Aux origines du pouvoir
Cours : Aux origines du pouvoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar liisacy • 23 Octobre 2018 • Cours • 1 043 Mots (5 Pages) • 621 Vues
Spécisme (considérer que l’espece humaine est supérieur aux espèces animales). Idée qui fait de plus en plus débat.
Séance 1 : Aux origines du pouvoir
Introduction : L’anthropologie ou l’étude des sociétés « primitives » ou « archaïques »
Anthropologie ; c’est une science sociale qui s’intéresse aux différentes communautés humaines. Elle observer la diversité et l’unité humaine. L’anthropologie sociale étudie l’homme en société. C’est une science universelle.
Ces derniers s’installent dans des sociétés, car selon eux, il n’y a pas d’autres moyens pour les comprendre et vivre avec leurs membres
Nous allons nous intéresser aux sociétés extra-occidentales car celles-ci s’opposent à notre société. Ici en particulier des tribus Guaranis.
Pierre Clastres a écrit La société contre l’Etat (1974). Il était spécialiste de tribus indiennes d’Amérique du Sud. Il a proposé une première définition de ce qu’est le pouvoir. Il est parti de la façon dont ses collègues définissent la société, plutôt de manière ethnocentrique. L’ethnocentrisme est la façon de comprendre le monde mais à travers le prisme de sa propre ethnie. L’ethnocentrisme est de penser que sa forme de société est la forme idéale, et que l’on considère les autres comme incomplètes. On retrouve l’ethnocentrisme dans notre société, dans pleins de sujets, par exemple le féminisme. Sarkozy avait fait un discourt avec une réflexion ethnocentrique en disant que l’Afrique entre dans l’histoire.
Pierre Clastres était contre la position ethnocentriste qui définit les sociétés primitives comme des sociétés incomplètes : sans écriture, sans histoire et sans Etat.
Pierre Clastres montre qu’il n’y a pas qu’une forme de pouvoir particulière. L’Etat n’est qu’une forme particulière de pouvoir, celle qui repose sur le principe de la contrainte institutionnalisée ou monopole de la forme légitime (pouvoir coercitif).
Forme de pouvoir non coercive (qui ne fait pas usage de la force) /forme de pouvoir coercive (usage de la force).
En effet, il existe des sociétés sans Etat ou organisation politique, mais toutefois pas sans pouvoirs. Il y a bel et bien des sociétés où le pouvoir s’exprime hors de toutes contraintes, coercition, mais il n’y a pas de société sans pouvoir.
- Les sociétés primitives : des sociétés égalitaires
Economiquement, les sociétés primitives son des économies de subsistance (ils ne produisent pas de surplus économique). C’est-à-dire qu’elles ne produisent que ce dont elles ont besoin. Au premier abord, on pourrait penser ça. Cependant, ci c’était le cas, les indiens devraient passer leur temps à chercher ce dont ils ont besoin. Or les indiens passent l’essentiel de leur temps à des activité de pur loisir, et ne font que très pu travailler. Les hommes ont pour fonction de défricher la terre, et la terre sera cultivé par les femmes (tribus guarani), le reste du temps ils font de la chasse, pêche, la fête, la guerre...
Clastres s’est posé la question, pourquoi les indiens devraient plus travailler ? Ils n’en ont pas besoin donc ils ne le font pas. Les autres anthropologues occidentaux e ont déduit qu’ils sont paresseux, mais pourquoi auraient t’ils besoin de produire plus que ce dont ils ont besoin ?
Comme ils n’ont pas de contraintes les uns sur les autres, ils se contentent du nécessaire.
Clastres se rend compte que tous les membres du groupe sont rigoureusement égaux. Aucun n’exerce une autorité sur les autres. Il y a le principe des rites d’initiation (épreuve physique que subissent tous les garçons à la puberté, et pour les filles aussi, qui débouche sur des sévices corporels. Ils tiennent à le subir. Il est inconcevable pour un membre de la tribu de ne pas subir ce rite (qui est douloureux). De ces rites d’initiation, il reste des marques, tout le monde les a, tous ont souffert. C’est une façon de dire la loi sans l’écrire.
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