Devoir seconde histoire: les modèles urbains de Los Angeles et de Copenhague s'opposent-ils et est-ce que l'un des deux tente de satisfaire aux exigences de la ville durable?

Montrez que les modèles urbains de Los Angeles et de Copenhague

s'opposent et que seul l'un des deux tente de satisfaire aux exigences

de la ville durable.

Introduction (non exigible telle quelle)

Nous disposons de deux documents: une photographie aérienne de la ville de Los Angeles, montrant notamment un

gigantesque échangeur autoroutier au coeur de la ville, et un texte extrait d'un article de J. Dumont posté sur le site paperblog,

qui décrit la politique de densification menée actuellement par la ville de Copenhague. Nous verrons comment les modèles

urbains de Los Angeles et Copenhague s'opposent puis comment le modèle de la densification tente de satisfaire aux

exigences de la ville durable.

Première partie (correspondant à la première partie du sujet)

Voyons tout d'abord en quoi les modèles urbains de Los Angeles et de Copenhague s'opposent.

Le modèle urbain de Los Angeles est celui de l'étalement. Sur la photographie, nous observons la ville qui s'étale à perte de

vue. En effet, la superficie urbaine de Los Angeles est de 1300 km² pour 3,8 millions d'habitants, soit une densité urbaine de

2939 habitants par km². Cette superficie s’accroît sans cesse et la densité urbaine diminue donc. Ce modèle est typique des

villes étasunienne, marquées par la domination de l'habitat individuel. Ainsi, le paysage urbain de Los Angeles est façonné par

des quartiers résidentiels pavillonnaires de banlieue, clairement observables sur la photographie. L'étalement urbain

s'accompagne de la toute-puissance de la voiture comme moyen de transport. Au centre de la photographie, le gigantesque

échangeur autoroutier situé en pleine ville de Los Angeles témoigne de son emprise spatiale. Les infrastructures routières

recouvrent la moitié de la superficie de la ville, qui s'est construite en intégrant l'automobile dans son organisation. Les centresvilles

sont plutôt délaissés par les populations aisées qui s'installent toujours plus loin aux limites de la ville, créant de nouveaux

territoires urbanisés où tout autre mode de transport que la voiture est inadapté. Cette emprise spatiale de l'automobile est

renforcée par les habitudes des citadins de Los Angeles qui font leur courses et pratiquent leurs loisirs dans les nombreux

malls1 de la ville, accessibles en voiture.

S'opposant à ce modèle, Copenhague, la capitale danoise, privilégie aujourd'hui la densification urbaine. Il s'agit de permettre

à la population urbaine de croître sans augmenter la surface de la ville. Copenhague s'étale actuellement sur 88 km² et a une

densité de population de 6322 habitants par km², donc deux fois élevée qu'à Los Angeles. L'objectif est que cette densité de

1. Un mall est un grand centre commercial équipé de nombreux parkings, où l'on trouve magasins et lieux de loisirs.

Cned – 7HG20CTPA0514 2/2

population puisse s'accroître encore. Ainsi, le coefficient d'occupation des sols (COS) augmente, à Copenhague il est « passé

de 1,1 à 1,8 ». Cette densification passe par la réhabilitation d'anciens quartiers, les friches urbaines, et par une promotion

de l'habitat collectif, à Copenhague « 13 bâtiments écoperformants de 20 étages » sont construits dans l'écoquartier de

Vesterbro. L'habitat individuel, symbole de la ville étasunienne, est ici obsolète. Dans le modèle de la ville dense, il n'est par

ailleurs ni possible ni souhaitable que chaque habitant dispose d'un véhicule, d'autres modes de transports sont encouragés. La

capitale du Danemark est marquée par la prégnance de la bicyclette, que presque chaque citadin possède.

Seconde partie (correspondant à la deuxième partie du sujet)

Le modèle de la densification que nous venons d'évoquer s'est développé ces dernières années pour répondre aux exigences

du développement durable. Peut-on dire alors que Copenhague est une ville durable,

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