Droit des obligations : Définition et classification des obligations
Résumé : Droit des obligations : Définition et classification des obligations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tom Delannoy • 11 Mars 2022 • Résumé • 1 671 Mots (7 Pages) • 317 Vues
Droit des obligations
Introduction :
1. Définition et classification des obligations
Obligation juridique : est sanctionnée par le droit, elle est différente de l’obligation morale.
Des obligations morales sont reconnues en partie par le droit --> les obligations naturelles (articles 1965 et 1967 du code civil).
Obligation naturelle : obligation qu’il n’est pas obligatoire de respecter.
Exemples :
- l’emprunteur pour un jeu n’a pas l’obligation de rembourser son emprunt (indu --> quelque chose que l’on ne doit pas). Mais si une personne paye cette obligation, elle a satisfait son obligation naturelle. Elle ne peut pas demander à être remboursée.
- une dette atteinte de prescription (délai pour agir en justice).
- Les parties à l’obligation -->
Créancier : titulaire d’un droit à donner une somme d’agent, à une obligation de faire ou ne pas faire.
Débiteur : titulaire d’un droit à l’obligation.
- Classification selon les sources des obligations -->
- source légale et fait juridique.
Fait : évènement volontaire ou non qui entraine des conséquences juridiques involontaires, on les suppose mais ne les connaissons pas, elles ne sont pas fixées à l’avancce.
- source conventionnelle (ou contractuelle) et acte juridique.
Acte : expression de volonté par une personne (unilatérale ou testament) ou un groupe de personnes (bilatérale, multilatérale ou contrat).
Exemples :
- une personne commet un vol et cela a pour conséquence l’obligation de réparer et une peine --> fait.
- un client passe en caisse avec son article et sort de l’argent pour payer --> acte.
- une trottinette renverse un piéton dans la rue --> fait.
- constat amiable après un accident --> acte qui détermine la responsabilité d’un fait.
- un don --> acte.
- Classification des obligations selon leur portée -->
- obligations de moyens et obligations de résultats.
Obligations de moyens : quand le résultat ne peut pas dépendre du débiteur ; le débiteur est fautif lorsqu’il n’a pas mis en œuvre les moyens pour réussir.
Obligations de résultat : le débiteur s’engage à atteindre le résultat sinon il est fautif si le résultat n’est pas atteint.
Exemples :
Obligation de résultats --> faire réparer une voiture en panne, la construction d’une maison.
Obligation de moyens -->l’aide d’un avocat.
Obligation de résultat sans faute --> le crash d’un avion, garantie d’obtention de l’examen lors du passage du permis.
Obligation de moyen sans faute --> le camion tombe en panne, l’hôpital à l’obligation de nous soigner selon des règles médicales strictes mais ne garantit pas la guérison.
Force majeure --> intempérie.
- obligations civiles et obligations pénales.
Obligation civile : obligation de réparer, versement de dommages et intérêts pour le préjudice.
Obligation pénale : sanctionnée par des peines, amendes.
2. Les principes fondateurs du contrat
Force obligatoire du contrat : il engage les parties à respecter le contrat, comme les lois. Violer un contrat légal équivaut à violer la loi (article 1134 du code civil).
Liberté contractuelle : les partis sont libres de constituer le contenu du contrat.
Exception : limitée par les règles d’ordre public.
Il y a un lien entre ces deux principes (cohérence) : à partir du moment où l’on accepte le contrat, il faut le respecter. Le contrat assure une sécurité juridique.
3. Classification des contrats, les obligations contractuelles
- Contrat synallagmatique et contrat unilatéral -->
Contrat synallagmatique : entraîne des obligations réciproques entre les parties.
Exemple : la vente (l’acheteur s’engage à acheter, le vendeur à céder).
Contrat unilatéral : entraîne des obligations d’un seul côté (du côté du donateur)
Exemple : le don (on ne peut pas y revenir)
- Enjeux -->
- modes de preuve d’un contrat synallagmatique --> dans les cas où il faut une preuve écrite, nécessite de le rédiger en autant d’exemplaires qu’il y a de parties (= règle de l’original multiple pour les contrats synallagmatiques).
- inexécution d’un contrat synallagmatique -->
* contrat qui n’a pas été respecté par l’ensemble des parties.
* l’exception d’inexécution (droit pour le créancier de ne pas devoir respecter son obligation si le débiteur ne respecte pas la sienne --> réciprocité).
- Contrat commutatif et contrat aléatoire -->
Contrat commutatif : quand les obligations réciproques sont censées être équilibrées, de façon équivalente.
Exemple : une vente.
Contrat aléatoire : déséquilibré et le gagnant est désigné par le hasard. Les obligations dépendent d’un évènement incertain.
Exemples : jeu à gratter, contrat d’assurance, achat en viager.
- Enjeu --> l’aléa chasse la lésion.
Lésion : déséquilibre entre les prestations entres les parties.
Dans certains cas, le déséquilibre est une lésion condamnable.
Exemple : un tableau valant 10000€ se vend 100€.
Le contrat aléatoire ne peut pas être sanctionné pour lésion !
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