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Par   •  17 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  1 049 Mots (5 Pages)  •  906 Vues

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Lieu :

La situation se déroule dans un service de chirurgie ambulatoire lors de la rencontre avec le patient dans sa chambre, il est 8h du matin. Je suis accompagnée d’une infirmière.

Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :

Monsieur X arrive ce matin-là en service de chirurgie ambulatoire pour une cholécystectomie. Nous étions informé que ce patient est atteint  du virus du SIDA, de plus il présentait un diabète de type II.

Pour chaque entrée de patient, les infirmières ou moi-même effectuons une check-list pré-opératoire pour s’assurer que les consignes données la veille au téléphone ont bien été respectées et pour contrôler les paramètres vitaux afin de s’assurer que tout soit dans les normes pour une prise en charge au bloc opératoire plus facile.

Donc, je m’apprêtais à toquer à la porte de Monsieur X pour aller effectuer cette check-list d’entrée quand une infirmière m’arrête pour me prévenir qu’il est infecté par le virus du SIDA, je lui réponds alors que je suis au courant et que je prendrais toutes les précautions nécessaires pour éviter tout AES. Elle me demande alors de mettre les gants avant d’entrer dans la chambre,  je refuse ne trouvant pas cela correct pour mon patient. Nous commençons donc à débattre, j’avance alors l’argument que tant que je ne me retrouve pas dans une situation où je suis exposée à du sang, comme par exemple une prise de tension, il n’y avait aucun intérêt pour moi de mettre des gants. Elle accepte, mais montre tout de même un visage désapprobateur.

Je rentre dans la chambre, je demande au patient comment il se sent et intercale dans la conversation les questions nécessaires à mon dossier pré-opératoire. Je lui prends la tension artérielle et le pouls sans mettre de gant. Puis je prépare mon matériel en vue de lui prendre la glycémie. C’est lors de cette action que je décide de mettre des gants car je me retrouve exposé au sang de mon patient. Je respecte alors toute la procédure d’hygiène afin de ne porter aucun préjudice à mon patient, mais aussi à moi-même. Une fois cela fini, je retire mes gants. Je continue à discuter avec Monsieur X de l’opération puis sort de la chambre.

Ensuite, je me dirige vers la salle de soins, j’élimine mes déchets et je me désinfecte les mains à nouveau. Je rejoins les autres infirmières dans le bureau, où je range le dossier du patient pour que le brancardier puisse le prendre et note que Mr X est prêt.

L’infirmière avec qui j’avais débattu tout à l’heure vient me voir et m’interroge sur ce que j’ai fait dans la chambre pour chacun de mes gestes, je lui réponds alors en n’omettant aucun détail. Elle me répond que j’ai eu les bons réflexes à chaque moment et m’explique sa réaction de tout à l’heure. En effet, elle a vu beaucoup d’élèves infirmiers faire des erreurs et avoir des AES. Elle avait donc une appréhension sachant qu’en plus, le patient a le virus du SIDA.

Après cette discussion, nous reprenons notre travail et accueillons les nouveaux patients. Elle me laisse m’occuper de Monsieur X, seule, toute la journée.  

Remarques, questionnements :

Cette situation m’a énormément questionné sur la prise en charge des patients atteints de maladie transmissible.

Cette prise en charge est-elle toujours respectée ? Les soignants connaissent-ils vraiment les risques encourus dans ce type de cas ? N’a-t-on pas tendance à nous surprotéger ? Et dans ces cas-là ne plus être dans le respect de la personne ?

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