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Psychologie de la perception, de l’action et de la cognition.

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Par   •  2 Novembre 2016  •  Cours  •  7 490 Mots (30 Pages)  •  1 348 Vues

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Psychologie de la perception, de

l’action et de la cognition

I. Introduction à la psychologie cognitive

        A. Définitions

Qu'est ce que la psychologie et pourquoi l'étudier en STAPS ?

Notre cursus est pluridisciplinaire il permet de comprendre les processus de production motrice, l'activité physique est analysable à partir de différents champs disciplinaire. Dans l'activité physique nous avons le principe moteur et productif. Le premier versant est la physiologie.

Deuxième versant que nous allons étudier est la biomécanique pour permettre de savoir qu’elle force est optimal pour chaque mouvement. Le troisième sont les neurosciences, comment fait-on pour produire un mouvement ? Et enfin la psychologie elle va nous permettre d’étudier les processus mentaux, c’est à dire tous ce qui se passe dans notre tête pour produire les comportements.

La psychologie c’est l’étude des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l'environnement (Larousse).

Il existe plusieurs types de psychologie :

  • La psychologie sociale : contexte des comportements par la présence des autres
  • La psychologie du développement
  • La psychologie de l’apprentissage
  • La psychologie différentielle : psychologie qui étudie les différences entre les individus
  • La psychologie cognitive : elle s’intéresse aux étapes aux processus cognitifs qui sous-tendent un comportement donné.

Processus cognitifs = opérations mentales

        B. Origines

                1. L’introspection

L’origine de la psychologie est ce que l’on appelle l’introspection. L’introspection est une méthode qui à été utiliser jusqu’à la fin du XIX éme siècle . C’est l’acte par lequel nous percevons directement ce qui se passe en nous, nos pensées, nos souvenirs, nos émotions (Binet, 1894)

Problème de cette approche :

  • Manque d’objectivité
  • On s’intéresse uniquement au processus conscient et ceux inconscient on n’y a pas accès.

La réponse à ces critiques va être le Béhaviorisme : Rejet simultané de la méthode et de l’objet de l’étude (les états de conscience).

                2. Le béhaviorisme

  • Développée aux USA début XX éme (Watson)
  • L’analyse scientifique Humaine doit s’en tenir a l’OBSERVATION et a la MESURE du comportement c’est-a-dire de se limiter au cadre STIMULUS/REPONSE. (un stimulus est par exemple un son, un flash et la réponse est par exemple le départ de la course)
  • Le stimulus désigne « tout élément physique, chimique ou biologique capable de déclencher des phénomènes dans l’organisme, notamment des phénomènes nerveux, musculaires ou endocriniens. »

On s’intéresse au stimulus et à la réponse apporter mais on ne s’intéresse pas à ce qui se passe entre les deux, on appelle cela la boîte noire

Pour le béhaviorisme l’objet d’étude est le comportement observable, le concept clé est le conditionnement. Il faut dissocier le conditionnement de la manipulation.

Pour cette approche, il y a le conditionnement classique (répondant de Pavlov), exemple du chien (voir diapo 18), ceci est un réflexe conditionné. Il y a différent type de stimuli dans ce conditionnement, nous avons le stimulus inconditionnel, la réponse inconditionnel, le stimulus neutre, le stimulus conditionnel et pour finir la réponse conditionnelle.

Quelques limites à cette approche ?

  • Discrimination : Réponse conditionnelle obtenue qu’avec des stimuli spécifiques
  • L’extinction : réponse condtionnelle peut disparaître si le stimuli conditionnel est présenté trop souvent sans le SI
  • Récupération spontanée : Une réponse conditionnelle réapparaît après une période d’extinction

Ce conditionnement est subit par le sujet. Les limites de cette approche vont être intégrés et un autre type de conditionnement va voir le jour.

Le conditionnement opérant (skinner) est un conditionnement où le sujet agi sur son propre apprentissage. Ce concept est lié à l’effet de Thorndike, cela veut dire que tout comportement qui a un effet positifs sur un individu va avoir tendance à se répéter.

Les différentes formes de conditionnement opérant :

  • Le renforcement positif : augmentation de la fréquence du comportement par ajout d’un stimulus. C’est un renforcement positif parce qu’on ajoute un stimulus.
  • Le renforcement négatif : augmentation de la fréquence du comportement mais cette fois par retrait d’un stimulus.
  • La punition positive : diminution de la fréquence du comportement par ajout d’un stimulus.
  • La punition négative : diminution de la fréquence du comportement par retrait d’un stimulus.

Les limites du béhaviorisme est qu’il ne peut pas rendre compte de otus les phénomènes d’apprentissage, ensuite on s’intéresse uniquement aux comportements observable et non aux comportements mentaux. Sur ces manques la que peut se développer la psychologie cognitive qui elle va étudier les comportements mentaux avec des méthodes beaucoup plus scientifiques.

L’origine du cognitivisme vient de la faiblesse du béhaviorisme par le besoin de réintroduire la boite noire. De l’apparition de l’ordinateur (Von Neuman, 1950) et de l’informatique, puis cela vient de la théorie de l’information (Shannon et Weaver 1949)

L’homme et l’ordinateur avaient des processus de fonctionnement similaire. L’ordinateur récupère des informations, qu’il va traité pour par la suite les décoder. On a considérer que c’était relativement la même chose pour l’homme, après l’avoir décoder, on produit la sortie, c’est à dire la production motrice (comportements).

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