Les discriminations sexistes féminines dans le monde du travail
Étude de cas : Les discriminations sexistes féminines dans le monde du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar djipi2 • 22 Mars 2017 • Étude de cas • 2 038 Mots (9 Pages) • 681 Vues
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Les discriminations sexistes féminines dans le monde du travail
Sommaire
Introduction du dossier …………………………………………………………….... p. 3
I – L’insertion professionnelle ……………………………………………………… p. 4 à 5
II – Les inégalités de salaire ……….………………………………………………… p. 6 à 8
III – Les inégales conditions de travail …….…………………………………….. p. 9 à 10
Conclusion du dossier …………………………………….……………………………… p. 11
Lexique ……………………………………………………………………………………………. p. 12
Bibliographie/Sitographie …………………………………………………….……….. p. 13
Introduction générale
L’insertion professionnelle
Aujourd’hui en France, l’insertion professionnelle reste un domaine où le sexisme est particulièrement présent. Malgré qu’il y ait de plus en plus de femmes occupant un travail. Selon le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et le ministère de la fonction publique, le pourcentage de femme obtenant un emploi de direction est inférieur à celui des hommes. En moyenne, la femme représente seulement 35% du corps administratif. La France disant lutter contre les inégalités doit encore redoubler d’effort.
En effet, la femme a toujours été considéré comme la parfaite ménagère devant s’occuper avant tout de ses enfants. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, on a observé une monté en flèche du nombre de femme embauchée comme fonctionnaire ou salariée. Selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), 57% des travailleurs sont des Femmes. 67% d’entre elles sont embauchées. La France demeure donc assez bien placée car dans le monde, seul 55% des femmes obtiennent un emploi, selon un journal Sciences Humaines paru en juin 2015. Cependant, les femmes effectuent toujours l’essentiel du travail non rémunéré. Elles parviennent difficilement à des postes de direction. Elles parlent même de « plafond de verre ». Selon le journal Le Monde, en 2008, 3% des entreprises françaises comptaient une femme présidente. Nous nous demanderons donc sur quels critères les entreprises s’appuient-elles ? Les entreprises affirment ne pas pénaliser les femmes. Néanmoins, le journal Le Monde affirme que l’employeur mise en général sur le présentéisme, la disponibilité, la mobilité, mais surtout la probabilité d’un futur congé maternité. Ce facteur est perçu comme discriminant et injuste. De plus, les entreprises n’hésitent pas à compter sur le charisme, la combattivité, le pouvoir et l’autorité des postulants. Des représentations sociales souvent rattachées aux hommes. Une sociologue et directeur de recherche au CNRS Margaret Maruani affirme dans un article que le marché du travail reste encore imprégné par des résistances, faisant perdurer les inégalités entre les sexes. Elle dit aussi que l’instruction est source de discrimination. En 2009, l’INSEE évoquait que les femmes étaient moins confrontées au chômage que les hommes. Mais si on observe la situation sur une durée plus longue, les femmes sont majoritaires. Pourtant, on constate que les femmes sont plus diplômées que les hommes, ce qui semble tout de même paradoxal. En réalité, une étude a montré que dans certains domaines les recruteurs jugeaient que même si une femme possédait les qualités nécessaires et requises, le métier resterait « trop difficile » pour les femmes car elles sont perçues comme étant trop douces et faible. En Norvège, le gouvernement a pris des mesures contre les discriminations sexistes à l’embauche. En imposant un quota de 40% de femmes dans les conseils d’administrations des entreprises, le pays a observé une augmentation des performances financières. Malgré tout, ces quotas ont un effet inverse selon la revue Phosphore. La sociologue Elodie Font pense que ces mesures accentueront les discriminations et clichés sexistes aux seins des entreprises. Combien de femmes ont déjà été soupçonné d’avoir « entrepris un rapport charnel avec leur patron » afin de gravir des échelons ?
En 2014, le ministère des familles, de l’enfance et des droits des femmes à proposer une loi sur la parité homme femme au travail et qui fut validé par l’assemblé nationale. Elle vise à imposer aux entreprises de plus de 50 salariés une parité homme femme des travailleurs. La femme pourrait dont-elle ne plus subir des discriminations allant à l’encontre de son sexe ? La question reste mitigée.
Les inégalités de salaire
En Europe les hommes gagnent en moyenne 29,2% de plus que les femmes, allant même jusqu’à 51% en Autriche. C’est en Belgique que les écarts sont les plus réduits, où les hommes gagnent « seulement » 15,5% de plus que les femmes. En France ces inégalités y sont de 20%. Les femmes gagnent en moyenne 1943 euros par mois, contre 2399 pour les hommes. De plus ces inégalités salariales finissent par se répercuter sur le montant de leurs retraites, qui sont 31,2% inférieur à celles des hommes. Comment expliquer de tels écarts ?
Elles travaillent moins
Deux tiers des femmes ont un emploi en France. Mais leur vie privée interfère bien plus dans leur travail que les hommes. Comme le précise un rapport de l'Insee, elles "sont beaucoup plus soumises aux contraintes liées à la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle”. Autrement dit, lorsqu'elles ont des enfants, elles interrompent plus souvent leur carrière que les hommes.
En effet, les écarts d'activité entre les deux sexes sont plus importants aux âges où les personnes ont de jeunes enfants à charge, précise l’Insee : entre 30 et 35 ans, 18% des femmes sont inactives, contre 4% des hommes. Et elles sont plus souvent à temps partiel (31% en 2010) que les hommes (7%).
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