Introduction aux acteurs émergents des relations internationales
Fiche de lecture : Introduction aux acteurs émergents des relations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fariss • 25 Octobre 2018 • Fiche de lecture • 1 051 Mots (5 Pages) • 939 Vues
Les RI ne se limitent plus aux rapports entre Etats, aux rapports entre Etats et OI. Les Etats restent certes les acteurs principaux du système complexe et d’interdépendance (société internationale).
Toutefois, ce système a beaucoup évolué depuis 1945. Il existe aujourd’hui des courants, des transactions, des flux et des réseaux qui échappent au contrôle des gouvernements et qui traversent des frontières.
L’irruption des ANE sur la scène internationale qui fait l’objet d’une vaste littérature sur laquelle nous ne pouvons revenir. Nous nous concentrerons ici sur les effets de leurs actions sur l’ordre international.
La thèse est connue avec des moyens d’actions sans cesse performants, les ANE ou du moins leurs actions, remettent de plus en plus en cause la capacité de l’Etat à susciter l’allégeance de ses citoyens et à contrôler efficacement leur relation avec d’autres Etats.
L’appellation générale ANE, recouvre une réalité multiple allant des firmes aisément identifiables jusqu’aux pirates informatiques (hacker) qui agissent seuls secrètement et avec peu de moyens. Le premier appartient au groupement organisé en entreprise défini par Max Weber comme « sociation comportant une direction administrative à caractère continu, agissant en finalité. Il s’agit des firmes, des ONG…
Il est facilement facile d’étudier et même de contrôler les seconds. Les seconds sont des individus dont les actions sont significatives sur la scène mondiale à raison de leur caractère transnational.
Les ONE entretiennent avec les Etats les relations très diverses susceptibles de remettre en cause leur prééminence sur la scène mondiale.
Sans même évoquer le cas des entreprises publiques, il faut souligner que les firmes de s’affranchissement pas facilement du contrôle étatique. Petites et moyennes entreprises installées sur un territoire donné doivent composer avec les contraintes de leurs Etats d’origine et éventuellement celui vers lequel elles importent ou exportent.
D’autres aussi puissantes et internationales que Boeing et Airbus dépendent largement des commandes publiques souvent dictées par des considérations politiques internes et internationales.
A l’opposé, peut-être, les firmes globales sont à mesure de définir une stratégie à l’échelle planétaire. Mais ces stratégies tiennent toujours compte des avantages comparés de chaque Etat. Ces firmes sont capables dans une certaine mesure d’imposer leur choix aux Etats (surtout faibles), d’influencer leurs décisions ou de ses soustraire à leur autorité.
Il en va de même pour les ONG. Certaines sont de fait très dépendantes des Etats ou des OI qui les subventionnent. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) regroupe des sections nationales dont la présidence est assurée par des personnalités souvent issues de la haute fonction publique ou du monde politique. Ce monde d’organisation rend le CICR plus dépendant à l’égard des Etats et de fait plus prudent à l’égard d’autres Organisations humanitaires ou de développement qui ont diversifié leurs sources de financement, leur implantation et de leur recrutement, mais aussi leur terrain d’intervention.
Ces organisations du mouvement social transnational participeraient à la constitution d’une société civile globale dont le militantisme et l’influence seraient en mesure de bousculer l’ordre international notamment en imposant aux décideurs d’inscrire sur leurs agendas et dans leurs discours des questions telles que le développement durable, les droits de l’homme sans parler de l’ingérence humanitaire.
Outre leur visibilité lors de grandes conférences
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