Relation International : PEPSI En Birmanie
Rapports de Stage : Relation International : PEPSI En Birmanie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poupou123456789 • 6 Décembre 2014 • 4 456 Mots (18 Pages) • 1 052 Vues
PARTIE A. GEOPOLITIQUE
Introduction
La Birmanie est un pays de l’Asie de l’Est qui est depuis longtemps sous un régime dictatorial. Après son indépendance en 1948 elle fut dirigée par une junte militaire mais s’ouvra de plus en plus vers un régime démocratique grâce à l’intervention de Mme Aung San Suu Kyi. PepsiCo est une entreprise de production, de mise en bouteille et de distribution de nombreuses boissons telle que Pepsi-Cola, 7 up, Kas citron, etc… mais aussi d’autres produits comme les boissons plates, les chips et les biscuits apéritifs etc… C’est une firme multinationale qui distribue ses produits dans de nombreux pays.
Suite à l’implantation de Pepsi en Birmanie, de nombreuses protestations ont eu lieux concernant le lien étroit qu’il y aurait eu entre l’entreprise et la junte militaire. L’entreprise a alors dû se retirer de ce marché en 1997.
Problématique.
Comment les relations se sont-elles améliorées de 1997 à nos jours entre l’entreprise Pepsi, la Birmanie et les groupes de pressions qui ont agis dans les années 90 ?
Plan.
Au niveau géopolitique - Présentation de la situation concrète et de l’évènement - - Analyse géopolitique de l’impact de l’évènement sur le pays concerné - Impact de l’évènement sur le secteur industriel - Mise en œuvre de trois scénarios d’orientation stratégiques discutés par le groupe
Au niveau comparatif : les écarts entre les scénarios choisis par le groupe et le réel
Bibliographie
Présentation de la situation concrète
Acteur en présence
La firme multinationale : Pepsi
Les Organisations Internationales : l’Unesco
Les groupes de pressions : Campus américain, Burma Action Group, Public Interest Research Group
Situation géographique
La Birmanie, appelée République de l’Union de Birmanie est un pays situé entre la Chine, l’Inde, le Bengladesh, le Laos, la Thaïlande et la péninsule indochinoise. Sa capitale est Nay Pyi Daw mais la capitale économique est Rangoun. La population est estimée à 62 millions d’habitants. La Birmanie possède également de nombreuses ressources telles que les mines, le bois, le gaz et le pétrole. Sa superficie est de 678500km².
Le contexte historique
La Birmanie comprend 70% de Birmans et 40% de minorités ethniques. La Birmanie était un pays colonisé par la Grande Bretagne. Le 1er avril 1948, elle accède à l’indépendance. Cela fut suivi de 15 années de paix. Mais en 1962 un coup d’Etat militaire amène au pouvoir Ney Win : un dictateur. Dans les années 80, le peuple proteste pour réclamer la démocratie, mais la junte militaire réagit de manière violente. Une opposition se créer, avec à sa tête Mme Aung San Suu Kyi, figure de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) qui remporte les élections de 1990. Cependant la junte militaire restera au pouvoir et Mme Aung San Suu Kyi passera plus de 15 ans en résidence surveillée.
La Birmanie entretien de bonnes relations avec ses fournisseurs : Chine, Singapour, Thaïlande, ainsi qu’avec ses clients : Chine, Thaïlande.
La Chine et la Birmanie se sont davantage rapprochées après les diverses sanctions émises contre la junte militaire de Birmanie par l’Union Européenne, l’Australie, les Etats-Unis ou encore la Norvège.
En 1997 la Birmanie devient membre de l’ASEAN (Association des Nations d’Asie du Sud-Est).
En 2000, la junte militaire accorde à Mme Aung San Suu Kyi d’exercer son pouvoir politique mais encadré par une « feuille de route vers la démocratie ».
De nouvelles élections, peu démocratiques, ont eu lieu en novembre 2010. Dès lors, Thein Sein devint président. Son gouvernement s’est engagé à mettre en place des réformes, dont une économique, favorisant l’intérêt des compagnies internationales après la suppression des sanctions américaines et européennes. A partir de 2011, les groupes ethniques armés signent un cessez-le-feu. Cependant conflits ethniques et forte corruption des institutions persistent toujours.
Avec le peu d’entreprises occidentales qui étaient présentes en Birmanie, la levée des sanctions (excepté l’embargo sur les armes) devrait intensifier le développement économique du pays.
L’évènement
L’entreprise américaine Pepsi s’est implantée dans les années 90 en Birmanie. L’entreprise devait ses résultats à une association avec la junte militaire à Rangoon. En effet dans son partenariat, le travail forcé était omniprésent. Suite à des boycotts mis en œuvre par des étudiants, Pepsi s’est retiré du marché et à vendu 40% des parts qu’il détenait d’une société de distribution et de mise en bouteilles en Birmanie en 1996, suite à l’embargo partiel imposé par les Etats-Unis après le coup d’état de la junte militaire. Cependant l’entreprise a continué de dominer le marché en entreprenant un partenariat avec son partenaire birman afin de fournir les extraits de Cola.
Suite à l’évolution du pays vers un processus de transition démocratique, en 2012, Pepsi signe un accord exclusif avec le distributeur birman Diamond Star afin de distribuer ses boissons dans ce pays et d’entreprendre des investissements dans l’agriculture (secteur le plus florissant) ainsi que dans l’industrie manufacturière locale.
Logique de l’évènement et mécanique de crise
Ce sont les membres du Public Interest Research Group, un réseau d’organisations universitaires qui mirent en évidence que l’entreprise Pepsi produisait et vendait des boissons en Birmanie. C’est tout d’abord Harvard qui refusa un contrat de plusieurs millions de dollars envers Pepsi concernant les investissements de la compagnie en Birmanie.
En raison des différents boycotts des campus américains, Pepsi a dut vendre ses actions qu’elle avait dans une usine d’embouteillage en Birmanie. Le propriétaire n’était que Thien Tun, un birman qui avait demandé que le mouvement de Mme Aung San Suu Kyi soit « écrasé ».
Pepsi s’est donc désengagé
...