relatives à la soutenabilité des finances publiques, d’autre part. La crise de la dette publique, résultant elle-même en partie de la crise financière, a exercé une incidence toujours plus défavorable sur le secteur financier, dont les difficultés ont, à leur tour, pesé sur les anticipations en matière de finances publiques.
À la fin de 2009, l’écart de taux d’intérêt entre les emprunts publics grecs et le Bund allemand avait déjà commencé à se creuser. La forte révision à la hausse du déficit public de la Grèce, en octobre 2009, avait alimenté l’incertitude quant à la fiabilité des statistiques et les inquiétudes relatives à la soutenabilité de la dette publique de ce pays. au premier trimestre de 2010,
le différentiel entre les taux grec et allemand s’était encore élargi, et les turbulences financières s’étaient étendues à d’autres pays vulnérables de la zone euro qui combinaient, à des degrés divers, un endettement public important, des déficits chroniques de la balance courante des paiements et des problèmes structurels de compétitivité (c’était le cas du Portugal, de l’espagne et, dans une moindre mesure, de l’italie), ou dont le système bancaire particulièrement fragile pouvait mettre en péril la situation budgétaire (c’était le cas de l’irlande). en 2011, les écarts de rendement par rapport au Bund allemand se sont encore accrus, et la contagion a empiré au sein de la zone euro.
La propagation transfrontalière de la crise a montré que le manque de confiance sur les marchés financiers ne s’est pas cantonné à la viabilité des finances publiques dans
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