Le panafricanisme, ses limites face aux enjeux de la mondialisation.
Analyse sectorielle : Le panafricanisme, ses limites face aux enjeux de la mondialisation.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alimi Maoudé • 11 Novembre 2018 • Analyse sectorielle • 795 Mots (4 Pages) • 1 308 Vues
République du Bénin[pic 1][pic 2]
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Université d’Abomey-Calavi
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Faculté de Droit et de Science Politique
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École doctorale des sciences juridiques, politiques et administratives
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Centre d’Études Sociologiques et de Science Politique
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[pic 3]
Master en Science Politique Fondamentale
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Discipline
Sociologie des Relations Interétatiques Africaines[pic 4]
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Chargé de cours :
Dr Corneille ZANNOU
Auditeur
Alimi Yao MAOUDE KASSIMOU
Année Académique 2017-2018
PLAN
INTRODUCTION
- Le formatage des idées par le système de formation des cadres
- La substitution de la problématique de l’intégration à celle du panafricanisme
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le panafricanisme s’étend du retour de Nkrumah en Afrique en 1947 à la formation de l’OUA en 1963. Il désigne l’ensemble des théories, idéologies et pratiques qui partagent deux paradigmes fondamentaux. Il faut entre autres conditions que le continent et ses îles deviennent très rapidement le territoire de peuples unis dans un Etat-Afrique qui leur assure sécurité économique et politique extérieure, et développement socio-économique. L’hypothèse étant que la balkanisation en cinquante-trois (53) Etats, dont les rapports sont potentiellement conflictuels ou manipulables par les intérêts anti-panafricanistes, sont de nature à dévier ou à bloquer les efforts pour sortir de la grande crise qui dure depuis la première phase de la mondialisation capitaliste au 16ème siècle. Le temps travaille contre la formation de cet Etat ; plus il passe, plus les consciences nationales se cristallisent dans la balkanisation, les intérêts étrangers prenant plus de place dans les habitudes. On devient alors septique quant à la consolidation d’une Afrique unie. Jusqu’où iront les idiologies panafricanistes ? Pour répondre à cette question, dans une première partie nous aborderons la question du formatage des idées par le système de formation des cadres (I) et dans une deuxième partie montrerons qu’il est indispensable de substituer la problématique de l’intégration à celle du panafricanisme (II).
- Le formatage des idées par le système de formation des cadres
L’un des reproches faits couramment aux systèmes de formation professionnelle des pays en développement de l’Afrique, pour ne pas dire « en quête d’émergence », est de produire des diplômés peu ou pas qualifiés, mais surtout inadaptés au contexte africain. Les causes de l’échec sont multiples : absence de planification, de relations véritables entre l’école et l’entreprise, de moyens, de politique cohérente et lisible, de volonté en dépit des discours séduisants, de compétences véritables des acteurs…
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