La politique dans le gouvernement représentatif

La politique dans le gouvernement représentatif

Locke : liberté

Hobbes : sécurité

Dans le libéralisme, distinction entre l’état et la société.

1. La politique « par le haut »

Renvoie à la pratique politique des élus cad les acteurs qui disposent de la légitimité dans ce système de gouvernement

1. Syntaxe et grammaire politiques

1. Clivages et organisations politiques

Les clivages organisent le système représentatif

Selon WEBER, les partis politiques sont des enfants de la démocratie, ce qui distingue la démocratie libérale. Les partis politiques sont les produits des clivages sociaux. Selon Lipset, Stern et rokkam ils sont né de la révolution nationale et de la révolution industrielle.

• Avec la révolution nationale, clivage état/église et centre/périphérie. Des parties politiques qui défendent la laïcité. Va produire d’autres politiques : chrétien. Des parties politiques pour le centralisme et d’autre qui défendent la région.
• Avec la révolution industrielle, clivage bourgeois/travailleurs et entre élite rurale/élite urbaine. PC et PS né avec le travail, parti travailliste.

EELV né à part.

Parti politique : def canonique de La palombara et Weiner→critères

• Le parti doit être une organisation collective et durable
• Le parti doit être présent sur tout le territoire (section et fédération)
• La volonté explicite d’accéder au pouvoir
• Le soutien populaire auprès des électeurs

➔Un parti est une organisation durable implanté sur l’ensemble du territoire dont l’objectif est d’accéder au pouvoir grâce à un soutien populaire.

 Les fonctions du parti politiques : 2 types de fonctions

• Fonctions manifestes :

-Programmatique par rapport à une idéologie. Permet de circonscrire le débat politique et permet aux électeurs de se repérer

-Sélection : sélectionne des professionnel de la politique en vue d’accéder au poste politique

-Encadrement : encadrer ses élus qui se reconnaissent par rapport à un parti politique

• Fonctions latentes :

-Intégration sociale : intégrer les individus dans la société par rapport à l’idéologie qu’il porte

-Tribunitienne : représente des personnes qui sont exclus ou se sentent exclus de la vie politique.

DUVERGER différencie les partis de masse et les partis de cadre

Partis de masse : ex : PS, PC : parti fortement organisé dont le but est d’avoir le maximum d’électeurs. Les idées et l’idéologie politique ne sont pas central

Parti de cadre : défendre un programme ou une idéologie.

Avec la fin des idéologies, les partis politiques ont tendance à se ressembler au point de devenir « des partis attrapes tout » Otto KITCHHEIMER : le but n’est pas de transmettre une idéologie mais de rassembler le maximum d’électeur. Dans ce type de parti, la personnalité du leader compte plus que le programme.  

Les partis politiques auront tendance à se ressembler.

L’existence des partis politiques dans les démocraties détermine le système politique.

Dans les systèmes au SUM1T favorise le système bipartisan et un système multipartisan dépendant des uns des autres. Dans le système proportionnel favorise un système multipartisan avec une fragmentation parlementaire. Possible si coalition à l’assemblée.

Les régimes politiques démocratiques et autoritaires se différencient par la présence de partis politiques.

1. La professionnalisation de la politique

La figure du professionnel de la politique moderne apparait à la fin du XIXe siècle. Emergence liée à l’apparition d’une sphère politique autonome, à l’intensification de la concurrence électorale et de la lutte politique et de l’irruption de nouveaux acteurs dans le jeu politique.

Traditionnellement, les acteurs de la vie politique se comptait parmi les notables, ils constituent les élites traditionnelles dominantes dans le cadre du suffrage censitaire. Ne disparaissent pas avec le suffrage universel mais tente de s’y adapter. Terme de notable désigne un ensemble d’agent sociaux dont le pouvoir ne résulte pas seulement de l’élection ou du moins que l’élection est déjà donnée conditionné par un ensemble de situation lié à la naissance, a la fortune ou a la capacité et qui cumule plusieurs de ces éléments.

L’archétype du notable sur le plan sociologique est : l’aristocrate propriétaire foncier monarchiste ou légitimiste. Ils fondent leur autorité et leur légitimité politique sur leur autorité sociale cad sur les ressources qu’ils tirent de leur statut social. Ces ressources sont l’estime social et la notoriété dont ils jouissent dans leur territoire. Ils sont souvent issus de famille ancienne attaché à un lieu.

Le pouvoir politique des notables est le prolongement de leur pouvoir social, ils font de la politique en amateur, ils ne sont pas des professionnels de la politique. Ils ne tirent pas de la politique un revenu et la politique ne constitue pas leur revenu principal.

A partir du XIXe siècle, de nouveau acteurs politique considéré par Michel Offerlé par les nouveaux entrepreneur politique vont concurrencer les notables. Ils vont vivre de la politique et pour la politique. La politique devient une activité à temps plein. L’activité politique ne se fait pas à travers l’encrage local, non plus par l’appartenance à une famille, se fait plutôt à travers un certain nombre d’idées (=les programmes).

Ont imposé une lutte qui se fait à travers des idées. La politique dans les démocraties modernes se professionnalise et devient une activité indépendante ou autonome.

Le professionnel de la politique est celui qui fait de la politique à temps plein (il en fait son métier), celui qui tire ses revenus de l’activité politique, celui formé pour faire de la politique. La politique devient une vocation. Le propos de weber « vivre de la politique, pour la politique » la politique comme vocation.

Ce que l’on appelle l’école du pouvoir comme l’ENA, sciences po ou polytechnique forment des hommes politiques, dont la vocation est de faire de la politique leur métier et de la faire à temps plein. Ce qui distingue la pratique classique et moderne de la politique est ce que nomme la sciences politique la « professionnalisation de la politique ». C’est un processus et non une substance par le biais duquel l’homme politique acquiert les compétences liées à la politique ainsi que les ressources nécessaires à la politique.

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