Concepts de base en psychologie

1. Qui est le précurseur de la psychanalyse ?

Sigmund FREUD, né en 1856 à FREIBERG en est le précurseur. A ses débuts, il exerçait en tant que neurologue et soignait ses malades souffrant d’hystérie par le biais de l’hypnose  

1. Quel est l’objectif de psychanalyse ?

L’objectif de la psychanalyse est : après l’étude approfondie du fonctionnement psychologique d’une personne d’en faire ressortir au niveau conscient les conflits et troubles qui seraient enfouis. Et de par la parole libérer la personne de ce qui l’empêche de vivre.

1. Donnez des exemples de souvenirs consciemment oubliés par des patients dont l’état nécessiterait d’envisager une psychanalyse. (Par exemple, des patients veulent volontairement « oublier » ou « refouler » des faits dramatiques qu’ils ont vécus durant leur enfance.)

Une personne ayant subi des violences physiques ou morales au cours de son enfance peut refouler ces faits dans son inconscient. De même que la peur de l’obscurité, le décès d’un proche, la peur des chiens, peuvent être source d’enfouissement.

1. Que peuvent révéler les lapsus et autres actes manqués ?

Ils peuvent révéler des choses « vraies » qui franchissent la barrière de notre inconscient, et peuvent être en quelque sorte des désirs inconscients.

1. Définissez, en les comparant, le sadisme et le masochisme.

Le sadisme correspond à des actes dont le but est d’infliger des douleurs à une autre personne. Le masochisme peut être inversement le fait de rechercher de la douleur ou de l’humiliation par un partenaire.

1. Définissez les instances des deux topiques psychiques.

• La première topique apparait en 1900 et comprend trois systèmes, le conscient, l’inconscient et le préconscient
• La seconde à partir de 1920 Freud revoit sa première cartographie et divise l’appareil psychique en 3 instances différentes : Le ça – le Moi – le Surmoi.  

Le ça se situe dans l’inconscient, pôle pulsionnel des refoulements, recherche du plaisir en dépit des interdits. Il est le réservoir des pulsions « libido » dans lesquelles vont puiser le surmoi et le moi. Les forces pulsionnelles du ça n’ont pas d’autre but que d’obtenir leur satisfaction.

De ce point de départ de la vie psychique, émergent, s’enrichissent et s’organisent en un parcours progressif et continu le moi et surmoi.

Le Moi   peut se situer dans le courant de l’inconscient et du conscient. Il obéit au principe de réalité, il est l’intermédiaire à ces 3 instances et structure la vie psychique. Si le moi échoue, une névrose s’installera

Le Surmoi   en partie dans l’inconscient et le conscient issu du complexe d’ŒDIPE est l’héritier de l’autorité parentale et des apprentissages durant les années d’enfance. Il censure, il représente la loi intérieure et fait office du juge permanent du Moi.

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