Cours de perception et cognition
Cours : Cours de perception et cognition. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nawel Mohamed-Bouteben • 6 Novembre 2017 • Cours • 3 223 Mots (13 Pages) • 872 Vues
PERCEPTION ET COGNITION
Les cours sera évalué par des questions très précises et très techniques. Ex : Par quoi la rétine de l’œil est-elle la plus attirée ?
Apple a les meilleurs spécialistes en perception (tactile en particulier) et cognition. L’invention d’I phone est liée à une meilleure façon de concevoir les équipes de designers, de concepteurs...
On a ouvert le domaine du design de communication au design sensoriel. On s’adapte aux capacités sensorielles de l’utilisateur.
Les appareils qui servent à la communication offrent donc une interface sensorielle. Ex : interface vocale.
Chaque ville, par son mobilier ou sa scénographie urbaine, offre une interface aux yeux. Ex : les panneaux publicitaires ou la signalétique (explications visuelles ou graphiques construites d’une certaine manière : importance de la lisibilité pour les spécialistes selon la vitesse ou autre d’un véhicule).
Importance de la signalétique lumineuse qui nous oriente et nous attire, ces phénomènes ont été étudiés et les objets communicants (ex : bibliothèque ou terminal d’aéroport) ont été configurés en fonction selon des récentes recherches en cognition visuelle.
Les agents cognitifs mobiles ont des réactions totalement différentes. On peut penser à l’importance de la signalétique sur l’autoroute.
Les supports publicitaires au bord de la route sont souvent mal conçus par rapport à la mobilité cognitive.
Nous allons être de plus en plus confrontés à cette problématique dans l’exercice des métiers de la communication.
- Définition de la cognition
Nous avons une perception rapide des mobiles qui passent dans notre champ visuel. Ex : les insectes. Le signal que notre rétine envoie au cerveau n’est pas assez rapide pour que ce signal soit traité. Néanmoins, il y a une réponse de l’organisme : c’est le traitement de bas niveau qui se passe uniquement dans les organes sensoriels (oreilles, yeux) qui provoque une réaction.
Dans le processus de maturation de notre espèce, nous avons appris à éviter des choses (projectiles, insectes...)
- La cognition est : un processus cérébral.
- La perception est : cérébrale mais elle est périphérique au cerveau. Ex : oreille interne, organe cérébral.
La brachiation est l’appréciation par les bras. Ex : un bébé va spontanément marcher sur l’échelle mais il faut lui apprendre à monter l’escalier.
La perception sensorielle : l’ouïe, la vue (représentation du monde au travers du champ de surface éclairé)... Elle provoque une action cérébrale (je vois une tête mais j’imagine aisément qu’il y a une silhouette avec). Avec l’oreille, j’interprète aussi ce que je vois. J’utilise une séquence sensorielle (une combinaison) pour voir le monde. Le toucher joue aussi son rôle. L’odorat (olfaction) agit. Il y a la proprioception qui est la conscience de sa corpulence. La thermoception qui est le sentiment de froid ou de chaleur sur la peau. L’équilibroception est une fine collaboration entre l’œil et l’oreille interne qui permet l’équilibre gravitationnel, nous avons besoin de deux capteurs pour nous rendre compte de nos actions, de notre équilibre (si on se penche par exemple). Nous percevons aussi la douleur ou le bien-être de notre corps et de nos organes internes, c’est le nociception.
Le M.I.T travaille uniquement sur ces champs sensoriels.
Une vibration, un filback direct, permet de renvoyer le message au cerveau à partir des membres. Nous sommes habitués à manipuler des objets avec la main et à renvoyer ce filback.
De plus en plus d’appareils s’attachent à ces capacités. Ex : les montres intelligentes récemment inventées qui renvoient des informations proprioceptives par exemple sur le corps. Ce sont des appareils decommunication.
De nouveaux dispositifs useront donc de plus en plus de ces champs de perception.
- Les processus cérébraux
- Mémorisation : processus maîtrisé mais pas au sens de contenus que nous comprenons. Nécessité du web sémantique.
- Apprentissage : machines qui aident à apprendre.
- Résolution de problème
- Prise de décision : ce sont tous les systèmes d’experts qui nous aident à recouper les données, c’est le Big Data. Les machines qui cogitent à notre place.
- Langage : depuis les années 90, nous avons fait des progrès sur la compréhension vocale (ex : l’aptitude vocale des téléphones). Les appareils synthétisent la voix.
- Créativité
Les processus cérébraux travaillent au niveau de la communication. Ils ont leur place dans la communication. Importance du web sémantique : on entre dans une intercompréhension. C’est une intelligence artificielle.
Chaque acte de communication nécessite la cognition.
- La communication verbale
Au niveau cérébral, il y a un grand processus qui projette nos actions. Pour énoncer une phrase, il faut la concevoir et programmer toutes sortes de mouvements qui serviront à la prononciation de cette phrase.
Dans la réalité cognitive des choses, le canal physique est celui avec lequel on collabore sans cesse par l’effet des filbacks.
Shannon se trompe donc avec son schéma simplifié.
Quand j’émets un son, je veille sur son intelligibilité, je reçois donc un filback.
Le canal physique est donc un support de collaboration avec des filbacks.
Un dispositif de communication prend en compte l’environnement dans lequel cette communication va se développer.
L’environnement ne peut pas être considéré comme étant en concurrence avec la communication. Les conditions ergonomiques sont des conditions qui intègrent la communication. L’action de la vie tend à organiser, à mettre de l’ordre. On n’utilise plus le terme de parasitage, on tient compte de l’anthropie (les conditions environnementales). Le filback est en circularité, nous faisons partie d’un système.
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