Le rôle du référendum sous la Vème République

Dissertation

Les référendums sous la Vème République ont été nombreux, et ont marqués de nombreux tournants dans la société et plus généralement dans la politique Française. Un référendum est un vote direct de l'ensemble des électeurs d'un Etat ou d'une collectivité locale qui se déterminent sur une proposition de nature législative ou constitutionnelle. Les choix possibles étant oui ou non, le projet soumis au vote est soit accepté ou rejeté. Le référendum permet d'obtenir l'aval du peuple sur les grandes questions de société ou institutionnelles. Le référendum peut être soit constituant, soit législatif.

Les référendums sous la Vème République sous la Constitution de 1958 ont débutés durant la période Gaullienne, comme renforcement de son pouvoir et son autorité face au peuple Français lors des quatre référendum. Le dernier référendum organisé par le De Gaulle a été un échec avec 52,41% de « non » alors que cela portait sur une réforme du Sénat. Depuis Georges Pompidou a demandé un référendum en 1972 par rapport à l‘élargissement de la communauté économique Européenne. Quand à François Mitterand, qui organisé deux référendums, un premier en 1988 sur le statut de la Nouvelle Calédonie, puis un deuxième en 1992 sur la ratification du traité de Maastricht par l’Union Européenne. Ces deux vote direct ont été un succès. Jacques Chirac est le dernier président à avoir fais appel au référendum, celui de 2000 visant à établir un quinquennat a été accepté par la population à 73,21%, cependant le dernier vote connu sous la Vème République engagé par Jacques Chirac en 2005 pour ratifier une constitution pour l’Europe a été un échec.

Quel rôle a le référendum sous la Vème République ?

Dans un premier temps, le référendum a permis le renforcement du pouvoir politique, néanmoins, il reste un touille fragile dont les politiciens se méfient.

1. Le renforcement du pouvoir politique

Le référendum a permis l’élévation au pouvoir du président De Gaullemais également sa chute.

1. La consécration de De Gaulle

Tout d’abord, De Gaulle qui s‘était réfugié à Londres durant l’occupation Allemande de la France pendant la deuxième guerre mondiale a accédé au pouvoir, en ayant le soutien totale de la population. Ce soutien, largement dû au référendum, lui a permis d’acquérir un légitimité par rapport à la population. Instauré avec la Vème République, le référendum était l’outil de prédilection de De Gaulle.

Lors de la guerre d’Algérie, le président De Gaulle organise un référendum le 8 janvier 1961 portant sur l’autodétermination de l’Algérie, auparavant colonie Française. Soutenu à 75% par la population, la décision sera accepté. Après de longue négociation, le 8 avril 1962, l’accord d’Evian sur l’indépendance de l’Algérie est promulgué par le biais d’un référendum, dont le « oui » sera majoritaire à 90%.

Cela entraine la consécration de De Gaulle, qui sera le sauver de la population en ayant évité une guerre. Confiant, et largement soutenu, De Gaulle met en place un troisième référendum instaurant l’un des piliers de la politique Française, l’élection du président de le République par le suffrage universel direct le 28 octobre 1962.

Cependant, le président va perdre sa légitimité face au peuple lors de son dernier référendum, pensant être toujours soutenu par la population.

B)  Fragilité du gouvernement

Lors de son dernier référendum du 27 avril 1969, le président De Gaulle demande à la population la nécessité d’une réforme du Sénat et d’un processus de régionalisation. Face à l’abus de confiance, le président ne se voit pas essuyer un échec. Pourtant lors de cette demande au peuple Français, le « non » va l’emporter à 52,41%.

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