Rédaction Eldorado de Laurent Gaudé
Cours : Rédaction Eldorado de Laurent Gaudé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lisa81400 • 4 Mars 2021 • Cours • 873 Mots (4 Pages) • 743 Vues
Lopez Lisa-marie
2nd5
Travail Français
C'était un vendredi soir, on se baladait avec la fraîcheur du soir dans un parc a Malaga.Mon fils aîné Jamal nous asseyons sur un banc dans un coin calme du parc, a l'écart de tout raffut.
Jamal venait de faire ces douze ans aujourd'hui alors j’estimais qu'il était en âge de comprendre et d’avoir un vrai discutions. Je lui avait donc poser la question:
«Tu sais comment on en est la aujourd'hui? A avoir une vie convenable,heureuse et dont on possède tout le nécessaire et ceux sans manquer de rien mon fils?»
Jamal me répondit que non. Je ne lui avait jamais parler de tout ça auparavant, j’attendais qu'il soit suffisant mature et apte a comprendre l'importance des choses. J'ai donc commencer a lui raconter mon histoire, notre histoire, l'histoire de notre famille. Celle de moi, de mon frère qui est a l’origine de son prénom et celle de mon périple en tant que clandestin.
-Tout a commencé au Soudan, moi et mon frère y sommes né. Mon frère Jamal, ton oncle.
Jamal réagit: «Un oncle, Jamal?»
J'acquiesce d'un signe de tête avant de reprendre ce que je disait.
-«Les dernières heures avant notre départ en secret, mon frère et moi passions nos derniers instant dans notre bar habituel, nous roulions sans faire attention à la vitesse, dans les rues de notre ville que nous allions bientôt quitté.»
Le fait de repenser à ces moment là me fis un pincement au cœur...
Je reprit, «On respirait à plein poumons l'air de chez nous, on savait que c'était la dernière fois. Dans la nuit après cette soirée nous sommes partie, Jamal et moi. On a commencé notre voyage, mais juste après avoir passé la frontière de la Libye par les collines de rocailles, mon frère ma dit qu'il était malade et que le voyage était fini pour lui parce qu'il était malade.»
Jamal:«Malade?»
«Oui. Avant que je parte, il m'avait donner son collier de perle, pour ne jamais l'oublier et toujours penser a lui. Je l'ai tout le temps eu sur moi, jusqu'en Algérie ça a été comme un porte bonheur pour moi, une façon de jamais l'oublier. Il m'a d'ailleurs servit d'offrande au dieu des émigrés, il m'a servit a en arriver là. Ensuite, je pris seul un bus qui devait m’emmener moi et les autres passagers, au bateau qui aurait dû nous conduire en Europe. Mais après le départ les passeurs ont voulu nous racketter, en nous demandant plus d'argent si l'on voulais arriver a destination. J'ai refusé, ce qui m'a coûté de me faire passer a tabac et volé mon argent. Mais, heureusement j'avais toujours le collier de Jamal. J'étais seul. Lorsque je marchait j'aperçus un homme assis au sol, entrain de contemplé la mer. Il se nomme Boubakar le boiteux. Et c'est en partis grâce a lui que je suis ici aussi. J'ai continué le voyage avec lui avec comme but, le Maroc. Boubakar et moi marchions en direction d’ un endroit où l'on pourraient trouver un moyen d’aller à Gardaïa. Boubakar trouva un camion, et paya le trajet pour lui et moi car je n'avais plus d’argent.
Un homme, Ahmed me parla, c'était un marchand. Lors d'une escale de quinze minutes à Ouargla pour faire le plein, je l'ai suivie discrètement et désespérer car je n’avais plus d'argent, je l'ai frapper jusqu’à lui voler le sien... Et crois mon fils, encore 20 ans après j'ai des remords... Mais sans ça nous ne serions pas ici.
Ensuite je suis repartie au camion et nous avons repris la route. Une fois arrivé à Gardaia, Boubakar a trouvé un camion pour nous emmener a Oujda.
Après Oujda, sa faisait quelques mois que nous étions dans un camp de plus de cinq-cents hommes près de la frontière entre le Maroc et l'Espagne. Un jour l'armée marocaine aller arrivé une fois de plus pour brûler leur campement, les chefs décident alors de tout tenter. On s'est tous ensemble rué durant la nuit sur les barrière de Ceuta avec des échelles. Après une longue bataille et beaucoup de souffrance, nous avons réussi a passé, nous étions enfin en Espagne. Nous faisions parties de ces chanceux.»
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