Participation au Pouvoir et démocratie
Dissertation : Participation au Pouvoir et démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bilel92 • 31 Janvier 2017 • Dissertation • 2 445 Mots (10 Pages) • 1 483 Vues
Participation au Pouvoir et Démocratie
“Au XXe siècle, les théoriciens de la démocratie recommandent "de mettre la masse à sa place", de sorte que les hommes responsables" puissent "vivrent à l'écart du piétinement et des rugissements du troupeau dérouté", des "marginaux ignorants qui fourrent leur nez partout", dont le "rôle" doit se limiter à "assister en spectateurs intéressés aux évènements qui se déroulent", sans vraiment y prendre part. Périodiquement, le temps d'une élection, ils doivent soutenir l'un ou l'autre membre de la classe dominante, pour retourner ensuite à leurs affaires privées [...] Il me semble que, au moins dans les sociétés occidentales riches, la démocratie décline à mesure que le pouvoir se concentre, chaque jour davantage, dans les mains d'une élite privilégiée." Aurait dit Noam Chomsky, un professeur américain dans son ouvrage L'an 501, la conquete continue.”, en désignant “la masse” comme le peuple et les ommes responsable, les démocrates.
Le mot démocratie vient du grec “Demos” qui veux dire peuple (peuple ici désigne l'ensemble des citoyens, ce qui nuance le fait que toute la population n'a pas le statut de citoyen) et “Kratos” qui signifie pouvoir. Le role du citoyen apparait dans la grece antique, dans les anciennes cités comme l'etait Athenes. Il participait comme son nom l'indique a la vie dans la cité en prenant part a la vie politique de celle-ci. Aujourd'hui, le terme de citoyen regroupe une plus large catégorie de personne, qu'on qualifiera ici de Peuple a proprement parler.
Selon la célebre phrase d'Abraham Lincoln, 16eme président des Etats-Unis “Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” qui est ensuite reprise dans l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquieme République Française. Il s'agirait alors de dire que la participation du peuple au pouvoir est essentielle et intégrale, comme le dirait Georges Burnanos ecrivain du 20eme siécle “ce sont les démocrates qui font les démocratie, et c'est le citoyen qui fait la république”, or il serait interressant de se demander si la démocratie assure-t-elle la participation totale au pouvoir des personnes qu'elle régit.
Dans une premiere partie il s'agira de décrire les differents éléments qui sont a prendre en compte dans le processus politique de la démocratie (I), puis d'expliquer ce processus de maniere plus concrete en exprimant sa construction (II).
I. Differents élements pouvant alterer une finalité
Il s'agira ici d'exposer en premier temps la particularité de pluralisme politique et culturel au sein de la démocratie.(A) et d'ensuite différencier les catégories de scrutins et de les expliquer. (B)
A.Pluralisme politique et culturel
En sciences sociales, le pluralisme un système d’organisation politique qui reconnait et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants . Le pluralisme est donc un cadre d’interaction où plusieurs groupes avec des idées et valeurs divergentes disposent de suffisament de respects et tolérances pour cohéxister dans un climat harmonieux. Cela permet la confrontation des points de vues et donne lieu à des débats plus appréciés que les conflits. La démocratie est un principe difficile à mettre en œuvre. Il y a une difficulté de représentation due au fossé entre électeurs et élus. Le droit dit que le pluralisme est respecté car il y a liberté de communication, de présentation aux élections. Mais en pratique il y a des gens possédant plus d’atouts que d’autres pour se démarquer comme les moyens fianciers ou psychologique. Le pluralisme politique est donc un gage de la liberté d’expression et assure aux citoyens le choix du partie qui leur correspond le mieux. Le pluralisme culturel permet d’élargir ses connaissances au-delà de l’individu ou d’un même pays, ils entrent dans les droits fondamentaux humains. On retrouve la pluralité des croyances religieuses ou non croyances religieuses. Il y a la question de la laïcité, il faut une égalité de traitement dans l’égalité des droits pour une cohésion sociale qui fonctionne. Il faut donc assurer l’égalité des droits quand il y a pluralisme culturel. Le pluralisme fait donc partie intégrante de la démocratie.
Un autre élément pouvant altérer une finalité est la différence des scrutins.
B.Différences de scrutins
La participation au pouvoir se fait également suivant le mode de scrutin adopté. Plusieurs modes de scrutins ont émergés et ont participé à l’histoire de la démocratie notamment en France sous plusieurs républiques, comme par exemple le scrutin majoritaire, le scrutin proportionnel, le scrutin mixte, ou encore le scrutin de listes. Chaque mode de scrutin à des avantages et des inconvénients, ce qui traduit l’idée qu’ils sont utilisés pour différentes élections, ce qui explique également l’évolution des choix des modes de scrutin dans l’histoire car il ne possède pas la même répercussion. Le scrutin proportionnel a par exemple été privilégié sous la quatrième République notamment par Charles de Gaulle pour élire les députés de l’assemblée nationale.
Le scrutin majoritaire est le mode le plus ancien. Il s’agit d’attribuer un ou plusieurs sièges à celui, voir ceux, qui ont obtenus le plus de voix. Il favorise le bipartisme, c'est-à-dire les alternances entre deux partis, comme par exemple en Angleterre. Il incite de ce fait à conclure des alliances entre les partis politiques pour le second tour. Il défavorise alors les petits partis et ne représente pas exactement l’ensemble du corps électoral. Cependant il permet une majorité stable. Ce mode de scrutin uninominal peut se faire à un tour, cependant cela nécessite d’avoir obtenu la majorité absolue. Dans le cas contraire il se fait en deux tours.
Le scrutin de liste, fait également son apparition, seulement il est considéré comme injuste, en effet ce mode de scrutin attribue tous les sièges à la liste arrivée en tête lors des élections.
Le 10 novembre 1946, l’adoption de la nouvelle Constitution va mettre en place le suffrage universel proportionnel. Ce mode de scrutin s’oppose au scrutin majoritaire. Le scrutin proportionnel est un système électoral apportant aux partis politiques aux listes candidates un nombre d’élus qui est proportionnel au nombre de voix élues. Il permet d’obtenir une assemblée d’élus qui reproduit le plus fidèlement possible l’ensemble du corps électoral. Il favorise le multipartisme donnant un rôle important aux petits partis. Il s’agit davantage pour les électeurs de voter pour un parti et non pour un représentant politique en particulier. Seulement ce type de scrutin rend difficile l’émergence d’une majorité stable et cohérente, cela s’est illustré sous la IV République qui a connu une grande instabilité, avec à titre d’exemple la valse des ministres. Ce mode de scrutin est encore utilisé aujourd’hui dans certains pays, tel qu’en Israël pour les élections législatives.
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