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Droit, l'oeuvre de Machiavel

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Par   •  8 Mars 2017  •  Cours  •  1 405 Mots (6 Pages)  •  707 Vues

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SOCIOLOGIE DES CONFLITS

20/02/2017

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L’œuvre de Machiavel

Il est le 2e grand précurseur après Thucydide.

Le terme du réalisme lui est dû.

Son objectif premier est de traiter et d’analyser la réalité. Il s’agit d’une rupture épistémologique.

Il est un diplomate de rend moyen né à 14, il a été très marqué par l’humiliation des italiens infligée par la France. Il va s’interroger sur les raisons de la défaites face aux français. Il va aussi s’interroger sur un renouveau de l’Italie (Ici l’Italie est une mosaïque des royaumes hétérogènes). Machiavel est florentin sa ville natale. Il a connu des disettes et des épidémies. Il ya crise économique, militaire et institutionnelle. La famille des Médicis qui gouvernait la ville va en 1434 va brutalement être chassé de cette ville par le roi de France, Charles VIII qui instaura le régime du moine Savonarole. Ce dernier installe un régime théocratique très dur. Lorsque le régime de Savonarole sera abattu et Savonarole sera arrêté et exécuté, les Médicis vont revenir au pouvoir en se vengeant ceux qui ont aidé à leur éviction. Ils vont intégrés parmi les conjurés Machiavel, qui va être torturé et assigné à résidence. Il va échapper à la mort mais interdit de n’exercer aucune fonction diplomatique. Il se retirera comme Thucydide sur ses terres. Tout en cherchant de rentrer en grâce au près des Médicis. Il essayer de convaincre qu’il n’a pas trahit leur confiance. Il démontre qu’il peut aider le prince à mieux gouverner, c'est-à-dire que faut il faire pour assurer à Florance une bonne gouvernance et de lui éviter des invasions. C’est à partir de son placard, qu’il va commencer à écrire. L’élément déclencheur de l’écriture de son œuvre était sa volonté de regagner la confiance du prince. Il va écrire son premier ouvrage Inkipré (Le prince) en 1413. C’est un opuscule qu’il va dédier à Laurent II de Médicis. Il lui prodigue des conseils, pour mieux gouverner, pour garder le pouvoir et de mieux résister à l’hypothèse où Florance serait de nouveaux occupée. C’est pour lui un geste patriotique d’autant plus que Machiavel est un républicain. Il écrira aussi : Les discours sur la première décade de Tite-Live 1519, De Ré Militari, de l’art de la guerre 1519-1520, ...

Dans tous ses textes, il adopte une posture de politicien technique et de la puissance.

Sa démarche méthodologique est une volonté de rupture avec ses contemporains sur le bien et le mal, le faut et le vrai, etc. Il ne veut pas de démarche prédictive. Il inscrit sa réflexion dans la réalité avec une démarche positiviste. Il s’attache particulièrement à la rationalité, calculatrice et utilitariste. Bien sûr qu’à son époque la puissance de l’Eglise est dominante et ces dires sont inadmissibles et insupportables. Platon est son prédécesseur et son parfait contre exemple. Platon prescrit ce que le politique devrait être, comment la cité devra être, … Alors que Machiavel est totalement en rupture avec cela en voulant déconstruire la vérité, le bien, le mal, la justice et la religion. Il dit je veux présenter la vérité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. Machiavel est présenté comme l’un de père du politique. Pour mener son œuvre à bien, compte tenue de sa méthode, il va comme Thucydide, se livrer à une lecture des historiens. Il va lire les historiens de l’Antiquité Romaine et Cicéron. Il va en second point s’appuyer sur le terrain en observant son environnement immédiat et non immédiat. Vu son passé de diplomate, il a beaucoup voyagé et il connait les relations entre les unités politiques. Il veut établir des régularités, chercher la variable explicative c'est-à-dire qu’elle est la cause qui explique les conflits entre internationaux. Il va évaluer les institutions qui lui sont contemporaine. S’appuyant sur un certain nombre des considérations qui le renvoi à la République de Rome. Dans le Chap. 5 de son livre De principatibus, il revient sur les Spartes et la Rome Antique pour rechercher les critères déterminant la puissance des Etats. Il veut trouver la cause de la cause. Il n’évoque jamais Thucydide car il ne l’a jamais connu car Thucydide est resté oublié dans la partie occidentale de l’Europe contrairement à la partie orientale où Thucydide a été consulté. Grâce à la traduction en latin de Lorenzo Vala, l’Europe occidentale va connaitre les écris de Thucydide en 1513. Pour la première fois, c’est Machiavel qui va traiter le politique de la manière des sciences expérimentales ce qu’on appelle aujourd’hui les relations internationales. Il s’attache à l’observation empirique et directe. Il veut aborder pas seulement à travers les historiens mais aussi In concréta, sur le terrain. Il note précisément les conflits incessants et des guerres permanentes. Ce qui le frappe, c’est que les unités politiques consacrent leur énergie à leur survie. Elles œuvrent à leur survie et chaque puissance chercher à imposer sa volonté sur ses alliés. Il y a 5 Etats puissants à l’époque de Machiavel : La République de Venise, Le Duché de Milan, La République de Florance, Les Etats Pontificaux et Le Royaume de Naples. Il existe encore une myriade de petites unités politiques indépendantes et faibles mais qui vont se surveiller en permanence parce qu’elles redoutent d’être dominer par les premières 5 puissances.

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