Exposé sur la folie et ses traitements
Analyse sectorielle : Exposé sur la folie et ses traitements. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matthieu Tebbakha • 29 Octobre 2015 • Analyse sectorielle • 1 735 Mots (7 Pages) • 2 350 Vues
La folie et ses traitements
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La folie est un phénomène encore trop complexe, certaines causes physique ont put être déterminé pour quelques maladie. Cependant il n’existe pas nécessairement de raison anatomique, pour cela il faut interpréter l’inconscient du patient pour y trouver une raison, proposer des solutions, et ainsi le malade trouvera sa place dans la société.
Notre avancé technologique et l’évolution de la civilisation nous permet actuellement de distinguer et discerner les maladies mentales, peut-on en dire autant des civilisations précédentes, qui pensait que la Terre était plate ?
Quelle était la place des fous a leurs époque ?
A fin d’étudier cela il convient d’énoncer l’évolution de la folie a travers les années, d’hier a aujourd’hui puis nous distinguerons la différence faites entre le corps et l’âme, la médecine face à la psychologie.
I) La folie avant le XXème siècle
L’évolution de la folie
Au Moyen Âge l’Homme se rattache aux croyances religieuses et surnaturelles pour se rassurer.
La religion est omniprésente dans tous les domaines de la vie y compris la santé. Les prêtres et les Saints protègent contre les maladies, les gens se réfugient dans les lieux sacrés. Les personnes atteintes de folie, on disait alors qu’il s’agissait une maladie de l’âme. les moines cultivent des plantes (la mandragore, le safran…) et en font des remèdes qu’il faut boire dans une église pour que cela soit efficace la guérison passe alors par la foi. Les superstitions s’occupent alors de tout ce que la médecine ne sait pas expliquer par le biais d’exorcisme.
Le fou s’intègre assez facilement dans la société certains ont même réussis à s’installer au rang du pouvoir le Roi Philippe V crée le poste de “fol en titre d’office” il bénéficie alors de l’impunité du Roi ce qui lui permets de dire dire ce qu’il pense au travers de drôlerie sans craintes et sans pudeur.
Si la folie était bien tolérée au début du Moyen Âge ce fût une tout autre chose pendant les trois derniers siècles. Dans un contexte de guerre contre l’Angleterre la France est en ruine, des épidémies font leurs apparitions, les pouvoirs de l'Église sont mis à mal, la monarchie se décrédibilise par les crises de démences du Roi Charles VI (certains disent qu’il s’agissait de schizophrénie d’autres qu’il s’agissait de de troubles liés à la consanguinité entre les parents, et pour d’autres il s’agissait d’un trouble bipolaire).
Cette période entraîne des réactions de peur, les hommes au pouvoir pour assurer leurs positions décident alors à défaut de trouver des solutions de trouver des coupables, l’infamie et l’incroyance sont pris pour cible, la folie devient alors un péché. ils seront alors déclarés possédés par le diable et subiront le même sort qui étaient réservés aux sorcières.
À partir de la Renaissance la médecine a fait beaucoup de progrès et certains scientifiques essaient de trouver des solutions à la folie, tout en restant attachés aux superstitions. Les bûchers continuent de brûler les fous et les sorcières sont encore en mauvaise posture.
L’humanisme fait son apparition, beaucoup de médecins vont se battre pour sauver tous ces “malades” qui sont exécutés pour des raisons qui n’ont plus lieux d’être. Les fous sont alors considérés comme des patients atteints d’une maladie que l’on peut alors guérir.
Au début du XVIIème siècle Descartes et certains philosophes vont prôner le “libre arbitre” et ainsi libérer les fous de leurs démons, la folie devient alors une maladie comme une autre. Au même moment une lutte contre la pauvreté se mets en place, ils seront alors enfermés puis mis à l’écart dans des quartiers d’isolements. Ces personnes sont alors exclues de la société.
Mis à l’isolement dans des conditions souvent difficile il s’est avéré que ces personnes ce sont démontrés être très résistants presque comme un animal, de ce constat il n’était plus nécessaire de les soigner il fallait les dresser et les corriger. on leur réserve alors des traitements en adéquation tels que des douches froides, des purges et des saignées.
La science fait énormément de progrès dans toute l’Europe et Descartes au travers des travaux réalisés par Harvey prouve que la folie n’est rien d’autre que la résultante d’un phénomène organique.
Le fous se retrouve de nouveau sur le devant de la scène avec des auteurs tels Molière (le malade imaginaire...) Shakespeare (Othello) ou encore Cervantès (Don Quichotte).
Dès le début du XVIIIème siècle la philanthropie apparaît avec la déclaration des droits de l’homme, on pense alors mettre en place une assistance, à l’image de Rousseau qui parle d’une forme d’Etat idéal dans le “Contrat social”(1762). Au fil des années et avec l’avancée des progrès concernant le fonctionnement de l’être humain des psychologues ont mis en place une technique afin d’améliorer la relation avec ces malades “l’obéissance” afin de pouvoir le réinsérer dans la société actuelle.
Cependant la folie reste néanmoins une faute qu’il va falloir corriger. On commence d’abord par classer les maladies en fonction des symptômes, puis on utilise des végétaux et minéraux afin de guérir la maladie au fur et à mesure (ex: Le lait de femme est bon pour toutes les affections nerveuses, L’opium calme l’agitation, les spasmes et les convulsions...), d’autres traitements plus radicaux sont aussi pratiqués tels les saignées, les purgations, la création abcès pour évacuer le mal, entre autres. Le traitement le plus couramment utilisé était la peur afin de soigner la folie car étant encore considérée comme une faute, une impureté par certains.
C’est au XIX que les grandes découvertes sur la neurologie apparaissent, on y découvre que notre cerveau est un organe très complexe qui relie chaque cellule par un système nerveux encore compliqué à définir, la maladie mentale a trouvé sa cause mais reste encore assez flou.
Les traitements vont aussi évoluer les asiles ne sont pas que des lieux d’isolement mais aussi de soins il en découlera un aspect thérapeutique car certains médecins philosophe restent persuadés qu’il y a une raison moral à cette folie. C’est pour cela que les médecins présents dans les asiles sont chargés du traitement moral.
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