Les théories cognitivo-comportemental
Guide pratique : Les théories cognitivo-comportemental. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar houliansc • 12 Septembre 2017 • Guide pratique • 3 157 Mots (13 Pages) • 2 002 Vues
LES THÉORIES COGNITIVO-COMPORTEMENTAL
Fondement théorique : Apprentissages / désapprentissages / processus renforcement
Conditionnement : acquisition ou changement de comportement à la suite de l’exposition à des conditions particulières de l’environnement. Certaines phobies pourraient disparaitre grâce à la désensibilisation progressive
Skinner conditionnement opérant
Modification du comportement, volontaire → liens entre comportements et les effets (renforcements +- et punitions +- )
Jeffery: le renforcement différentiel
Applique théorie Skinner au comportement antisocial
- Acquis et renforcé par renforcement positif (ex, encouragement pairs) ou suppression d’un effet négatif (l’ennui) . IL peut avoir des punition négative (l’incarcération)
- Tout cela détermine le maintien ou l’abandon des comportements antisociaux (proportion renforcements / punition)
Problèmes : Les théories comportementales excluent la dimension cognitive
Théories cognitivo-comportementales
- Approche théorique qui cherche à expliquer le comportement humain (normatif et pathologique) à partir des principes de la psychologie cognitiviste.
- L’enfant apprend davantage nouv. Comportments en observant pairs et la réaction des comportements.
Feldman : l’acquisition des comportements délinquants
- Les comportements sont appris par l’observation de modèles violents
- Les jeunes mémorisent les observations : La situation, comportements et les conséquences, résultats…
- Apprend un certain comportement, et peut anticiper certaines conséquences si lui adopte ensuite les comportements qu’il a observé chez ses pairs.
Comportements acquis → 4 types d’influences sociales ds comportements antisociaux
- L’apprentissage par observation Acquérir comportements délinquants en imitant personne comme modèle, évite risques échecs essais / erreurs
- La formation et le changement des attitudes selon nos croyances, on adopte valeurs prosociales ou antisociales
- Les situations sociales favorisent l’acquisition et renforcement des comportements antisociaux (ex pression, encouragement d’un groupe de délinquant)
- Les environnements sociaux Violence dans la société, résoudre par la violence
Comportements actualisés Le comportement peut se produire si. Opportunités, intoxication et incitation → approbation pairs, besoins ( argent, nourriture, drogues)
Comportements maintenus ou abandonnés Calculs des couts / bénéfices, processus décisionnel à chaque étape.
Sutherland: théorie des associations différentielles (les comportements antisociaux s’expliquent par la fréquentation d’individus antisociaux)
- Tous les comportements sont appris, criminels ou conforme à la loi
- Les buts des délinq et non délinq sont identiques : Reconnaissance, statut, etc.
- appris dans de petits groupes, communications, interactions, apprentissage techniques
- Un individu devient délinquant si surplus de définitions favorables à violer une loi
- Les associations différentielles peuvent varier (fréquence, durée, intensité)
Akers: l’apprentissage social de la conduite antisociale
La théorie de Akers sur l’apprentissage social de la conduite antisociale comporte quatre concepts importants
- L’association différentielle individu exposé à certaines valeurs, définitions favorables aux comportements antisociaux
Association + influentes sont celles qui se forment en premier, dure longtemps, fréquement et constituées de personnes influentes
Dimention interactionnelle → Contacts directs et indirects avec personnes ayant un mode de vie marginal ou non
Dimension normative l’exposition à des valeurs antisociales ou non (définitions)
- Les définitions Les attitudes antisociales, acquises par imitation / renforc différentiel
Dimension: Cognitive, les croyances
et Affective : la valence (attirance / répulsion envers qqc)
Définitions favorables au crime facilitent le passage à l’acte lorsque l’occasion se présente.
- Les renforcements différentiels Établir liens entre comportements → conséquences (récompense / punition )
Délinquance → conséquence positive (argent, statut, adrénaline) → Fréquence délinquance ↑
Délinquance → conséquence, punition (prison, blessures) → Fréquence délinquance ↓
- L’imitation Modifier son comportement apres observation comp de qqn d’autre
EX : Son ami fait un vol, il s’en tire avec beaucoup d’argent, du prestige → l’ado spectateur fait le même crime et attend les mêmes effets positifs pour lui-même.
Selon Akers, le premier acte délinquant est déterminé par des définitions favorables aux comportements délinquants, l’attente de suites positives et l’imitation de la conduite des criminels
Problèmes cognitifs et délinquance
1) Incapacité à résoudre des problèmes abstraits complexes
- Diff a comprendre relations cause a effet, dmg indirects, impacts invisibles.
- Pas capacité d’abstraction
2) Incapacité à élaborer et à mener à bien des stratégies à long terme
- Présentisme Ne prévoit pas ce qui arrivera demain, vivre au moment présent. Incapacité de se projeter dans le temps,
3) Incapacité à harmoniser l’action et la pensée
- Un individu dit une chose et en fait une autre
- Notion d’impulsivité, pas en contrôle de ses émotions
4) Incapacité à tenir compte du point de vue de l’autre
- Empathie sous-développée, égocentrisme / difficultés relations interpersonnelles, solutions antisociales, violences.
Comparaisons entre Feldman et Akers
- Les 2 théories considèrent des dimensions environnementales, comportementales, cognitives et affectives
- Les 2 théories insistent sur le rôle central de l’apprentissage par imitation et du conditionnement opérant et explications maintien / abandon comportements délinq.
- Akers est plus explicite quant au processus d’acquisition (Délinquance latente)
- Feldman a plus examiné la question du passage à l’acte (L’agir délinquant)
Conclusion sur les théories comportementales et cognitivo-comportementale
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