Besoins Et Enjeux Du Rire

Synthèse

Le rire est un facteur important pour l’Homme, puisqu’il l aide à supporter les difficultés de la vie, et contribue à la rendre moins stressante.

Marcel PAGNOL dans «Le Schpountz», nous parle au travers des personnages de Françoise et d’Irénée du bien que le rire fait à l’être humain. Le rire suscite donc un vrai «besoin» chez l’ensemble des individus de notre société particulièrement pendant les périodes ou la conjoncture est mauvaise, c’est ce que nous montre Nathalie SIMON dans son article «De Gad Elmaleh à Florence Foresti, le rire fait recette. Dans son livre «De quoi rions-nous? Notre société et ses comiques», Olivier MONGIN, nous explique ce qui caractérise le rire à notre époque. Enfin l’affiche du film «Bienvenue chez les Ch’tis», nous montre finalement que durant l’espace d’une heure et demie, le spectateur peut oublier ses tracas habituels, en témoigne ses vingt millions d’entrées recensées.

A partir de ce corpus on peut se demander pourquoi l’Homme a-t-il cette nécessitée de rire? Et, comment ce besoin est-il transmis, et quels sont les enjeux du rire?

L'Homme doit avoir la possibilité de s’évader temporairement du monde dans lequel il vit, d’autant plus, lorsque les temps sont durs, dans le film «Bienvenu chez les Ch’tis», on voit cette idée mise en œuvre, avec un nombre record d’entrées pour un film français, il montre tout simple que les individus cherchaient finalement à oublier qu’ils étaient plongés dans une période de crise, puisque c’est en 2008 (date à laquelle la comédie est sortie) ou la situation économique était désastreuse pour l’ensemble des pays du monde. On voit donc que l’Homme à donc ce besoin de se divertir pour occulter les aléas de la vie, ainsi dans l’article de Nathalie SIMON, cette hypothèse est retranscrite, puisque l’on voit bien que depuis les années 2000, on voit une forte croissance du nombre de comiques faisant des one man show, en outre Gad ELMALEH ou encore Florence FORESTI profite de cette période pour remplir leurs salles, avec pas moins de 1,5 millions de spectateurs pour le premier, là encore on ressent la nécessite des Hommes à se réfugier dans le rire pendant les périodes de crise comme le relate Dominique Farrugia. Il n’y a pas qu’a notre époque ou cet échappatoire était proposer aux individus, en effet dans «le Schpountz» datant de 1938, période de crise et d’avant guerre, on voit les personnages de cette comédie parler de l’attente du spectateur lorsqu’il regarde une comédie, autrement dit il veut sortir un instant de sa vie actuelle ce qui modifie ainsi sa perception sur les autres, en effet il a un sentiment de supériorité lorsqu’il est plongé dans cet état de rire.

On sait que, ce qui fait le succès d’une comédie, c’est que bien souvent les personnages se mettent en situation d’infériorité par rapport à leur public. Dans «le Schpountz» Irénée reprend cette idée, puisque selon elle, les acteurs sont volontairement enlaidis de manière à ce que ceux qui les regardent se sentent meilleurs. A l’heure actuelle cette manière est encore employée, en effet certains artistes modernes en on fait une marque de fabrique, comme c’est le cas de Jean Marie Bigard qui n’hésite pas à se mettre dans des postures plutôt ridicule dans ses DVD, cela conforte le spectateur dans l’idée qu’il est supérieur. Dans le film «Bienvenue chez les Ch’tis», Danny Boon utilisent finalement l’ensemble des préjugés que les individus ont par rapport aux habitants du Nord, ce qui met finalement le spectateur dans une situation beaucoup plus favorable que ces derniers.

Ce que l’on peut retenir c’est que lorsqu’il rit, l’Homme est dans un état lui permettant en outre de se reconsidérer et de se dire qu’il y a finalement pire que lui, cependant cet état un également un moyen pour lui d’oublier qu’il sait qu’il est mortel.

Contrairement aux autres êtres vivants, l’Homme est conscient qu’il mourra un jour, c’est lune des raisons qui expliquent qu’il a cette nécessité de rire le plus souvent qu’il le peut, dans le «Schpountz» on voit bien cette idée, puisque l’expression «bête» est citée à multiples

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