Analyse de situations d'hygiène

Présentation du service

J’effectue mon stage dans un service de neurologie consultation. Le service est constitué d’une seule infirmière, de plusieurs aides-soignantes, une archiviste, une secrétaire du chef de service, des secrétaires médicales, une cadre infirmière qui s’occupe également d’un autre service mais toujours en rapport avec le pôle de neurologie. Mais aussi bien évidemment les médecins qui consultent les patients selon leurs jours de consultations.

Ce service a un dispositif d’éducation thérapeutique (ETP). Il y a des éducations thérapeutiques individuelles qui se font seulement avec l’infirmière et le patient ; et des éducations thérapeutiques de groupes qui sont ordonné par la cadre de service, en coordination avec l’infirmière, les médecins, les kinésithérapeutes, les assistantes sociales, et les patients qui peuvent être accompagnés d’un proche ou d’un membre de leur famille.

Ces éducations thérapeutiques sont ciblées sur une pathologie, dont celle de ce service est la sclérose en plaques (SEP). Les objectifs de ces éducations thérapeutiques sont de faire comprendre davantage la maladie aux patients ainsi qu’aux proches et à la famille, de présenter les traitements adaptés pour le patient mais aussi par rapport à la maladie, de savoir adopter les bons gestes et comportements quotidiens vis-à-vis de la maladie.

Dans ce service nous rencontrons tous types de patients de catégories socioprofessionnelles, mais aussi beaucoup d’étrangers venant d’Afrique du Nord et des pays de l’Est.

Les types de pathologies abordés dans ce service sont la maladie de Parkinson et les troubles du mouvement, la sclérose en plaque (SEP) et les maladies inflammatoires, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), les maladies métaboliques du système nerveux, les troubles de la mémoire et du comportement, les maladies dégénératives du système nerveux et les affections neurologiques.

Les activités que l’infirmière effectue principalement dans ce service sont les prélèvements sanguins et les ETP. Mais elle apporte également de l’aide aux aides-soignantes à l’accueil, qui se chargent, elles, d’accueillir le patient dans la structure, vérifier leur identité, confirmer leurs rendez-vous, et faire un dossier en cas de première venue dans le service. D’où le travail en équipe.

Description de la situation

Le 14 avril 2015, à 9h30 est prévu un rendez-vous pour Mr B, pour un prélèvement sanguin demandé quelques jours auparavant par son neurologue.

L’infirmière effectue toutes les prises de sang dans le poste de soins.

Ma référente de stage avait sorti le planning de la semaine en cours, la veille du week-end, et nous avons pu préparer à l’avance le matériel nécessaire pour effectuer la prise de sang.

Commençant la journée à 9h, nous arrivons dans le poste de soins et effectuons un lavage des mains chacune à notre tour. Elle prend ensuite le temps de saluer quelques collègues.

Ayant encore 15 min avant l’arrivée du patient, l’infirmière prend le matériel déjà préparé, et dispose le tout dans un plateau. Elle ouvre le paquet de compresses et y verse de l’alcool, ouvre le pansement, adapte le corps de pompe à l’aiguille.

Vers 9h25, l’infirmière vérifie sur l’ordinateur du poste de soins si le patient est coché pour que l’on puisse prendre compte de sa présence. Celui-ci est coché, je me dirige donc vers l’accueil pour aller chercher Mr B, âgé de 50 ans atteint d’une sclérose en plaques, se déplaçant avec une canne suite à une de ses dernières poussées.

Je me présente à lui en tant qu’étudiante en soins infirmiers et lui explique que j’assiste l’infirmière durant tous ses soins. Mr B me répond qu’il est enchanté et que cela ne le dérange pas.

Nous nous dirigeons vers le poste de soins, mon infirmière référente se présente à Mr B et avant de refermer la porte, elle met la petite pancarte « prélèvement en cours » afin de ne pas être déranger. Le patient s’installe et l’infirmière lui explique le besoin de cette prise de sang.

Demandant à Mr B quel bras préfèrerait-il être prélevé, en même temps elle effectue un lavage des mains, et sèche ses mains selon le protocole à suivre. Mais elle garde tout de même sa montre au poignet.

Elle s’installe près de Mr B, et monte encore au maximum la manche du patient afin de poser correctement son garrot et ne pas être gêner. Le garrot posé approximativement 10 cm au-dessus du point de ponction, l’infirmière demande au patient de bien serrer le poing, afin de repérer une veine. La veine étant repéré elle désinfecte la zone de ponction avec plusieurs compresses imbibés d’alcool l’une après l’autre, en faisant la méthode escargot, donc en partant du centre de la zone à prélever en allant vers l’extérieur ou tout simplement en faisant la méthode bas-haut, en partant du bas et en allant vers le haut.

Elle immobilise la veine en tendant légèrement la peau, elle introduit l’aiguille sous un angle de 30°, biseau vers le haut et pénètre doucement dans la veine. Elle passe tour à tour les tubes dans le corps de pompe en les remplissant bien jusqu’au trait indiqué sur les tubes, tout en gardant une bonne posture et en effectuant les gestes avec dextérité.

Le soin terminé, elle retire l’aiguille qu’elle met directement dans le conteneur pour déchets à Objets et matériels Piquants, Coupants, Tranchants (OPCT).

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