Synthese modeles urbains : Le corbusier et Jane Jacobs
Commentaire d'oeuvre : Synthese modeles urbains : Le corbusier et Jane Jacobs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar k.rochd • 12 Janvier 2013 • Commentaire d'oeuvre • 445 Mots (2 Pages) • 2 210 Vues
LE CORBUSIER ET LE ZONAGE :
Le Corbusier a développé son expérience de modèle urbain autour du concept de zonage fonctionnel, qui se manifestera notamment dans le plan de ville pour 3 millions d'habitants, le Plan Voisin pour Paris ou encore la ville radieuse.
La ville moderne est divisée en zones prédéfinies selon le principe de "nécessité type", L’idée principale étant de désengorger le centre, accroître sa densité, les moyens de circulation et les surfaces plantées.
A titre d’exemple la cité de trois millions d'habitants en cinq zones : la zone des affaires, la zone des équipements publics, la zone verte, les cités jardins et la zone industrielle.
Il applique aussi le zonage par densité en définissant pour chaque zone le nombre d’habitants à l'hectare.
L’ensemble de la ville s’organise concentriquement autour de la zone des affaires et la gare qui occupent le centre géométrique, les autres zones s’organisant en tranches successives.
Pour Le Corbusier, cela ne correspond pas forcement à une forme radioconcentrique et utilise notamment un axe formé par la zone verte et par les édifices publics comme dans la ville radieuse où se succèdent symétriquement et hiérarchiquement le long d’un axe, zone des affaires, la gare, les édifices publics, la zone résidentielle, la zone administrative et politique et la zone industrielle.
La division se fait aussi au niveau résidentiel : Il définit pour chaque zone une densité d’occupation : pour les gratte-ciel 3000 habitants à l'hectare, pour les lotissements à redents 300 (résidences luxueuses), et pour les lotissements fermés 350 habitants à l'hectare.
JANE JACOBS, LA VILLE COMME LIEU D’ECHANGE
Jane Jacobs, auteur de The Death and Life of Great American Cities (1961), est une urbaniste et théoricienne postmoderniste qui a développée une réponse critique à l’urbanisme moderne du Corbusier.
Pour elle, l’urbanisme de Le Corbusier à ségréger la population par sa division stricte de la ville aussi bien sur le zoning selon les fonctions que sur le plan social.
Jacobs se soucie alors de redonner une place à l’hétérogénéité des quartiers urbains et des bâtiments anciens, et donner un nouveau souffle à la diversité du tissu urbain. Elle prône un urbanisme où l’animation de la rue est un principe de base ; la rue que la régularité des modernistes a voulu supprimer.
Pour elle, les activités sont d'une importance capitale et les boutiques des centres de sociabilité. Elles sont en grande partie le liant qui font qu'un voisinage urbain ressemblera plus à une communauté qu'un dortoir.
La ville se construit autour d’un nombre incroyable d'échanges. Selon Jacobs, les urbanistes devraient alors penser à introduire des commerces, des unités de voisinage géographiquement cohérentes et à l'échelle de la population, et mélanger des groupes ayant des revenus et types de logements différents.
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