Les Limites De La Mondialisation A Singapour
Mémoire : Les Limites De La Mondialisation A Singapour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dwayne • 9 Avril 2014 • 1 353 Mots (6 Pages) • 1 495 Vues
les revers de la mondialisation à Singapour :
A) Insécurité maritime
Le détroit de Malacca est l'une des plus importantes voies de navigation au monde, et connaît un trafic équivalent à celui du canal de Suez. Il constitue l'une des principales voies de passage entre l'océan Indien et l'océan Pacifique, reliant quatre des pays les plus peuplés au monde : l'Inde, l'Indonésie, le Japon et la Chine. Quelques chiffres en témoignent :
plus de 50 000 navires l'empruntent chaque année ;
entre 20 et 25 % du transport maritime mondial y passe chaque année ;
la moitié du commerce maritime de pétrole y transite (plus de 11 millions de barils en 2003, soit 1 700 000 m³), et ce trafic est en constante augmentation, suivant la croissance économique chinoise.
Cet important trafic et son étroitesse en ont fait une zone privilégiée pour la piraterie et une cible potentielle du terrorisme. La piraterie est devenue un problème majeur depuis une décennie, le nombre d'attaques passant de 25 en 1994 à 220 en 2000, avant de redescendre à 150 en 2003, soit le tiers de la piraterie mondiale. On estime qu'en 2004, le record de l'année 2000 devrait être rejoint. Certains spécialistes estiment que seule une moitié des attaques fait l'objet d'un rapport. Les marines malaisienne, indonésienne et singapourienne ont augmenté leurs patrouilles à partir de juillet 2004 mais la géographie du détroit le rend quasiment impossible à sécuriser : il sépare la Malaisie de l'Indonésie, connues pour entretenir des relations houleuses, ce qui complique encore un peu plus les questions de sécurité. Selon l'organisation maritime internationale (OMI), 135 navires ont été attaqués, 44 saisis et 600 marins pris en otage et échangés contre rançon en 2008. Large de 320 km à son embouchure septentrionale, le détroit se resserre jusqu'à 2,8 km vers son extrémité méridionale. Il est émaillé de centaines d'îles inhabitées envahies par des mangroves qui offrent un nombre infini de cachettes à toutes sortes de criminels.
B) Un modèle démocratique et social autoritaire :
Absence de liberté d’expression, non séparation des pouvoirs, censure de la presse, répression des grèves, peine de mort,… Malgré sa réussite économique, l’Occident n’a pas à rougir de la comparaison avec Singapour. Les singapouriens sont élevés dans un régime autoritaire et ne développent aucune capacité de critique. Si le pays fait mine d’être multiculturel, les communautés restent très cloisonnées. Les médias, sans exception, sont poursuivis en justice pour diffamation s’ils critiquent le gouvernement. Les journalistes s’autocensurent donc la plupart du temps. Les scènes moralement douteuses dans les films se voient censurées.
Il faut ne pas croire à la magie du modèle économique de Singapour non plus. Sa richesse repose sur le travail qui reste acharné des habitants, dont un tiers est immigré. Les ouvriers et domestiques (les "maids") en majorité originaires d’Inde, du Bengladesh et des Philippines représentent une force de travail largement exploitée.
De manière assez surprenante, Singapour combine une fructueuse économie de marché et une industrialisation étatique. L’ile pratique un paternalisme, subventionnant l’épargne, taxant lourdement l’alcool et infligeant des amendes pour de mauvaises conduites (comme cracher, vendre des chewing gums, internet est très surveiller c’est un intra net plutôt qu’un internet). Une île donc où on paye une amende si l’on crache par terre. Une île où il faut une autorisation pour prendre une photo dans une station de métro. Mais ces lois sont également pour sanctionner les européens qui viennent sur l’ile , en effet Singapour est héritière de la grande majorité des pays d’asie qui vivent selon des codes , des convenances que l’on se doit de respecter en toute circonstance et que la plupart des occidentaux ne respectent pas .
Les lois sur le comportement social sont réputées très strictes (certains disent que « Tout ce qui est amusant est interdit à Singapour »). Le maintien de l'ordre est assuré par un corps de police dont la plus grande partie des membres agit en civil, permettant ainsi de surveiller toute entorse à la loi de manière plus efficace. La législation est d’ailleurs appliquée strictement tant aux nationaux qu’aux étrangers.
Ainsi, le taux de criminalité de Singapour figure parmi les plus bas
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