Croix-Rouge canadienne
Commentaire de texte : Croix-Rouge canadienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar icetea27 • 13 Juin 2014 • Commentaire de texte • 416 Mots (2 Pages) • 815 Vues
Selon la Croix-Rouge canadienne, le droit international humanitaire classe la définition de la guerre en deux catégories :
Le conflit armé international qui se caractérise par des opérations de guerre entre deux ou plusieurs États souverains (implicitement cela signifie qu'il existe une frontière a priori définie entre ces États) ;
Le conflit armé non international qui survient lorsque des groupes opposés s'affrontent à l'intérieur du territoire d'un même pays. Le caractère de guerre n'est pas volontiers reconnu aux combats contre les groupes dits « irréguliers » (rebelles, armée illégale, indépendantistes, terroristes, extrémistes…). On parle volontiers de conflit armé, d'opération de police ou de maintien de l'ordre, de guerre contre le terrorisme, de pacification, etc.
Pourtant, selon le droit international, les deux types de conflit doivent être qualifiés de guerre et sont de ce fait régis par les règles du droit international humanitaire (aussi communément appelé « droit de la guerre »).
Selon Gaston Bouthoul1 : « La guerre est une forme de violence qui a pour caractéristique essentielle d'être méthodique et organisée quant aux groupes qui la font et aux manières dont ils la mènent. En outre, elle est limitée dans le temps et dans l'espace et soumise à des règles juridiques particulières, extrêmement variables suivant les lieux et les époques. Sa dernière caractéristique est d'être sanglante, car lorsqu'elle ne comporte pas de destruction de vies humaines, elle n'est qu'un conflit ou un échange de menaces. »
Selon Karl Von Clausewitz, la guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers2. Elle se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs et implique directement ou indirectement des tiers. Elle qualifie donc tous les conflits, qui ont pour principales caractéristiques, la force physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, résistants, francs-tireurs etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d'aide humanitaire, etc.).
Toutes les guerres laissent des séquelles, socio-psychologiques, économiques et environnementales qui souvent constituent le germe ou le ferment d'une prochaine guerre, produisant un cercle vicieux entretenu par la haine, le non-respect, la peur de l'autre ou de l'avenir, et la difficulté à négocier. Selon l'Unesco, en 2008, vingt-huit millions d'enfants étaient privés d'éducation en raison des conflits armés3.
Georges Clemenceau, qui n'était pas particulièrement pacifiste (le « père la Victoire » est aussi surnommé « le Tigre »), déclare en 1886 : « la guerre est une affaire trop grave pour la confier à des militaires ».
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