L'ingérence humanitaire dans le nouvel ordre mondial
Mémoire : L'ingérence humanitaire dans le nouvel ordre mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azizwarsafan • 30 Avril 2017 • Mémoire • 18 749 Mots (75 Pages) • 948 Vues
INTRODUCTION
I. LE CONCEPT D’INGERENCE AU REGARD DU DROIT ET DES RELATIONS INTERNATIONALES
CHAPITRE I: INGERENCE ET DROIT INTERNATIONAL
SECTION I: INGERENCE ET SOUVERAINETE
PARAGRAPHE I : INGERENCE ET NON-INGERENCE
La non-ingérence dans un Etat de la part d’autres Etats :
La non-ingérence des organisations internationales ou la « Théorie du domaine réservé de l’Etat »
PARAGRAPHE II : INGERENCE ET NON-INTERVENTION
SECTION II : L’EXCEPTION D’UN PRINCIPE RIGIDE : « L’HUMANITAIRE »
PARAGRAPHE I: L’AIDE HUMANITAIRE
A- Définition de la notion :
B- Les variantes de l’aide humanitaire
PARAGRAPHE II: LE DROIT HUMANITAIRE
A- Une norme pour la promotion des valeurs humaines :
B- Les fondements du droit humanitaire :
Les conventions de Genève et les deux protocoles additionnels.
Les autres droits et accords internationaux :
CHAPITRE II : INGERENCE ET DEVOIR
SECTION I: UNE VOLONTE D’ACTION AU NOM DE L’HUMANITE
PARAGRAPHE I : DEVOIR D’ASSISTANCE HUMANITAIRE
PARAGRAPHE II : DROIT NATUREL DES VICTIMES
SECTION II: DIFFERENTES OPERATIONS D’HUMANITE
PARAGRAPHE I : A TITRE INDIVIDUEL (L’EXEMPLE DE MERE TERESA)
PARAGRAPHE II : ASSOCIATIONS HUMANITAIRES (LES CAS DU C.I.C.R. ET DE M.S.F.)
II- UNE NOUVELLE NORME DE DROIT INTERNATIONAL
CHAPITRE I : LE DROIT D’INGERENCE
SECTION I : GENESE DU DROIT D’INGERENCE
PARAGRAPHE I: L’ESQUISSE D’UN CONSENSUS SUR LE DROIT ’INGERENCE
A- L’aide humanitaire par la Croix Rouge
Le respect de la souveraineté nationale et du principe de neutralité
Le respect de la loi du silence :
B- L’aide d’urgence par « Médecins sans frontières »
1- Le respect des victimes
2- La loi du tapage
PARAGRAPHE II : AFFIRMATION ET CONSECRATION PAR L’ONU
AFFIRMATION DU DEVOIR D’INGERENCE :
1- La résolution 43/131 de l’Assemblée Général :
2- La résolution 45/100 de l’Assemblée Général :
B- Consécration du droit d’ingérence humanitaire
1- La résolution 688 du conseil de sécurité
2- La résolution 794 du conseil de sécurité
SECTION II : LES FONDEMENTS DU DROIT D’INGERENCE
PARAGRAPHE I : FONDEMENTS MORAUX ET JURIDIQUES
Fondements moraux : sauvegarde de la vie humaine et assistance à personne en danger
1- Assistance et protection en cas de conflit :
2- Secours en cas de catastrophes :
Protection de droit de l’homme comme fondement de l’action humanitaire
1- Protection de droits de l’homme et affaiblissement du §7 art. 2 de la
Charte de l’ONU
2- Protection de droits de l’homme dans les résolutions de l’ONU sur l’assistance humanitaire
PARAGRAPHE II : LICEITE ET LEGALITE DU DROIT D’INGERENCE PAR LA CHARTE DE L’ONU
A- L’Ingérence humanitaire et le principe de non-ingérence et de la souveraineté des Etats
L’Ingérence humanitaire et la compétence exclusive
Assouplissement ou relativisation du principe de la souveraineté nationale
B- Ingérence humanitaire et principe de non recours à la force :
1- Recours à la force dans la logique humanitaire
2- Les limites du droit d’ingérence justifient l’emploi de la force :
CHAPITRE II : LES VICISSITUDES DU DOIT D’INGERENCE
SECTION I : UNE NORME D’APPLICATION DIFFICILE
PARAGRAPHE I : LE CONCEPT DE SOUVERAINETE MIS EN CAUSE
A- Ingérence, droit opposé à la souveraineté nationale
B- Paradoxe relevant de l’existence d’un principe contraire : principe de non ingérence
PARAGRAPHE II : LE RECOURS A LA FORCE DANS L’ACTION HUMANITAIRE
SECTION II : LA DEVIANCE STRATEGIQUE DU DROIT D’INGERENCE :
PARAGRAPHE I : UN DESIR DE CONQUETE OU D’EXPANSION
PARAGRAPHE II : LA DEFENSE D’INTERETS ET LA PRESERVATION DE ZONES D’INFLUENCE
CONCLUSION
INTRODUCTION GENERALE
L’expression « ingérence » constitue une équivoque, non pas liée à sa définition mais vraisemblablement à sa portée. On peut l’entendre dans un sens large comme dans un sens restrictif.
Dans une acception large, l’ingérence désigne toute action de se mêler d’une chose sans en avoir le droit ou l’autorisation. Il s’agit donc de s’ingérer dans les affaires d’autrui sans son consentement ou accord.
La même expression, approchée dans un sens restrictif, désigne le fait pour un Etat de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre Etat en violation de sa souveraineté. Et c’est dans cette acception que s’inscrira la présente étude.
« L’humanitaire » quant à lui qualifie ce ou celui qui recherche le bien de l’humanité, lutte pour le respect de l’être humain.
« L’éthique » caractérise tout ce qui concerne les principes de la morale ; c’est l’ensemble des règles de conduite.
Enfin, « le stratégique » désigne ce qui s’inscrit dans le domaine de la stratégie, ce qui tend surtout à constituer une politique visant à atteindre un objectif (autre que celui fixé par l’action humanitaire pour ce qui est inhérent à notre sujet).
« L’ingérence humanitaire » serait donc toute action par laquelle un individu, un Etat ou une institution, etc., interviendrait dans les affaires d’un Etat dans l’unique objectif d’apporter assistance et protection à des populations civiles dont l’existence serait menacée.
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