Base de la psychologie

PSYCHOLOGIE GENERALE

1. L’introspection est l’analyse de notre vie intérieure, de notre conscience c’est se regarde soi-même.

Le principal inconvénient de l’introspection ne réalise pas les conditions d’une bonne observation, pour qu’une observation exacte soit possible, il faut que le sujet qui observe et le sujet à observer soient bien distincts, l’individu ne pouvant se diviser en deux.

Ainsi on ne pourrait accéder aux fonctions intellectuelles supérieures qui sont le jugement et le raisonnement. L’exercice de ces opérations mobilise la pensée et n’est plus disponible pour le travail intellectuel d’observation.

1. La conjecture est la supposition fondée sur des probabilités, mais qui n’est pas contrôlée par des faits, elle est fondée sur les apparences.

Ainsi lorsque nous essayons de comprendre autrui et que nous ne distinguons que des facteurs externes, (nous n’avons jamais réellement accès à sa conscience) nous analysons par conjectures, par suppositions ces états de consciences.

1. On dit que le souvenir est à la fois plus riche parce qu’il est vécu ultérieurement il se projette sur le passé et en modifie le sens et plus pauvre parce qu’il se schématise il perd toujours un peu de la précision et de la couleur du présent.

1.  L’analogie est le fait de comprendre par comparaison, par ressemblance autrui.

Par exemple je comprends que mon ami est bouleversé, car lorsque je suis bouleversé moi aussi je me trouve dans le même état émotionnel. Je le comprends par analogie et grâce à mes propres expériences.

De la même façon je peux comprendre et interpréter le langage de l’autre, j’ai appris que quand quelqu’un parle fort, que son visage est rouge il est en colère.

Je comprends par analogie, le comportement d’autrui, ses gestes et paroles l’état de conscience qui correspond.

1. Pour Scheler la vraie pitié est la sympathie authentique, on parle de compréhension de l’autre.

Je reconnais la tristesse, mais je ne la ressens pas et c’est précisément parce que je ne suis pas triste moi-même. Sinon je serais moi-même objet de tristesse et non conscience compatissante, je comprends bien plus que je n’éprouve.

1. Max Scheler a une théorie avec laquelle je suis d’accord. Il différencie la compassion de la contagion. Chaque émotion est propre à chacun et chaque personne vit une émotion de façon différente. Si je parle avec une personne triste, cela ne veut pas dire que je serais triste à mon tour, si je suis moi-même heureuse.

Si une personne baille je sais qu’elle est fatiguée car quand je suis fatiguée je baille, je comprends plus que j’éprouve.

On peut donc comprendre un comportement sans le ressentir. De même il y a des états émotionnels que je ne peux pas comprendre si je n’y ai pas été confronté.

1. Watson compare l’homme à l’animal.

Il fait cette comparaison car il veut démontrer un aspect de la psychologie d’un point de vue purement scientifique avec des données quantifiables et mesurables. Ici l’introspection n’a pas sa place et pour lui elle ne saurait expliquer la psychologie.

Il espère donc prédire le comportement humain comme il le ferait pour un animal.

Je trouve la théorie de Watson sur la psychologie du comportement intéressante. Je comprends son approche scientifique car il est vrai que nous sommes un corps qui interagit tout sa vie avec des stimuli externe à lui et la réponse à ces stimuli et le reflexe.

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