Liberté contractuelle
TD : Liberté contractuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Touly • 3 Décembre 2018 • TD • 10 959 Mots (44 Pages) • 820 Vues
Sommaire
INTRODUCTION
- EXPANSION DE LA LIBERTE CONTRACTUELLE EN DROIT DES SOCIETES
- ESSOR DE LA LIBERTE CONTRACTUELLE DANS LES REGLES COMMUNES AUX SOCIETES COMMERCIALES
- LA LIBERTE CONTRACTUELLE DANS LA MISE EN PLACE D’UNE SOCIETE
- LA LIBERTE D’AMENAGEMENT CONVENTIONNEL DES REGLES DE D’ORGANISATION SOCIETAIRE
- ESSOR DE LA LIBERTE CONTRACTUELLE DANS LES SOCIETES PAR ACTIONS
- LA CONSECRATION D’UNE NOUVELLE SOCIETE PAR ACTION : LA SAS
- LA DIVERSITE DES TECHNIQUES D’INVESTISSEMENT DES SOCIETES PAR ACTIONS
- LE MAINTEN DES LIMITES A LA LIBERTE CONTRACTUELLE EN DROIT DES SOCIETES
- L’ENCADREMENT DE LA LIBERTE CONTRACTUELLE DANS LA CONSTITUTION D’UNE SOCIETE
- IMPOSITION DES REGLES DE CONSTITUTION
- EXIGENCE DES FORMALITES CONSTITUTIVES
- NECESSAIRE PROTECTION DES INTRETS CATEGORIELS
- LA PROTECTION DE LA SOCIETE ET DES ASSOCIES
- LA PROTECTION DES TIERS
LA TABLE DES ABREVIATIONS
AU/SC : Acte uniforme sur le droit des Sociétés commerciales
AUDCG : Acte uniforme sur le droit commercial General
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
COCC : Code des Obligations Civiles et Commerciales
PCA : Président conseil d’administration
RCCM : Registre du commerce et crédit mobilier
SAS : Sociétés par actions simplifiées
SASU : Société par ActionsSimplifiées Unipersonnelle
SCS : Société en commandite simple
VMC : Valeurs Mobilières Composées
APE : Appel Public à L’Epargne
SA : Sociétés Anonymes
SARL : Société A Responsabilité Limitée
SNC : Société en Nom Collectif
SAM : Société d’Assurance Mutuelle
Introduction
Le législateur Ohada poursuit un triple objectifauquel se trouve rajoutée la sécurité juridique. Cette sécurité est traditionnellement organisée autour de contrainte, d’un droit impératif appelé communément ordre public. En réaction à cette « hypertrophie des règles d’ordre public[1] », le législateur optimise la part de flexibilité du droit des sociétés. C’est ainsi qu’un phénomène de contractualisation va s’emparer du droit des sociétés OHADA.En effet, l’AU/SC poursuit un objectif de fond général à savoir le développement économique et l’attractivité des investisseurs. Ainsi pour atteindre cet objectif on assiste à un mouvement de libéralisation du droit contemporain des sociétés qui se traduit par un recours sans cesse croissant aux techniques contractuelles et donc à une certaine dose de plus en plus forte au pouvoir de la volonté des parties . C’est dans cette mouvance que s’inscrit le sujet soumis à notre réflexion portant sur la liberté contractuelle en droit des sociétés commerciales.
L’article 41 du code des obligations civiles et commerciales définit le contrat comme étant un accord de volontés générateur d’obligations .Une telle définition va parfaitement avec le cadre de vie sociale de l’homme .A cet effet naturellement, l’homme nait libre et n’est assujetti qu’aux obligations auxquelles ilconsent. Cette manifestation de l’autonomie de la volonté de l’homme dites encore liberté contractuelle accompagne tous les actes de sa vie quotidienne. Cette liberté contractuelle est la liberté pour les parties de contracter ou de ne pas contracter, de conclure librement sans condition de forme et d’en fixer le contenu. Le droit des contrats est dominé par le principe de l’autonomie de la volonté et son corollaire la liberté contractuelle .ce principe signifie la volonté libre et autonome est source des droits et obligations des individus
La société commerciale est définie selon la tradition romaine ,comme un contrat .le code civil le confirme à travers la disposition de son article 1832 al1 définissant la société ,Cette définition est reprise par le législateur OHADA dans sa rédaction de l’acte uniforme portant droit des sociétés commerciales et groupement d’intérêt économique .A ce titre ,l’article 4 dudit acte uniforme dispose que : « la société commerciale est créé par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat ,d’affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature ou de l’industrie ,dans le but de partager les bénéfices ou de profiter de l’économie qui peut en résulter .Les associés s’engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues dans le présent acte uniforme » .Ces deux définitions de la société quelque peu différentes se recoupent sur une seule idée : la société est un contrat. Il en résulte que la société n’est jamais un groupement forcé et personne ne peut être contraint d’entrer dans une société. D’ailleurs le contrat de société requiert tous les éléments constitutifs du contrat de droit commun à savoir un consentement , une capacité , un objet et une cause(art 47 COCC) s’y ajoute des éléments spécifiques au contrat de société(pluralités d’associés ,apports , participation aux résultats de l’exploitation et intention de s’associer)sans lesquels la société ne peut exister .
Par ailleurs dans le cadre de notreétude nous allons nous en tenir à déterminer les espaces de liberté contractuelle consacrées par l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales. Il faut noter que la liberté a toujours existé en droit des sociétés plus particulièrement dans les sociétés de personne .Au-delà de cette liberté , l’accent sera mis sur la volonté du législateur qui , dans le souci d’assurer le bon fonctionnement du marché ,de protéger les parties prenantes est venu règlementé les règles de constitution , de fonctionnement et de disparition des sociétés commerciales en édictant des dispositions d’ordre public dont on ne peut y déroger .
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