Le cacao, un marché en évolution

Le cacao, un marché en évolution (VINCENT MOUNITZ)

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Analyse du marché du cacao

Le marché du cacao est en plein essor, c’est devenu l’un des plus convoités par les consommateurs à tel point que la demande devient plus forte que l’offre, ce qui causerait une situation de « pénurie » dans ce marché.

De plus, les offreurs rencontrent de nombreuses difficultés :

Par exemple, le Ghana qui est l’un des plus gros producteurs mondiaux de cacao risque de connaître sa pire récolte depuis plus de 5 ans, productivement parlant, une baisse de 22% par rapport à l’an dernier est attendue.

Les situations météorologiques posent aussi des difficultés aux producteurs, notamment l’apparition de maladies sur les plants de cacao (champignons). Ces conditions de météo médiocre amènent aussi du retard dans les livraisons et l’inondation de plantations de cacao par des très fortes pluies.

Après l’offre, observons le comportement de nous, consommateurs, qui représentons la demande dans ce marché en évolution. La baisse de production inflige donc une certaine « rareté » à ce marché si convoité, et qui dit rareté, dit l’augmentation du prix du cacao. Selon des analyses qui utilisent le volume de fèves broyées (selon la demande), la demande aurait chuté dans l’ensemble des pays.

Mécanismes d’encadrement et régulation du marché

L’Organisation international du cacao, créée en 1973 afin de signer un accord international lors de la conférence des nations unies sur le cacao.

Cette organisation se compose de pays producteurs (Côte d’ivoire…) mais aussi de pays consommateurs (Russie…). Son objectif principal est de renforcer le secteur mondial du cacao, de favoriser son développement dans la durée et d’augmenter les avantages pour les offreurs et les consommateurs.

Afin d’améliorer le fonctionnement de ce marché, un organe de régulation a été mis en place. Cet organe a pour objectif de réguler (contrôle qualité), stabiliser (prévisions des récoltes, fixation des prix, développement).

L’incidence de l’évolution des prix sur les décisions des producteurs et des consommateurs

Sachant que le prix du Cacao est en hausse, les producteurs ne cherchent plus à investir et préfère rechercher de jeunes travailleurs afin de payer le moins possible les « employés », notamment des enfants. Entre autre, les vieux arbres ne sont pas remplacer et les fertilisants ne sont même plus utiliser, les fermiers préfères se diriger vers des cultures plus rentables comme l’huile de palme ou le caoutchouc, les enfants qui seraient susceptibles de devenir de futur producteur ne restent pas travailler dans ce domaine et préfère « l’exode rural », ce qui signifie qu’il se redirige vers les villes.

La production du cacao est donc en danger, le traitement des producteurs doit être plus favorable et pour cela quelques pays comme le Ghana ont mis en place un prix minimum, ce qui permet au producteur de se projeter et d’anticiper.

Concernant les consommateurs, l’augmentation du prix du cacao a une incidence directe sur le comportement des consommateurs, la baisse des demandes (25 000 tonnes de fèves broyées en moins en 2014). Effectivement, le cacao est de plus en en plus cher pour une même quantité, la consommation est donc également en baisse, nous pouvons même parler d’une « chute de consommation »

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