Résumé du texte 5, Partie 1 « Le manifeste communiste » de Karl Marx et de Friedrich Engels Philosophie Folio (1848)

 Résumé du texte 5, Partie 1 « Le manifeste communiste » de Karl Marx et de Friedrich Engels

Philosophie Folio (1848)

        À l’aube du milieu du 19e siècle, beaucoup de figures importantes et puissantes craignent la montée du communisme qui devient considéré, avec une possible réalité politique future. Alors, dans cette période propice à cette idéologie politique, une nécessité de la part de ces personnes (penseurs, politiques, etc) est de se faire entendre. D’importants communistes de toute part se sont réunis à Londres et cet ouvrage qu’est, le manifeste communiste, est la trace écrite des réflexions portées par la mobilisation de ces personnes.

        Toutes sociétés existantes, ou ayant existé, possèdent une organisation hiérarchique analogue ; scindée en classes sociales non-homogènes. Deux groupes sociaux apparaissent alors, les oppresseurs et les opprimés ; ceux détenant le pouvoir et les autres étant dans une certaine obligation de travailler pour eux au sein d’une multiplicité de lois établies. En marche depuis des siècles, cette question de hiérarchie s’est présentée avec différentes positions sociales et une rivalité s’est toujours exprimée entre ces groupes. Elle s’est ramifiée ensuite, dès l’arrivée de la société bourgeoise. Cette hiérarchie prend alors la forme de deux classes, qui changent profondément l’ordre social,  la bourgeoise et le prolétariat.

        Aux bénéfices d’une croissance économique et industrielle jusqu’alors inconnue, la bourgeoisie s’est imposée comme dirigeante du peuple et du monde, en se constituant à la base des serfs du Moyen-âge. Un nouveau type de production industrielle voit le jour, après l’effondrement de la manufacture propre à cette époque passée, devenue moins rentable. C’est, dès lors, la bourgeoisie qui possède la dynamique économique mondiale. Une partie très majoritaire de la population vient à être aux commandes de ces grands industriels. Cela va de soi, avec la création d’un système priorisant la propriété privée et dominant toutes les sphères sociales, ils ont même colonisé l’espace politique et sont devenus gouvernant de l’État. La classe bourgeoise se hisse partout, grâce au faible coût de sa marchandise. Il peut en être conclu que ces nouvelles sociétés modernes, vives de grandeur matérielle nouvelle, servent l’intérêt de ces patrons du capital par l’intermédiaire du peuple. Les capitalistes se servent des masses et les exploitent afin de détenir la valeur symbolique qu’ils produisent.

        Ce qui est propre à cette époque bourgeoise, de plus que sa faible quantification de classes, est sa dynamique d’adaptation et de modification permanente par ses conquêtes planétaires et son pouvoir d’influence. Les nations étant, les pays étant, ont eux-mêmes muté pour la merci de cet accroissement industriel florissant. Ils ont ainsi même, détruit leur propre proximité frontalière avec leurs productions, en voulant se fournir en matières premières plus rentables, et, mener les usines et les ateliers nationaux à leur déclin. Prenons l’exemple actuel de l’expansion des énergies renouvelables, où la fabrication des éoliennes se fait exclusivement en Chine, avec des matériaux venant des quatre coins de la planète. Ou de cette invasion menée par la Russie en Ukraine, qui déstabilise tout l’ordre mondial établi. Cette société moderne transforme l’espace, en délocalisant les villageois, et en augmentant la concentration d’Humains dans les villes. Tout lien social et toutes trajectoires de vie se communalisent, les États travaillent les uns pour les autres, et les conditions de vie humaine se similisent alors, toujours plus, à l’échelle planétaire.  

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