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KARL MARX, LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE

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Par   •  22 Février 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  682 Mots (3 Pages)  •  946 Vues

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KARL MARX

LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE

Écrit par Marx (1818 – 1883) et Engels, paru en 1848 et reconnu en 1872.

Comment l’action des prolétaires peut-elle mettre fin à la société capitaliste ?

Historiquement :

L’union douanière en Allemagne déclarée en 1834 permet une accélération de l’industrialisation de l’Allemagne et notamment de la Ruhr (mines de charbon). Les ouvriers étaient nombreux dans cette région. Le paupérisme se développe pourtant en même temps, ce qui donne lieu à des soulèvements comme en 1844 et en 1848.

La lutte des classes est au centre de l’histoire des sociétés. Les rapports de force ont toujours régi les sociétés, les séparant en classes : la classe prolétaire, qui détient la force de travail, et la classe capitaliste, qui possède les facteurs de Y. La lutte des classes mène à une révolution : elle est la condition même de la réalisation de l’établissement de la dictature du prolétariat. La société est marquée par une lutte continuelle.

L’organisation spatiale des pays est modifiée : les villes reçoivent des ouvriers et sont investies par les usines.

Le passage de la société féodale à la société capitaliste est évoqué dans ce manifeste. La bourgeoisie s’est enrichie avec les manufacture. Il y a eu une intensification des échanges mais la société féodale n’était plus adaptée à ces changements. La bourgeoisie a ainsi bouleversé les rapports sociaux, tout devenant question d’intérêt économique, matériel. Dans la société féodale, les rapports sociaux étaient couverts par la légende de la chevalerie. Mais dans la société capitaliste, les prolétaires sont exploités. Il y a une interdépendance entre prolétaires et capitalistes.

L’épidémie de la surproduction conduirait selon Marx à la
perte de la bourgeoisie. La bourgeoisie surproduirait, ce qui entraîne des crises. Les ouvriers sont instrumentalisés, réduits à de simples accessoires. Ils s’adonnent à des tâches répétitives et monotones. La bourgeoisie a unifié les bourgeois en les assouvissant. Mais ils ne constituent pas dès le départ une classe révolutionnaire car ils sont minoritaires. Surtout, il n’y a pas de conscience de classe et la possibilité de se réunir est difficile au départ. D’où la distinction en classe en soi et classe pour soi. Leur lutte existe mais elles sont rares ou mènent peut à la victoire – quand la lutte s’avère gagnante, elle est éphémère. Les prolétaires sont de plus en concurrence entre eux, ce qui freine leur lutte des classes.

Ainsi, dans la société capitaliste, Marx voit une épidémie, une société peu viable. Marx veut une société sans classe. Pour cela, les classes doivent entrer en lutte et déboucher sur la victoire de la classe ouvrière et la dictature du prolétariat. De nombreux États se sont déclarés communistes durant le 20ème siècle, comme la Chine. Or, avec la moyennisation de la société, l’analyse de la société en termes de classes sociales peut être remise en cause.


Pour AC, le changement social était expliqué par la loi des 3 états. Pour Marx, le changement social est dû à l’extinction de la classe capitaliste. Il montre que le processus de division du travail va s’accentuer : les tâches se simplifient, les grandes usines s’avèrent de plus en plus. L’artisan devient ouvrier. Le rythme de production industriel fait de l’ouvrier le rouage d’une machine qui le dépasse.

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