LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Introduction historique à l’étude du droit

Cours : Introduction historique à l’étude du droit. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Septembre 2022  •  Cours  •  7 130 Mots (29 Pages)  •  340 Vues

Page 1 sur 29

Introduction historique à l’étude du droit :

Problématiques :

  • Qu’est-ce que le droit ?
  • D’où provient le droit ?
  • Que contient le droit positif (le droit actuel) ?

L’étymologie du droit :

 « Ensemble et étude des règles fondées sur la nature de l’homme ou établies par le législateur : les premières constituent le droit naturel ; les secondes, le droit positif ».

Le droit est un art.

Le droit existe depuis l’antiquité, c’est une matière technique qui n’est pas fixe et obtenue.

Les systèmes totalitaristes veulent faire du droit un absolu.

Le droit est un héritage, un passé, d’où l’héritage de ce passé.

Par fidélité par ce passé ou par réaction de ce passé càd en opposition.

Le droit s’explique également par les institutions. L’histoire occupe donc toujours une place essentielle dans la connaissance du droit.

  • Le droit positif vient du passé.

=>Il faut des modèles pour les artistes/ les juristes et ce modèle se trouve dans l’histoire

L’histoire du droit va permettre de comprendre le droit positif.

Le droit commence en 1804.

Visiter la pensée des anciens.

Le droit connait de fortes crises et ces dernières sont multiples (la crise du droit/ crise sanitaire/ crise économique, crise systémique qui est capable d’ouvrir la voie d’un nouveau monde)

La rhétorique c’est l’éloge du mensonge.

Des méfiances entre les normes. Pourquoi ne pas refaire les normes ?

Le droit ressemble à la société, le droit émane de la société, le droit est un reflet de la société, il n’y a pas de société sans droit. Il est fondé sur des socles bons, sur des socles justes.

Le droit est lié à la justice. Pas de droit sans justice.

Il n’y a pas de droit qui prône l’injustice, c’est à contre sens.

Le juriste romain (adage romain) : là où il y’a la société, il y’a du droit.  Oubi societas/ oubi

  • Cet adage romain exprime une vérité. Si dans une société le droit est menacé, si les normes servent de justifications injustes, de finalité injuste, on peut s’interroger sur l’état de la société, la crise de la société.
  • Pour les juristes romains, un mot, un terme juridique ne peut emporter qu’une seule définition.

Le droit va avec l’ordre mais pas n’importe quel ordre.

Il n’y a pas d’ordres sans règles.

Le droit va apparaitre comme l’instrument de l’ordre.

L’ordre c’est l’harmonie. Lorsqu’il n’y a pas de guerre. L’ordre c’est la paix, c’est le calme. Le vrai calme et non la fausse paix.

Le droit établit un équilibre, le juste milieu, le symbole de la balance.

Pour que chacun trouve sa place.

Le principe du droit romain : Suum cuique (à chacun le sien)

La justice géométrique et non pas justice arithmétique

Nous n’aimons la diversité, nous voulons la ressemblance.

Qu’est-ce que le droit ? UNE QUESTION SI SIMPLE EN APPARANCE MAIS QUI RESTE SANS REPONSE

La critique de la raison pure, les juristes cherchent encore une définition du concept du droit.

Kant se moquait des juristes.

Ensuite au 19éme siècle, Le droit on ne sait pas ce que c’est. Gustave Flaubert

Je m’en fou pas mal du Droit

En 1989, une expérience a été tenté à la faculté du droit de paris, cette question a été posé par la revue du droits, stéphan rials

L’objectif n’a pas été atteint, 50 visions, 50 juristes.

George Vedel

Quelques citations en rapport avec la définition du droit : qu’est ce que c’est le droit ?

<< Si je sais mal ce que c’est le droit dans une société, je crois savoir ce que serait une société sans droit >>

<< Il y’a plus d’une définition dans la maison du droit. >>

<< Faites le test suivant, rassemblez un cercle de juristes et posez-les cette question suivante : à quoi sert le droit ? Si vous posez cette question vous n’aurez aucune réponse. La vision de finalité du droit ? >>

Durant la période de l’antiquité, le droit est perçu comme un art, une technique, un savoir-faire, une technique inventive artistique, et le terme vient du teknos en grec qui signifie art.

Le droit est au service du palais de justice, le droit c’est l’art du bien et du juste.

Expression latine à chercher :

L’art de rendre à chacun sa chose, à chacun le sien.

Les préceptes du droit sont les suivants : vivre honnêtement, ne pas déranger autrui, attribuer à chacun son dû

Yurus raisesta (les concepts du droit).

Honeste vivere : vivre honnêtement

Alterum   suum cuique atribuere : lorsque l’on prit la chose de l’autre il faut lui rendre

Blaise pascal décrira le droit par un esprit de bonté, et cette vision va être conservée par la suite.

 

Le droit va être considérée comme une science, càd comme un savoir, un ensemble de connaissance.

Mais ce n’est pas une science exacte, il n’est pas scientifique puisque les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.

Le droit ne progressif pas comme les sciences, il s’adapte aux nécessités, à la volonté des élites (les élites peuvent avoir une vision du droit pour évoluer la société et provoquer un changement)

Au départ c’est un art par la suite c’est une science.

La doctrine va appréhender le droit.

Nous avons une conception positiviste du droit qui exclue la finalité.

C’est un ensemble de règles

Et le droit se définit alors non pas par sa finalité mais par son socle, de ses racines.

Guillaume richard, le droit devient de plus en plus ce que dit la loi et une équation va se faire.

A la fin du 19eme siècle, une équation se fait presque parfait, la loi devient le droit, le droit c’est l’expression de la volonté de législateur et également du juge.

...

Télécharger au format  txt (45.5 Kb)   pdf (150.8 Kb)   docx (325.4 Kb)  
Voir 28 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com