Activités perceptives et cognitives : comment percevons-nous ce monde ?
Cours : Activités perceptives et cognitives : comment percevons-nous ce monde ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lila Garnier • 13 Novembre 2017 • Cours • 4 979 Mots (20 Pages) • 1 629 Vues
Psychologie Cognitive CM
ACTIVITES PERCEPTIVES ET COGNITIVES : COMMENT PERCEVONS-NOUS CE MONDE ?
- De la psychologie sensorielle (classique ou fechnerienne) modèle S->R à la psychologie cognitive (et la théorie de la détection du signal) modèle S->S->R (ou S->O->R)
- Les déterminants subjectifs de la perception (top-down)
- Les déterminants objectifs de la perceptions (Bottom-up)
- De la psychologie sensorielle (classique ou fechnerienne) modèle S->R à la psychologie cognitive (et la théorie de la détection du signal) modèle S->S->R (ou S->O->R)
En permanence notre organisme reçoit des stimulations en provenance du monde extérieur (son, odeur, etc…). Mais aussi des messages de l’intérieur (simulation douloureuse nociseptique ou proprio septique).
Si une source d’énergie physique stimule un organe sensoriel alors cette énergie sera appelée stimulus.
Stimulus : Source d’énergie physique produisant ou non la réponse d’un organe sensoriel.
La psychophysique(née de Fechner en 1840) s’était donnée pour but d’établir les relations existantes entre modifications physiques de l’environnement et l’expérience psychologique IE les états mentaux associés.
On peut aussi dire que le psychophysique essaie d’établir des lois formelles (maths) reliant la sensation consciente compte tenu des variations extérieurs des stimulus.
La psychophysique classique établit une distinction/frontière entre l’univers physique qui nous entoure et ( IE réalité objective et mesurable) et la représentation mentale de cet univers (IE notre réalité subjective).
La psychologie physique classique s’était donnée pour but de décrire grâce aux maths la relation qui unit la dimension physique avec la dimension mentale.
->Perception et sensation renvoient à des réalités différentes
-SENSATION :
Evènement mentale élémentaire qui résulte d’une modification efficace de l’environnement extérieure ou du milieu intérieur.
Du point de vue physiologique la sensation résulte d’un traitement minimum d’info pour SNC (Système Nerveux Central) à la suite de la stimulation d’un organe sensoriel.
une sensation est conçue comme un phénomène concernant qu’une seule voie nerveuse afférant.
Afférence :
Traitement sensoriel depuis les récepteurs périphérique jusqu’à la zone de traitement central.
Ex : [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9]
Sensation est spécifique d’une modalité sensorielle. Dans les modalités sensorielles on dénombre : la vision (excitant=lumière), l’olfaction, la gustation, audition et l’équilibration (renvoi au fonctionnement du système vestibulaire composé de 3 structures : canaux semi-circulaires, la saccule, l’utricule qui vont fournir au cerveau des infos sur l’orientation, de la tête dans l’espace et les déplacements qu’elle subit).
Regroupé sous termes de sensation somesthésique on va parler de sensations extéroceptives (récepteurs tactiles et récepteurs thermiques)
Sensation proprioceptive :
excitant naturel, pression exercée sur muscles et tendons. C’est grâce à ces récepteurs que nous connaissons la position dans l’espace de notre corps bet de nos membres.
Ils existent des sensations intéroceptives renvoyant à la sensibilité des viscères.
La façon la plus opérationnelle de décrire l’existence d’une sensation :
Pour qu’il y a une sensation il faut qu’un transfert d’énergie soit fait depuis un stimulus physique jusqu’à une cellule sensorielle réceptrice. C’est ce qu’on appelle une TRANSDUCTION. Cette énergie doit être suffisante pour provoquer au niveau cellulaire une excitation. Si cette excitation contient une certaine densité elle va engendrer un influx nerveux qui va se propager le long d’une voie nerveuse afférant jusqu’au niveau cortical. C’est au niveau du cortex que va naitre la sensation.
D’un point de vue du travail de psychophysique l’info contenue stimulus est décrite avec les outils de la physique. Cette info physique qui va être transformée en info nerveuse par organes sensoriels (transduction) va être décrite par les outils de neurologie cellulaire.
Cette info nerveuse va être transformée en une représentation mentale IE une expérience sensible sensorielle qui elle sera décrite avec les outils de la psychologie cognitive expérimentales. Donc il est plus pertinent de considérer qu’il n’existe pas 2 univers différents mais plutôt un seul univers constitué d’un flux d’information qui se transforme et qu’il faut décrire et mesurer de manière adéquate au cours de ces différentes transformations.
La PERCEPTION :
-En quoi diffère-t-elle de la sensation ?
Nous ne sommes jamais soumis à une stimulation mais à un ensemble qui concerne soir un même récepteur à des moments différents c’est ce qu’on appelle une sommation temporelle, et/ou nous sommes soumis à des stimulations qui concernent des récepteurs sensoriels différents. On parle alors de sommation spatiale.
Ces phénomènes de sommations engendrent des interactions complexes qui caractérisent en partie la perception.
La perception résulte de l’intégration de plusieurs sensation sur lesquelles le sujet percevant effectue un choix et prends des décisions à partir de ses connaissances antérieures, ses attentes, sa motivation.
Perception n’est pas une réponse exclusivement déterminée par stimulation puisqu’elle met en jeu des processus actifs de construction et d’organisation qui impliquent l’intentionnalité.
La perception opère un choix parmi l’ensemble des stimuli potentiels. En effet sans sélection ou sans organisation perceptives nous vivrions dans un chaos sensoriel en perpétuel transformation, nous serions donc submergés et incapables d’agir.
La perception est catégorielle, nous favorisons certaines stimulations et nous en ignorons d’autres. La perception est aussi inférentielle : nous percevons des totalités signifiantes.
Ex : enfant très dépendant des données sensorielles IE il dépend des caractéristiques physiques des éléments typographiques-> quand il lit il suit les lettres avec ses doigts. Chez un lecteur adulte il n’y que quelques points de fixation effectués par lignes et cela suffit pour construire signification du texte à partir de nombreuses inférences.
...