La mondialisation, théories, enjeux et débats

Ramatoulaye Sy                                                                             POM2002-20

SYXR14609300                                                                                     28 Novembre 2017

Référence :

DE SENARCLENS Pierre (2005), La mondialisation : théories, enjeux et débats. Paris, Armand Colin (4e édition) : 169-206 [chapitre 6 « Mondialisation et conflits armés »].

Problématique :

La mondialisation a été l'objet au cours des dernières années de débats et d'analyses sans cesse renouvelés. Ce chaos entre les autres sphères ouvre de nouveaux champs de recherches sur les conflits et remet sur la table la question de l’ethnicité.

Thèse :

La prolifération de nouveaux conflits armés échappe au cadre traditionnel de la politique internationale.  À cet effet, De Senarclens montre que le processus de mondialisation qui en découle a la faculté de provoquer des replis identitaires.

Arguments :

1. L’auteur met en exergue le fait que l’autorité des États repose autant sur leur capacité d’assurer un ordre politique interne stable que sur leur aptitude à établir des rapports de coopération internationale assurant ces bienfaits et garantissant leur sécurité. Toutefois les conflits et le recours aux armes sont aussi des sources de régulation sociale.

Cependant aujourd’hui, on évoque un monde unipolaire qui ne peut en aucun cas expliquer ces rapports de puissance conflictuels et ces guerres à l’ère de la mondialisation.

D’un autre côté, ces pays industrialisés s’engagent parfois dans des « conflits asymétriques » à savoir contre des ennemis beaucoup plus faibles qui, d’autant plus que l’appui des armes les plus sophistiquées s’avère souvent insuffisant pour mâter des mouvements insurrectionnels ou à l’encontre de mouvements terroristes.

1. Les violences ethniques sont toujours d’actualité et constituent un défi de sécurité très difficile à gérer. Ces groupes ethniques se définissent aussi bien « par des attaches semblables, des traits physiques et des liens de parenté » que « des types d’activités économiques et des statuts sociaux ». Cependant l’auteur mentionne les travaux de Freud sur la psychanalyse pour analyser l’ethno nationalisme. Selon lui, on ne peut dissocier la question de l’ordre de ses dimensions émotionnelles. On peut dès lors affirmer que l’ethno nationalisme n’est qu’une expression particulière d’une identité collective qui aurait pu prendre des formes différentes.

Conclusion :

L'auteur nous montre les conséquences sociales et culturelles de la mondialisation en donnant des indications pour essayer de comprendre d'où provient l'insécurité internationale et la violence qui se trouve l'intérieur des États. Il montre comment la mondialisation est bénéfique pour certains pays et désavantageux pour d'autres. Donc ici, la mondialisation accélère certains éléments à savoir les guerres civiles, le terrorisme mais aussi les ethno nationalismes.

Critique :

L'auteur tout au long de son développement nous montre les conditions dans lesquelles les états vivent sous le règne de la mondialisation. Il dresse un portrait des états fragiles et solides dans une mondialisation qui est perturbée par diverses conflits armés. Toutefois, le monde est constitué de peuples et de communauté  ayant des visions, des cultures très divergentes, alors comment peut on se lancer dans une mondialisation dont on est sûr qu'on ne peut échapper aux conflits? Et il faudra également noter l'apparition des inégalités sociales avec la domination sans partage (hégémonie).

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