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Les transformations physiques à l’adolescence

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Par   •  18 Mars 2022  •  Cours  •  3 359 Mots (14 Pages)  •  469 Vues

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Chapitre 2 – Les transformations physiques à l’adolescence

L’adolescence apporte manifestement son lot de changement, certains sont clairement visibles, et certains le sont moins. La puberté est certainement une période importante durant laquelle se manifeste plusieurs changements tant physiques que psychologiques et que social, c’est un phénomène bio-psycho-social . Ce pamphlet fera résumer des changements physiques et biologiques les plus importants ainsi que leurs impacts sociaux.

La puberté, c’est quoi exactement?

La puberté, une période de 5 ans qui se déclenche en moyenne vers les âges de 8 à 10 ans pour les jeunes filles et de 10 à 11 ans pour les jeunes garçons. Il arrive parfois que la puberté se déclenche plus tôt ou parfois plus tard, ce qu’on appelle la puberté précoce ou retard pubertaire selon le cas. Nous pouvons décrire l’aspect biologique de la puberté comme étant la maturation sexuelle du corps humain. La puberté est déclenchée et maintenue par le système nerveux et le système endocrinien qui habitent l’hypothalamus et l’hypophyse. Ceux-ci entament le processus de la puberté avec un processus appelé adrénarche. Ce processus de changement hormonal a lieu en début de puberté malgré que les changements associés à ce processus soient qualifiés comme caractères sexuels secondaires. Ce processus débute vers les âges de 6 à 8 ans et il est caractérisé par la sécrétion d’hormones androgènes par les glandes surrénales. Ces hormones sont, en partie, responsables des changements physiques visibles de la puberté (pilosité, changements squelettiques, voix, odeur corporelle, etc.) En second lieu débute le processus de gonadarche, qui est essentiellement une activation de la sécrétion d’une série d’hormones (Gn-RH, FSH et LH) qui entraînent à leurs tours la sécrétion des hormones sexuelles, soit la testostérone par les testicules chez les garçons et l’estrogène par les ovaires chez les filles. Ces hormones engendrent les changements sexuels, caractérisés de primaires, soit le développement des cycles ovariens, les menstruations, le développement de l’utérus et des seins des filles et l’augmentation du volume testiculaire, développement de la prostate, du pénis et du scrotum ainsi que la spermatogenèse chez les garçons. Ce sont, notamment, ces caractéristiques qui définissent la notion de maturité sexuelle.

Pour vrai, ça commence quand la puberté?

Bien qu’en générale, comme mentionné ci-dessus, la puberté commence vers 8 à 10 ans pour les filles et 10 à 11 ans pour les garçons, certains facteurs peuvent influencer le début de la puberté. Outre des facteurs génétiques, certaines recherches ont démontré que des facteurs environnementaux peuvent aussi y avoir un mot à dire. La santé physique telle que le poids (surtout chez les filles), la nutrition, le niveau de stress familial, ainsi que l’exposition à des produits chimiques dans l’environnement (sol, air, eau, nourriture) sont tous des facteurs pouvant influencer le début de la puberté.

C’est à cause des hormones!

Contrairement à cette phrase populaire, il n’y a pas de lien direct qui a pu être établi entre l’humeur, le comportement et les hormones. La testostérone est souvent accusée pour des comportements agressifs, bien que celle-ci puisse avoir un effet sur les réactions en moment de stress, elle ne peut être à blâmer pour l’agressivité en général. Il serait plutôt vrai de dire que les adolescents démontants des troubles de comportements à des moments précis sont plutôt en période d’adaptation et d’apprentissage sur plusieurs fronts. Ils apprennent à gérer les changements corporels tout en naviguant des nouveaux terrains sociaux.

Est-ce que c’est normal?

C’est normal de se demander si ce qu’on vit est normal! L’image corporelle est une source de stress pour tout le monde, plus particulièrement pour les adolescents. Les jeunes se comparent aux autres, ils sont inondés de divers médias sociaux qui dictent des normes de beauté. Les jeunes intériorisent ces normes qui les influencent à investir du temps, de l’énergie et de l’importance à leur apparence physique qui est encore en mutation. Le rythme de la maturation pubertaire varie selon le sexe et selon les individus. Le statut pubertaire implique des différences physiques visibles. Ces différences observables peuvent créer des dissonances chez certains jeunes qui se comparent aux autres dans un stade de leur vie ou être différent est vu comme étant quelque chose de négatif.

Chapitre 4, Le cerveau, la pensée et l’expérience sociocognitive des adolescents

Dans le pamphlet précédent, nous avons vu les aspects biologiques du changement physique à l’adolescence. Ici, nous traiterons d’un autre aspect du corps humain qui vit des changements : le cerveau.

Un peu de biologie

Les développements technologiques de la médecine des dernières années nous permettent de mieux comprendre le développement du cerveau au différent stade de la vie. Puisque le cerveau est en évolution constante, ceci permet de bien saisir à quel moment les changements surviennent. L’ordinateur complexe qu’est le cerveau est composé de deux hémisphères (droite et gauche), de matière blanche qui connecte les zones de la matière grise, qui elle est composée de neurones, le tout recouvert par le cortex cérébral. Celui-ci est composé essentiellement du lobe frontal, du lobe pariétal, du lobe occipital et du lobe temporal. Chaque lobe joue un rôle important dans le développement d’un ou de plusieurs fonctions comportementales, motrices et sensorielles. La partie avant du cerveau siège le cortex préfrontal, qui assure un rôle important au niveau cognitif, notamment au niveau des émotions, du contrôle de soi et de planification. Les différentes régions du cerveau se développent au courant de l’adolescence, toutefois, elles ne le font pas forcément simultanément ni de la même façon, pour augmenter la capacité, la rapidité et la fluidité du traitement de l’information.

Est-ce que c’est ma faute?

Plusieurs comportements juvéniles sont associés aux hormones et aux « crises d’adolescence ». Nombre de recherche démontre que le développement du cerveau pourrait avoir une part de responsabilité à cet effet. L’immaturité du système préfrontal, la plasticité cérébrale, l’immaturité cognitive et la sécrétion de dopamine pourraient agir ensemble, ou séparément, sur la difficulté qu’on les

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