I.R.F.S.S croix-rouge française
Rapport de stage : I.R.F.S.S croix-rouge française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ludo Arquimbau • 25 Janvier 2016 • Rapport de stage • 970 Mots (4 Pages) • 1 010 Vues
I.R.F.S.S croix-rouge française
Institut de Formation en Soins Infirmiers
71 chemin des capelles
31300 TOULOUSE
Analyse de pratique professionnelle :
La recherche du consentement
ARQUIMBAU Ludovic
Promotion 2014 - 2017
14 Décembre 2015
I) Situation :
Lors de mon troisième stage dans un foyer d’accueil d’urgence. Ce foyer accueil une population de 0-18 ans sur décision de justice ou administratif. Il y a deux pôles : le pôle petite enfance, pour les enfants de 0 à 3 ans ; le pôle santé, pour les enfants de 3 à 18 ans et le centre maternel.
J'ai pu observer des situations qui m'ont permis de me questionner sur le rôle de l'infirmier. Dans cette structure, chaque enfant, lors de leur entrée, fait un bilan avec l’infirmier.
Pour chaque nouvelle entrée, l’infirmier réalise des tests : visuel, auditif, urinaire. Mais aussi, il fait une intradermoréaction (IDR) afin de savoir si l’enfant est porteur de la tuberculose ou a été en contact avec une personne porteuse de la pathologie. Ces tests sont exécutés afin de pouvoir coordonner des actions futures avec des intervenants extérieurs.
Le professionnel soignant demande à chaque test si l’enfant est d’accord ou pas de le réaliser. Tout se passe par une simple question : « es-tu d’accord de … ? » Si l’enfant répond par la négation, le test ne se réalise pas. Après, pour l’IDR, qui est obligatoire étant donné que c’est une collectivité, l’infirmier lui expliquer l’intérêt précis, la réalisation pour le réassurer et essayer d’avoir son consentement.
Au milieu de mon stage, c’est ce qu’il s’est passé. K., 7 ans, était rentré depuis une semaine dans le foyer. Une infirmière et moi, nous avons réussi à créer un lien de confiance avec ce garçon. Il nous avait repérer comme personnes ressources sur la structure. Vers 14 heure, nous lui avons donné rendez-vous à l’infirmerie afin de réaliser son bilan d’entrée. Il accepte que ça soit moi qui dirige le bilan. Il est d’accords pour faire les tests visuels, auditifs, et urinaires. Au moment de lui demander proposer de réaliser l’IDR, il refuse tout en s’énervant. Etant surpris, l’infirmière prend en main le bilan. Elle change de discussion pour le calmer. Elle lui pose des questions sur lui, ses passions, comment il se sent depuis son entrée au foyer, s’il arrive à se faire des copains, si le week-end dernier c’était bien passé avec la visite de sa mère, de quelles origines sont ses parents. Puis, au moment où il était tranquille. Elle recentre la discussion sur l’IDR. Elle lui explique qu’est-ce que la tuberculose, comment l’avoir, comment la détecter. Elle sort de la salle de soins pour aller dans la pharmacie, afin d’aller chercher le matériel nécessaire. Elle lui montre l’aiguille qui va servir pour prélever le liquide, puis l’aiguille qui va injecter le produit sous la peau, tout en utilisant des termes rassurants tels que c’est la même aiguille que celle utilisée pour les bébés. Tout en voyant et touchant, K. accepte la réalisation. On le lui fait et demande comment ça s’est passé. Il nous dit, avec le sourire, qu’il a rien senti mais qu’il ne veut plus de piqure de notre part. Pour le féliciter, l’infirmière lui offre un petit cadeau et une collation.
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