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Un défaut de la nature humaine : l'avarice

Synthèse : Un défaut de la nature humaine : l'avarice. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2020  •  Synthèse  •  536 Mots (3 Pages)  •  1 174 Vues

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Introduction et I de la synthèse l’avarice.

(Accroche et présentation du thème)) L’avarice un défaut, un vice pour les uns, un péché pour d’autres, a inspiré nombre de penseurs, écrivains et artistes soucieux de peindre et de dénoncer parfois les travers de la nature humaine. (Présentation des documents)C’est le cas de cet ensemble de documents. Le romancier et philosophe Eric Emmanuel Schmitt fait une analyse approfondie du grippe-sous dans une interview accordée à Jean-Christophe Buisson pour le Figaro Magazine en 2011; Molière au travers de son personnage Harpagon, met en scène ce vice illustré en 1549 dans l’huile sur bois de Van Reymerswacle. (Annonce de la problématique) En somme, tous ces documents s’interrogent sur la nature du plaisir que représente l’avarice.(Annonce du plan) Dans un premier temps, ils mettent en lumière ses manifestations visibles, puis analysent en profondeur ses fondements (son origine).

(Annonce de l’idée directrice du I) Ces trois documents apportent chacun à leur manière une définition de l’avarice.

Eric Emmanuel Schmitt déclare que pour l’avare, l’argent ne doit pas être consommé mais accumulé. En cela, il rejoint la vision de l’avare de Molière, qui au travers du personnage d’Harpagon, met en scène un avare soucieux de dépenser le moins possible pour se nourrir. Le peintre Van Reymerswacle a choisi d’illustrer ce vice par une huile sur bois représentant deux personnages concentrés sur les comptes qu’ils sont en train de faire. Cette scène donne à voir ce souci d’économiser et ce rapport étroit que l’avare entretient avec l’argent. Le financier de l’huile sur bois témoigne de son attachement à l’argent par son attitude familière, amicale mais aussi dominatrice vis-à-vis de son trésorier sur lequel il pose son bras, de sorte que l’artiste semble ironiser sur cette complicité des deux personnages. En effet, ce désir de ne pas dépenser est poussé à l’extrême chez le véritable avare, de sorte qu’il en devient risible et grotesque. Le romancier Eric Emmanuel Schmitt évoque le cas de son oncle qui va jusqu’à économiser un ticket de métro ; l’attitude d’Harpagon ne dépare pas du ridicule des autres personnages des comédies de Molière : il approuve l’affirmation absurde de Valère qui soutient que pour honorer ses amis il faut les convier à un repas frugal.

(Résumé du I.1)En somme, ces trois documents décrivent l’avarice et en révèlent le ridicule.

Si le phénomène de l’avarice prête à rire pour celui qui l’observe, (Annonce de l’idée du I.2) qu’en est-il du vécu de l’avare quant à son vice ?

L’avare éprouve un plaisir immense à thésauriser. Le financier de Van Reymerswacle arbore un sourire de satisfaction évident. Harpagon est littéralement transporté de joie et va jusqu’à embrasser Valère pour lui avoir transmis cette maxime qui justifie son vice et qu’il veut à tout prix répéter. L’entretien d’Eric Emmanuel Schmitt rejoint sur ce point les deux autres documents : son oncle « irradiait de bonheur » quand il pouvait économiser un ticket de métro ; dans ce passage d’ailleurs, le philosophe multiplie l’emploi de termes liées au plaisir.

(Résumé du I) Ainsi, la thésaurisation à

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