Méthodologie du cas pratique
TD : Méthodologie du cas pratique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pqul Henrie • 2 Février 2018 • TD • 15 665 Mots (63 Pages) • 864 Vues
- Méthodologie cas pratique
Identifier les différents paragraphes avec des titres ou étapes
- Rappel des faits pertinents
- Problème qui se pose, formulé de façon juridique
- Rappel des règles de droit générales
- Qualification, on choisit la règle qui s’applique au cas précis, on l’applique
- On apporte la solution, on reformule en conclusion : juridique + au client
- Méthodologie conclusions rapporteur public
Cas très simple, vague, peu de faits. Voisin de l’université se plaint de la construction d’un nouveau complexe sportif AMU, bruit des travaux et par la suite, fait un recours administratif devant le TA Marseille. Conclusions sur compétence, recevabilité (3 points), procédure. Intérêt à agir : on doit chercher si il est voisin, en quelle qualité il agit… Le but est de démontrer la recevabilité ou pas de la requête. Intervention volontaire, délais, désistements…
On le rend sur papier libre, à chaque étape on l’indique très clairement, on pose la question et on fait un cas pratique pour chaque étape sans rappeler les faits. Règles de droit en général, règles applicables, la solution qu’on préconise, si on choisit celle-là il se passe ça, ou autre, on propose un choix au juge, on s’exprime aux 1eres et 2ème personnes du singulier et pluriel « nous » « vous ». On a 5 ou 6 problèmes juridiques qui se posent.
Ecrit, si on le présente à l’oral c’est une bonification sur la moyenne de 1 point.
Environ 3 à 4 pages et maximum 6. Rendre dernière séance.
Séance 1 : introduction au contentieux administratif
Il faut un droit spécial pour se protéger de l’état, un régime exorbitant du droit commun car on a une inégalité entre l’Etat et tout le reste.
I. Jurisprudences à étudier (extraits)
CE, 1929, Sieur Thoreau
CC, 80-119 DC du 22 juillet 1980, Validation d’actes administratif
CC, 86-224 DC du 23 janvier 1987, Conseil de la concurrence
CE, Section, 10 juil. 1970, SYNACOMEX
II. Normes juridiques
Article 61-1 de la Constitution
III. Indications bibliographiques à rechercher, lire et travailler
- Bernard PACTEAU, « A propos des Grands arrêts du contentieux administratif », RFDA 2008 p.
519
- Jean-Marc SAUVÉ, « L’arbitrage et les personnes morales de droit public », Colloque du 30 septembre 2009 organisé par la Chambre Nationale pour l’Arbitrage Privé et Public
- Georges VEDEL, « Les bases constitutionnelles du droit administratif », Études et documents du Conseil d’État, 1954.
- Léon AUCOC, Conférences sur l’administration et le droit administratif, Gallica.bnf.fr, p. 426.
- Questions
1. Quelles sont les différentes définitions que l’on peut retenir du contentieux administratif ?
L’activité administrative génère des contentieux, des différents, des litiges :
• Au sens large, Il va opposer des particuliers et des personnes publiques. Une partie
du contentieux est réglée par le juge civil, une autre par des modes alternatifs de règlement des conflits. C’est les litiges de l’administration devant la juge, aussi bien pénal qu’administratif.
• Au sens strict, le CA c’est le contentieux réglé uniquement par le juge administratif, l‘organisation des juridictions administratives et la procédure
2. Dans quelles hypothèses le recours à l’arbitrage peut-il être autorisé en droit public ?
Règlement des litiges par une procédure privée, règlement alternatif des conflits.
En principe les personnes publiques ne peuvent recourir à l’arbitrage (article 2060 du code civil). En effet, un juge privé est supposé ne pas vraiment comprendre l’administration et sa particularité. La justice étatique offre plus de garantie au respect du droit.
Il y a quelques dérogations peu nombreuses aujourd’hui, les dérogations peuvent êtres apporté par des normes égales ou supérieurs à la loi vu que l’interdiction est légale (un décret suffit pour les SPIC).
Exemple : contrats internationaux, les contrats publics passés avec d’autres états.
La loi a posée quelques dérogations rassemblées à l’article L311-6 du code de justice administrative qui pose 8 cas ou l’arbitrage est autorisé. Tous les contrats de partenariats proposent une clause compromissoire.
Les juridictions étatiques peuvent exercer un recours sur les sentences arbitrales, si c’est un arbitrage concernant une sentence interne alors le juge administratif est compétent. Si c’est un arbitrage international la compétence revient au JA si le contrat relève d’un régime administratif d’ordre public.
C’est très peu utilisé mais ça se répand de plus en plus, le JA y est favorable car cela allège le contentieux devant le juge.
3. Quels liens le contentieux administratif entretient-il avec la Constitution ?
Article 61-1 constitution : QPC, quand une loi qui nous est opposée nous parait contraire à la constitution au cours d’un litige.
Il a fallu attendre le juge constitutionnel pour reconnaitre constitutionnellement la justice administrative, l’autorité judiciaire était déjà visée dans la constitution. PFRLR : c’est l’autonomie de cette justice administrative qui est reconnue.
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