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L’enfant, l’adolescent et la pratique physique

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Par   •  4 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 546 Mots (11 Pages)  •  709 Vues

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L’enfant, l’adolescent et la pratique physique

I. Introduction

Phylogenèse : développement des espèces.

Ontogenèse : développement de l’individu.

Maturation : Ensemble des facteurs endogènes du développement.

Le développement se déroule-t-il exclusivement sous l’action de déterminants génétiques ?

2 conceptions théoriques :

 Préformiste : la maturation n’est que l’expression comportementale du programme génétique de l’individu.

 Epigénétique : l’individu n’a pas de formes préétablis mais l’environnement demande à l’individu de réorganiser régulièrement des niveaux antérieurs au profit de nouveaux modes d’adaptation.

Vers une conception interactionniste (le dév se déroule sous l’action conjuguée de déterminants génétiques et de situations extérieures).

Premières définitions :

L’adolescence : (du latin signifiant « poil ») : Une étape de développement humain marquant la transition de l’adolescence à l’âge adulte (fertilité).

II. Approche pluridimensionnelle des ressources

L’ensemble des changements physiologiques, cognitifs, affectifs, moraux et sociaux qui accompagnent les transformations morphogénétiques propres à l’adolescence, et en particulier l’état de crise que les garçons comme les filles traversent, ne contribue pas à faire de l’adolescence une étape de stabilité psychologique.

Puberté et transformations :

Dès la puberté, les différences liées au sexe s’accroissent.

Chez les filles, la maturation physique  développement des seins et de l’appareil génital, prise de poids qui accompagnent l’apparition des premières règles (âge moyen d’apparition = 12 ans et 6 mois).

Chez le garçon, les manifestations de la puberté  mue de la voix, pilosité, croissance osseuse staturale.

Chez les 2 sexes, ces transformations participent à un re-modelage de l’image du corps. L’aspect social corporel extérieur prend une importance croissante dans cette époque particulièrement narcissique.

Maturation physiologique

Vers 7 ans : puberté surrénalienne

La puberté  une brusque poussée de croissance

 entre 10 et 16 ans chez les filles et avec un retard de 2 ans pour les garçons, entre 12 et 18 ans.

Influence de facteurs intrinsèques et extrinsèques

Croissance et l’ossification membraneuse / ossification enchondrale

2 phases :

Puberté surrénalienne et puberté gonadique

Influence de l’hormone de croissance (GH : Growth Hormone)

Influence des hormones thyroïdiennes (T3 et T4)  cartilages de croissance

Progressivement la soudure du cartilage de conjugaison traduit la fin de son potentiel de croissance.

Vers 12 ans  raisonnement déductif (poser des hypothèses et répondre dans l’abstrait)  hypothèses et répondre dans l’abstrait)  naissance de la pensée formelle, ou « hypothético-déductive ».

Selon Wallon, la puberté est un stade centripète du dév qui succède à une étape centrifuge associé à la pensée catégorielle.

La préadolescence :

Intimité des processus de nature affective, cognitive et sociale (Wallon). C’est l’âge ou :

o Le point de vue personnel au sujet des événements et des personnes s’affirme comme un mode autonome d’adaptation cognitive au milieu.

o L’individu prend de la distance comme au regard de l’activité directe sur l’environnement comme un mode d’adaptation affective au milieu et de refus de participation à des activités auxquelles il n’adhère plus (Gruber & Vonèche, 1976).

o L’individu s’ouvre à toutes les possibilités interindividuelles ou sociales.

« Chaque structure mentale nouvelle, en intégrant les précédentes, parvient tout à la fois a libérer en partie l’individu de son passé et à inaugurer des activités nouvelles qui, au présent niveau, sont elles-mêmes orientées essentiellement vers l’avenir » (Piaget)

Développement affectif :

Un environnement qui l’oblige à faire des choix

De profondes transformations affectives sous là double influence :

o De la socialisation que lui procure les nouvelles conditions d’interaction liées à son âge.

o Des transmissions culturelles.

L’amitié prend sa valeur instrumentale en se substituant progressivement à la tutelle parentale.

L’amitié :

Sentiment réciproque d’affection et de sympathie  rassurant, sécurisant.

Découverte dans ses groupes de pairs d’individus vis-à-vis desquels il ressent une attirance particulière.

Recherche d’un autre spéculaire ou d’un autre complémentaire

Période de l’autorévélation qui permet aux adolescents de partager des expériences et de prendre le risque de dévoiler leurs émotions en présence de pairs.

Développement moral :

Début de l’autonomie morale  7-12 ans (construction du code d’honneur et des valeurs supra-individuelles)

Vers 13-15 ans prédomine un affect de confiance réciproque

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