La Raison Doit-elle Guider Nos Actions
Recherche de Documents : La Raison Doit-elle Guider Nos Actions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilyessou • 10 Novembre 2011 • 792 Mots (4 Pages) • 1 798 Vues
Acte 2: Recueil des impôts et plainte des paysans
Scène 1: Les paysans dans leur maisonnette, en matinée.
George, en se réveillant, baille : Oaaahhh! Quelle magnifique journée! N'est-tu pas d'accord avec moi Marie?
Marie: Hmm, je ne penserais pas comme toi George. Ne sais-tu pas quel jour sommes-nous aujourd'hui?
George, réfléchissant: Ne me dis pas que c'est aujourd'hui que le percepteur d'impôts passe chercher sa part et celle du roi!?!
Marie: Eh bien oui mon cher, malheureusement, c'est bien aujourd'hui!
George: Maudit soit ce roi et ses serviteurs!
Marie: Ne t'inquiète pas George, puisque ce jour pourrait bien être le dernier où Louis XVI récoltera ses impôts.
George, curieux: Ah oui. Comment cela?
Marie, souriant: D'après les rumeurs qui courent, il pourrait y survenir une sorte de révolution. Te rend-tu compte? Notre situation pourrait alors s'améliorer.
George, très content: Ma foi, je n'en revient point. Cette nouvelle que tu viens à l'instant de m'annoncer me redonne le goût de vivre. Viens que je te serre dans mes bras!
Marie, rigolant: Haha, pas la peine George! De toute manière, ce n'est pas sûr, ce n'est qu'une possibilité. Et puis, il faut aussi se préparer à recevoir le percepteur d'impôts, qui sera accompagné d'un garde qui m'a l'air très bizarre. Allez viens, j'aurais besoin de ton aide.
George: Tu as bien raison, nous devons nous préparer!
Scène 2: Les paysans, le percepteur d'impôts et le soldat royal. Dans leur maisonnette, le soir.
George, tout paniqué: Marie, je pense que nous avons un très gros problème: comment payerons-nous notre part, nous n'avons plus rien, regarde où nous a mené cette crise!
Marie, rassurante: Calme-toi George! Quand j'étais encore une petite fille, mes parents avaient souvent ce problème et c'est pour cette raison qu'ils m'ont suggéré ,avant que l'on vive ensemble, de toujours mettre des choses de côté, au cas où on aurait ce type de problème.
George, intrigué: Alors, tu as mis des choses de côté?
Marie: Oui.
George: Mais comment a-tu fait sans que je ne m'en aperçoive?
Marie: Avant cette crise, tu travaillais du matin au soir George et quand tu revenais du champ, tu rapportais tout ce que tu pouvais: blé, lait, patates... Je me suis alors dit que je vais cacher un peu de tout, sans que tu réalise évidement, et pendant que tu étais parti le lendemain, j'allai en ville pour les vendre et ainsi gagner quelques écus.
George, respirant profondément: Voilà que tu me rassure. Toutefois, un autre problème persiste: nous devons donner au minimum vingt-cinq écus. Combien en avons-nous?
Marie: Eh bien dans ce cas, nous sommes sauvés: nous en avons justement
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