Etude de cas sur le marché de la presse
Synthèse : Etude de cas sur le marché de la presse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chacha605 • 18 Mars 2020 • Synthèse • 4 299 Mots (18 Pages) • 733 Vues
ETUDE DE MARCHE
1.1 Concevez une fiche de présentation de votre entreprise d’accueil où figureront, la raison sociale, l’âge, le secteur d’activité, la taille (CA, effectif), le statut juridique, voire la segmentation et la stratégie suivie, ainsi que toute autre information que vous jugerez pertinente. (10 points)
Le Courrier picard est une société anonyme à conseil d’administration, au capital social de 4 405 696 euros, éditant un journal quotidien régional de la presse écrite française (PQR) diffusé en Picardie.
Le Courrier picard fait partie du groupe belge Rossel, où se trouve également La Voix du Nord (presse quotidienne régionale du Nord), Nord Littoral (quotidien local de la région de Calais) ou encore l’Union (presse quotidienne régionale implanté à Reims).
Le Courrier picard est représenté par Monsieur Jean Dominique Lavazais agissant en qualité de Directeur Général et Directeur de la publication. Son siège social est à Amiens (80000), 5 Boulevard du Port d’Aval.
Le journal comporte 7 éditions : Amiens, Nord Amiénois, Sud Amiénois, Picardie Haute Somme, Picardie Maritime, Oise et Aisne.
L’Aisne nouvelle (quatri-hebdomadaire diffusé dans l’Aisne) est une filiale du Courrier picard, tout comme Picardie Médias Publicité (régie publicitaire).
Les principaux concurrents du Courrier picard sont le Parisien qui est fortement présent dans sur le Sud de l’Oise et L’Union dans l’Aisne (présent sur le reste du territoire non occupé par l’Aisne nouvelle).
L’effectif global du Courrier picard est de 200 salariés dont 100 au siège. Les autres étant des journalistes mobiles ou des employés travaillant dans les 9 agences du Courrier picard (Beauvais, Abbeville, Roye, Noyon…).
Bien que présent sur plusieurs canaux de communication digitale (site internet premium et gratuit, réseaux sociaux, emailing, newsletter), la clientèle du Courrier picard ne correspond pas tout à fait à la cible définie à son lancement.
Sa clientèle est ainsi composée des habitants de la Picardie : les Samariens, les Oisiens (surtout ceux résident dans le nord de l’Oise) et les Axonais (principalement les Saint-Quentinois). Il n’y pas de dominante de genre (masculin/féminin). Cependant le lectorat du Courrier picard est principalement composé de personnes âgées de 60 ans et plus, suivi de la tranche d’âge 40-60 ans. Il y a ainsi un faible pourcentage de jeunes lecteurs de 20 ans et moins.
Le Courrier picard propose régulièrement des Hors-Séries, des guides et suppléments, certains étant récurrents, d’autres ponctuels. Il possède également un site internet premium réservé aux abonnés et un site internet gratuit. Ainsi, il peut proposer un abonnement au journal papier ainsi qu’au journal numérique.
Les objectifs du Courrier picard sont d’améliorer la fidélisation des clients, d’améliorer son image de marque (surtout auprès des jeunes), de conquérir de nouveaux prospects et de développer sa notoriété (notamment dans les espaces géographiques où ils ne sont pas omniprésents).
Strat dvpt ? CA ? segmentation ? historique bref ? + tout organiser
1.2 Réalisez une analyse SWOT, exhaustive, précise, documentée et synthétique de votre entreprise d’accueil. Votre analyse doit être argumentée et sourcée, une bibliographie est la bienvenue. (10 points)
A
Analyse du macro-environnement via l’analyse PESTEL
L’environnement politique
De nos jour, l’intervention d’hommes d’affaires ayant des activités en dehors des médias pose problème. L’avionneur Serge Dassault en achetant Le Figaro, les milliardaires François Pinault en achetant Le Point ou Bernard Arnault en s’emparant du quotidien économique Les Echos, puis du Parisien, font peser le soupçon sur ces journaux. Restent-ils indépendants en appartenant à des groupes industriels ayant des intérêts extérieurs à l’information ?
Il y a une crise de confiance dans la presse. En effet, les français ont tendance à penser que les journalistes ne sont ni indépendants ni honnêtes.
L’environnement économique
En vingt ans, le chiffre d’affaires du secteur de la presse écrite a fortement progressé, passant de 6,25 milliards d’euros en 1985 à 10,66 milliards d’euros en 2006. 56,1 % proviennent des ventes et 43,9 % des recettes de publicité. Ces résultats placent la presse écrite au quinzième rang environ de l’économie française.
L’encadrement réglementaire des structures économiques du secteur de la presse est particulier puisque ce sont les pouvoirs publics qui organisent les conditions d’exercices du secteur. Il bénéficie d’aides publiques importantes, justifiées en partie par le rôle de la presse au sein de la démocratie, mais aussi par les externalités positives associées à son existence (support d’informations, vecteur de construction des valeurs sociales et du débat public).
Il y a les aides directes au pluralisme, qui recouvrent, selon le titre concerné :
- L’aide aux publications nationales d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires
- L’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces
- L’aide à la presse hebdomadaire régionale et locale
Ainsi que :
- L’aide au portage de la presse qui bénéficie à la presse d’information politique et générale (IPG)
- Les aides du fonds stratégique pour le développement de la presse, dispositif de soutien à l’investissement et à l’innovation dans les entreprises de presse
Puis les aides à la filière :
- L’aide à la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et générale
Et enfin les aides versées au tiers et bénéficiant au secteur :
- Les aides à la modernisation sociale
Il existe également les aides indirectes sur le plan fiscal, social et postal. Les aides les plus importantes sont de loin les tarifs postaux préférentiels (qui représentent de l’ordre de 700 millions d’euros par an), l’exonération de TVA (de l’ordre de 200 millions) et l’exonération de taxe professionnelle (de l’ordre de 180 millions). Ces aides sont peu ciblées (tarifs postaux) voire pas du tout (aides fiscales) et concernant donc largement toute la presse.
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