Analyse de situation d'hygiène U.E 2.10 IFSI
Rapport de stage : Analyse de situation d'hygiène U.E 2.10 IFSI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PaulineCastel • 5 Mai 2020 • Rapport de stage • 3 759 Mots (16 Pages) • 11 716 Vues
Unité d’Enseignement 2.10 Infectiologie- Hygiène
SEMESTRE 1
Sommaire
Phase descriptive 1
Phase explicative 5
Phase analytique 12
Axes d’amélioration 15
BIBLIOGRAPHIE 16
Phase descriptive
Je suis étudiante en 1ère année de Soins Infirmiers. J’effectue mon stage de semestre 1 dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (E.H.P.A.D) dans la région. Cet Etablissement accueille des personnes âgées en perte d’autonomie, présentant des pathologies du vieillissement d’ordre physique et/ou à type de troubles cognitifs. Suite à leur dépendance, elles ne peuvent plus restées seules et sans aide à leur domicile.
La situation de soin choisie se déroule lors de madeuxième semaine de stage.
Il est vingt heures, je suis dans la salle de repas des résidents avec Julie[1]une des infirmières de l’établissement et deux aides-soignantes. Le dernier service de repas des résidents autonomes se termine.Julie me dit qu’elle va préparer les perfusions d’hydratation à poser cette nuit pourdeux résidentset me propose d’en réaliser une. J’accepte et lui précise que je n’ai jamais réalisé ce soin.
Nous nous rendons dans la salle de soins,l’infirmière me propose de préparer la perfusion de Madame S, âgée de 86 ans. Madame S est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle mange de façon équilibrée mais en petite quantité et refuse de boire sauf en présence de sa fille, c’est pourquoi le médecin a prescrit cette perfusion pour prévenir tout risque de déshydratation.
Je commence par prendre connaissance de la prescription médicale sur le logiciel : il s’agit de poser à Madame S, 1 litre de Chlorure de sodium à 0.9% (solution salée isotonique) par voie sous-cutanée sur 12 heures.
Madame S est en chambre double. La deuxième résidente est Madame J,atteinte également de la maladie d’Alzheimer.
J’effectue dans un premier temps une désinfection hygiénique des mains à la solution hydroalcoolique (SHA). Au préalable, mes mains sont propres, je ne porte pas de bijou ni montre, mes ongles sont courts, sans vernis ni résine, mes avant- bras sont dégagés.
Je prends du produit dans le creux de ma main (3ml) et réalise les sept étapes comme le préconise les recommandations : paume contre paume, paume sur dos, doigts entrelacés, paume/doigts, pouces, ongles, poignets.
Avec 3 ml de produit. Lorsque mes mains sont sèches, je prends alors un chariot propre et préalablement désinfecté avec un détergent-désinfectant de surface, sur lequel je vais poser mon matériel. La préparation de la perfusion sera faite dans la chambre de la résidente.
Sur le 1er étage, je dépose après vérification des dates de péremption, le matériel nécessaire pour la perfusion : la poche de 1 litre de Chlorure de sodium à 0.9%, une tubulure, le cathéter (cathéter rose de 20 Gauges), deux paquets de compresses stériles, un pansement stérile transparent occlusif, un flacon de bétadine alcoolique (antiseptique cutanée, dont la date d’ouverture est d’il y a deux jours), le flacon pompe de solution hydroalcoolique (SHA) de 500 ml (date d’ouverture inscrite sur le flacon, il y a trois jours).
Sur l’étage du dessous, je dépose une paire de gants non stériles à usage unique, un réniforme, un champ non stérile de protection, le container à OPCT (Objets Piquants, Coupants, Tranchants). J’installe un sac DASRI (déchets d’activité de soins à risque infectieux) et un sac DAOM (déchets assimilés aux ordures ménagères) sur le côté du chariot sur le support prévu à cet effet.
Nous nous rendons dans la chambre de la résidente. Nous frappons à la porte, entronset saluons les deux résidentes. Nous les prévenons que nous venons pour réaliser la pose de perfusion chez Madame S. Je contrôle la bonne identité de la résidente.
Je réalise une désinfection hygiénique des mains à la SHA.
Afin de réaliser le soin dans le respect de l’intimité, nous déplions le rideau qui sépare les lits de Madame S et Madame J.Je demande à Madame S si elle accepte que ce soit moi qui réalise le soin dont nous lui avons expliqué le déroulement, elle acquiesce de la tête.
Pour que le soin se déroule au mieux, je commence par installer la patiente confortablement dans son lit,je monte le lit à ma hauteur et installe une chaise qui me servira à être bien installée au moment de la pose du cathéter.
Julie me précise que le meilleur endroit pour la pose de la perfusion, est la cuisse.Madame Ssera moins gênéelors de ses mouvements la nuit. Je découvre donc la cuisse droite en veillant au respect de son intimité et pose la protection sous sa cuisse.
L’installation réalisée, je me frictionne les mains à laSHA, je déballe la poche de produit et la tubulure, je monte celle-ci, effectue la purge puis pose le tout sur le pied à perfusion, déjà présent dans la chambre.
J’ouvre ensuite les paquets de compresses stériles, en veillant de ne pas toucher l’intérieur, j’imbibe les compresses du 1er sachet avec l’antiseptique, je prépare le cathéter.
Je repère la zone où je vais piquer, et désinfecte en méthode escargot une zone largeavec la compresse imbibée de Bétadine alcoolique. La désinfection réalisée, je jette celle-ci dans le réniforme. J’attends environ 30 secondes de façon à laisser agir l’antiseptique.
Je réalise une nouvelle friction à la SHA, prends le cathéter, m’installe sur la chaise afin d’avoir une position ergonomique et être à l’aise pour le poser. Je forme un pli cutané et introduis le cathéter dans la peau en retirant progressivement le mandrin. J’élimine le mandrin dans le container à OPCT présent sur le chariot. J’adapte la tubulure au cathéterà l’aide d’une compresse, je sèche bien la zone car j’observe quelques gouttes du liquide de perfusion sur la peau et qu’il faut éviter toute humidité sous le pansement. Je pose ensuitele pansement stérile en veillant que celui-ci couvre bien le site de ponction et soit fermé de manière hermétique.
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