Ouïghours: Quelles sont les réactions à l’échelle international ?

Quelles sont les réactions à l’échelle international ?

• ETATS

On constate que les réactions à l’échelle international sur le tragique destin des Ouïghours se font plutôt rare. En effet, la Chine constitue un levier économique majeur pour de nombreuses régions du monde et elle n’hésite pas à mettre cet argument en avant pour faire taire certains pays sur la question des Ouighours.

Cependant certains Etats n’hésitent pas à dénoncer la répression Chinoise envers la population autochtone turcophone et musulmane du Xinjiang. Sous l’impulsion du Royaume-Unis et des Etats-Unis, 23 pays ont alors critiqué le manque de liberté culturelle, religieuse ainsi que la persécution envers les Ouïghours. Dans la même optique, 22 pays essentiellement des pays Européens ont demandé à la Chine de cesser le travail forcé et la détention arbitraire de l’ethnie minoritaire des Ouïghours. Plus récemment les membres de l’Union Européenne ont décidé des sanctions contre l’Etat Chinois. Des hommes politiques Chinois ont alors reçu l’interdiction de se rendre en Europe et leurs avoirs détenue dans l’UE gelé.  Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada se sont alignés sur la position Européenne et les USA ont établi de nombreuses sanctions économiques contre la Chine, notamment le blocage de l’importation des produits de la région.

Face à cette dénonciation notamment de la part des Occidentaux, la Chine est sujet a de nombreux encouragements et soutient de plus de 54 Etats ont complimenté la politique menée par Pékin dans la région du Xinjiang. Ces Etats menés par la Biélorussie sont majoritairement dépendant des investissements Chinois et nombreux sont situés sur le continent Africains. L’Etat Chinois a également rappliqué et jugé ces mesures inacceptables. Elle a au préalable menacé les Etats ayant dénoncé sa politique puis a établi des sanctions en retour tel que l’interdiction des responsables diplomatique.

Un bras de fer qui empoisonne les relations internationales entre les pays occidentaux et la Chine accompagné de ses fervent défenseurs semble alors lancé. Bien qu’elle ait dénoncé ces crimes, l’ONU parait impuissante. Elle est divisée entre les deux camps et les discussions concernant les Ouïghours se heurtent systématiquement au refus de la Chine possédant le droit de véto.  On assiste alors à une opposition ouverte entre les deux camps comme durant la guerre froide qui empêche l’ONU punir cette violation des droits de l’homme.

Il apparait alors nécessaire de multiplier les sanctions et de faire prendre conscience à tous les Etats de la gravité des faits. Malheureusement ces derniers ont souvent tendance à privilégier l’aspect financier aux droits humains.  

• FTN

Les grandes firmes transnationales sont également nombreuses à être concerné par le travail forcé des Ouïghours. Les entreprises Apple, Huawei, Nike, Amazon ou encore Zara se fournirait dans cette zone et profiterait de prix très bas.  Les liens entre les grandes firmes transnationales et les camps de travail restent encore flous.

Néanmoins les acheteurs de ces grandes marques exigent des réponses et demande à des enseignes de boycotter la région. L’enseigne H&M a alors suspendu sa collaboration avec des producteurs et fabricants du Xinjiang ce qui lui a valu un boycott des plateformes Chinoise.

Le combat semble alors loin d’être terminé dans un monde ou la recherche du profit semble dominer. Des politiques tel que Raphael Glucksmann tente de donner de la visibilité sur le sort des Ouïghours et les citoyens sont de plus en plus nombreux à dénoncer les pratiques du gouvernement Chinois. Cette impulsion et cette indignation permettra peut-être à la communauté internationale de faire bouger les choses.

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