Analyse de situation EHPAD

Introduction :

        Dans le cadre de ma formation, j’ai effectué mon stage de semestre 4 de deuxième  année en soins infirmiers, dans une Etablissement d’Hebergement pour Personne Agée Dépendante ( EHPAD)  . Celui-ci m’a permis d’affiner ma pratique du métier d'aide soignante ainsi que de m’initier au rôle prescrit du métier d’infirmier, de comprendre l’organisation du service . Dans un premier temps, je décrirais la situation, la réalisation d’un pansement d’une nécrose de l’hallux droit que dans un second temps, j’analyserais.

Description de la situation :

        L’EHPAD dans laquelle j’étais comprend un bâtiment, comportant six étages plus un sous-sol ou s’effectuent les soins de kinésithérapie, ergothérapie et rééducation. L’étage dans lequel j’ai réalisé mon stage est au quatrième  Cet étage est composé de  dix-huit chambres individuels ,  accueillant des patients entre 72 ans et 97 ans.

Ces derniers accueillis dans l’établissement   ont différentes pathologies : souvent des prothèses de hanches , des troubles cognitifs tels que la maladie d’Alzheimer, Parkinson, qui engendre une perte d’autonomie . Au sein du service, on retrouve une équipe pluri-professionnelle comprenant : une cadre de santé, médecins, infirmiers, aides soignants, une psychologue , ASH, une ergothérapeute , une assistante sociale mais aussi des kinésithérapeutes.

J'ai choisi de décrire et d'analyser la réalisation d’un changement de poche de Colostomie car c’est un des premiers soins que j’ai réalisé lors de ce stage. Et c’est un des soins qui m’a le plus intéressé.

        Le matin du 14 mai 2019, après les transmissions du matin dans le poste de soins , je me rends en direction de la chambre de Madame C pour un changement de poche de Colostomie. La poche de Colostomie est à changer tous les matins lors de la toilette et également dès qu’il y a une fuite ou quand elle est pleine.

Ma résidente : Madame C .  est installée en chambre seule, c'est une femme 84 ans, elle pèse 60 kilogrammes pour 175 centimètres, son IMC (indice de masse corporelle) est de 19,6, il a donc une corpulence dite normale. Elle est dans l’établissement depuis le 10 juillet 2017 soit J-673. Madame C est a eu un adénocarcinome du bas rectum ( cancer ) opéré en 2018 d’où la présence de cette poche.

Elle vivait dans le 19ieme arrondissement avec son mari dans un appartement. Il est situé dans un immeuble au cinquième étages avec ascenseur. Son mari lui rend visite tout les après midi pendant plusieurs heure. Elle est mariée et à deux enfants, une fille et un garçon qui lui rendent visite tout les dimanches.

        Avant de préparer mon matériel et de me rendre dans la chambre de ma résidente , l’infirmière m’ayant déjà vu faire ce soin plusieurs fois, me laisse le faire seule.

Je prépare donc mon chariot de soin avec l’infirmière, elle vérifie que je n’ai rien oublier

Je me dirige  ensuite vers la chambre de Madame C , je frappe à la porte. Après avoir attendu l'autorisation de pouvoir entrer dans la pièce,  je me présente et j’explique à Madame C que je viens dans le but de changer sa poche de stomie. la résidante me sourit et me donne son accord. Elle me propose immédiatement d’ouvrir la fenêtre si je le désires, à cause de l’odeur présente dans la chambre. Après avoir ouvert la fenêtre je m’installe près d’elle.  Je mets  donc les gants et commençons le soin.

Madame C est allongée sur le lit et me regarde fixement. Je lui demande comment se sent-elle et s’y elle est à l’aise. Elle me répond qu’elle se sent bien, et qu’elle est content de voir une nouvelle personne s’occuper d’elle aujourd’hui.

Lorsque j’effectue le soin, je fais attention à effectuer les bon geste appris lors de mes différents stages. En respectant toute les règles d’hygiène

Lors du soin, Madame C me pose des questions, sur mon âge, il me demande quelles études je fais, si cela me plait. Elle me fait aussi savoir que sa fille est médecin généraliste. Au fil de la discussion, je me permets donc d’aborder le sujet de sa poche de stomie. Elle me dit brièvement ne plus oser marcher régulièrement ni continuer ses activités, tel que la gym douce qu’elle  pratique régulièrement. Ainsi que d’aller manger au restaurant de la résidence par peur de gêner les autres résidants.  J’essaie de la motiver et de la stimuler pour qu’elle continue à s’occuper et ainsi et qu’elle puisse garder son autonomie. Je lui précise qu’elle ne craint rien et que sa poche ne l’empêche pas de continuer ses activités quotidiennes. Je lui ai, par la suite, demandé comment elle vit avec cette poche.Elle me répond simplement d’un hochement de tête « on fait avec, j’ai pris l’habitude ainsi que ma famille », je n’insiste donc pas. Je termine donc mon soin en lui parlant de tout les sujets qu’elle aborde.

...