Le Corbusier

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Intimement liée à notre identité profonde la maison d’enfance, la maison est l’écrin de nos plus profonds souvenirs et premiers souvenirs d’enfance qui sont garder au plus profond de nous.

En quoi l’image de la maison se rattache-t-elle aux constructions familiales et sociales tout au long de nos vies ?

1. La maison : un théâtre de vie

La maison est l’élément du quotidien par excellence, un lieu central où la famille se retrouve, où les échanges sont importants, ritualisés et socialisés. Chacun membre du foyer s’attribue la maison pour y forger son quotidien, ses routines personnelles et ses actions liées à la maison. Cette notion est mise en avant dans le texte 1, « les enfants vont et viennent chargés de linge sale », la maison suit un certain rythme, dicté par les impératifs du quotidien.

C’est un espace qui fait la séparation entre le monde extérieur, public, et la sphère privée. Le mot maison a une connotation de sécurité, de chaleur en opposition au terme habitation qui renvoie à un lieu qui remplit une simple fonction, nous abriter. La maison implique la notion de rentrer comme pour revenir à une base, un lieu de neutralité pourtant teinté de sentimentalités. La maison est un lieu saint et privé qui permet de se réfugier.

1. Un lieu immuable qui se renouvelle

Bien qu’un lieu de passage, représentatif du chemin pris par les individus, la maison se renouvelle en même temps que la vie suit son cours, et évolue au fil des étapes de vie.

Très fortement liée à la notion de famille, elle est spectatrice des changements que chaque membre expérimente, de leur changement. Par ailleurs, bien qu’immuable, on adapte constamment l’environnement pour faire face à ces changements, par exemple comme dans le texte 1 « on a fait un bureau dans la petite pièce d’en haut »

Malgré tout, le cycle se répète, avec l’apparition d’une nouvelle génération « dans le frigo, on remet des glaces », « la cabane du jardin trouve une deuxième jeunesse ». La maison dans l’évolution de son cycle met aussi en avant l’idée de transmission, que ce soit dans le domaine émotionnel et sentimental, mais aussi comme souligné dans le texte 2, la transmission d’un bien matériel « la maison de leur père et mère ».

1. Un miroir de la diversité sociale

La variété dans le style de constructions des maisons (appartements, HLM, maison d’architecte, yourte) reflètent les écarts sociaux et culturels ; la maison n’est pas une construction standardisée mais une notion symbolique qu’on lui approprie. Chaque peuple représente son propre style de maison en accord avec leur culture et religion, ce qui donne lieu à certaines oppositions, soulignées dans le texte 3 « la maison traditionnelle chinoise est carrée » alors que « la yourte mongole est ronde ». Bien qu’opposées, le concept de la maison reste une notion universelle, voire spirituelle, qui fait acte de passage entre le monde divin et le monde terrestre.

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