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Quand la responsabilité infirmier est en jeu

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Par   •  30 Janvier 2023  •  Étude de cas  •  1 516 Mots (7 Pages)  •  325 Vues

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UE 5.8 S4

Stage 2

Analyse de situation de soin

Médecine interne

Quand la responsabilité infirmier est enjeux

Introduction

Etudiante en deuxième année de formation d’infirmière, j’effectue mon deuxième stage du semestre 4 dans le service de médecine interne qui est situé dans un établissement hospitalier du Val de Marne.

Le service de médecine interne a une capacité d’accueil de 26 lits. Il prend en charge des patients atteints de maladies auto-immunes et/ou orphelines rares (lupus systémique, syndrome des anti phospholipides, sclérodermie, etc.) , de maladies hématologiques non malignes immunologiques et en particulier toutes les cytopénies auto-immunes (purpura thrombopénique immunologique ou « PTI », anémie hémolytique auto-immune, neutropénie auto-immune, érythroblastopénie), de maladies dites systémiques et inflammatoires rares pouvant toucher plusieurs organes (sarcoïdose, maladie d'Horton et autres vascularites, maladie de Still, etc.), de maladie thromboembolique veineuse (phlébite et embolie pulmonaire)

Le service est constitué d’une équipe de médecins spécialisés en médecine interne et d’une équipe paramédicale.

Choix de la situation

Je décide de parler de la responsabilité de soin de l’infirmier dans son rôle prescrit. Au fil des jours de mon stage, je réalise que la responsabilité infirmière est constamment menacé.

Une erreur de lecture, une anomalie non perçu dans la prescription peut avoir des conséquences graves pour le patient.

La responsabilité infirmière m’interroge et me fait peur. En même temps, ce stage me fait vraiment prendre conscience de la responsabilité infirmier et me permet vraiment de comprendre la notion de posture réflexive et toute son utilité. Pour cela je vais décrire ce qui m’a amené à choisir ce sujet. De plus, ma thématique est en lien avec la déontologie, droit, juridique des infirmiers.

Description de la situation

Je participe dans le service de médecine interne avec mon infirmière tutrice nommé Solène à la prise en soin de 9 patients. Il s’agit de patient atteint de maladies génétiques du globule rouge comme la drépanocytose ou encore de maladie auto-immune tel que la sarcoïdose . En plus de leur pathologie, ils présentent d’autres pathologies somatiques, certains souffrent de diabète, d’hypertension artérielle, de trouble du rythme cardiaque ou d’allergies à certains médicaments. Afin de leur administrer des thérapeutiques liées à leurs troubles somatiques, les médecins établissent des prescriptions médicales. Ces prescriptions sont établies par les internes médecins du service.

A la fin de chaque après-midi, des transmissions orales sont faites à l’interne sur l’état de chaque patient. Cela permet de mettre à jour les prescriptions médicales ou d’ajouter de nouveaux traitements.

Lors des transmissions avec l’interne et sous la supervision de Solène, je lui dis que Mme C. à une fréquence cardiaque à 100 battements/min et que le somnifère prescrit depuis 3 jours est sans effet.

Mme C. est une patiente qui a séjourné pendant 8 jours dans le service pour bilan à la suite d’une dyspnée aigué. Elle a comme antécédent une polyarthrite rhumatoïde et ne présente pas d’autre antécédent. Depuis son arrivée, elle se plaint de fatigue car elle a des difficultés à dormir.

Le médecin prend note de l’information puis prescrit un électrocardiogramme (ECG) et nous annonce qu’il va modifier la prescription de somnifères. A la fin de la transmission avec lui, je réalise avec l’infirmière l’ECG que nous transmettons à l’interne. Vers 19h, je consulte la prescription médicale de la patiente, puis je dis à l’infirmière que le médecin a prescrit un bétabloquant à Mme C et n’a pas modifié le somnifère. Avec l’infirmière, on se dit que la prescription est dû à la lecture de l’ECG par le médecin. Je vais donc donner le médicament à la patiente en lui expliquant la raison du nouveau traitement. Mais par précaution, je vérifie à nouveau sa fréquence cardiaque, qui est toujours à 100 battements/min.

Le lendemain de ma prise de fonction avec Solène, alors que je note les données de prescriptions de mes patients, je me rends compte que Mme C. n’a plus le bêtabloquant de prescrit. Cela m’interpelle et je dis à Solène « tiens c’est bizarre, le traitement que j’ai donné à Mme C., hier soir n’apparait plus sur la prescription ». Et soudain ! elle dit « je savais, il s’est trompé entre le somnifère et le bêtabloquant », et me dit, « tu vois, il ne faut pas faire confiance aux internes, ils font toujours des erreurs ».

C’est à partir de ce moment, que j’ai pris pleinement conscience de la responsabilité infirmière et des erreurs que peut contenir une prescription médicale.

Je ressens un sentiment de culpabilité d’avoir donné un médicament qu’il ne fallait pas, mais en même je me dis que

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