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Dissertation, la Commune et le Roi

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Par   •  12 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 410 Mots (6 Pages)  •  696 Vues

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La Commune et le Roi 

        Le système féodale est mis en place dans les décombres de l’ordre carolingien. La fonction royale redevient alors héréditaire. Dans le système féodal, le pouvoir et le territoire sont partagés entre plusieurs seigneurs. Chaque seigneur possède alors son propre domaine appelé « fief ». Le seigneur va donc exercer sa souveraineté sur son fief. La période féodale est marqué par le recul du pouvoir royal. En effet le roi est à ce moment là une personne diminué qui n’a un rôle que secondaire. Les prérogatives royales sont exercée par les seigneurs. La société s’organise autour des seigneurs, ce n’est pas un ordre qui s’organise autour du roi.

Les seigneurs ont mis en place une sorte de pyramide de pouvoirs et des contrats de fidélités afin d’organiser leurs relations. En effet, un seigneur pouvait déprendre d’un seigneur plus puissant, en même temps qu’il exerçait son autorité sur d’autre seigneurs moins puissants ( ses vassaux). Le vassal à une relation particulière avec son seigneur. Il doit lui obéir et le servir. En échange, son seigneur le protège et lui offre le contrôle d’une partie de son territoire (son fief). Le roi s’institue au sommet de cette ordre hiérarchique. Il est donc suzerain et n’est le vassal de personne.

La féodalité place au coeur de son système les rapports entre seigneurs et vassal. Cependant,

La féodalité peut être caractérisé tel un éclatement politique par ce démembrement de la puissance publique. C’est en effet un système politique que les rois vont combattre à partir du XIIIème siècle.

        Achille Luchaire énonce dans son texte « la révolution communale »: « La commune, c’est la seigneurie collective populaire, incarnée dans la personne de son maire et de ses jurés ». Ainsi, la commune s’applique à des villes ayant reçu une autorités seigneuriales dont ils dépendent un privilège de commune. Ce privilège est une reconnaissance du droit de s’assister et de se regrouper. Les habitants souhaitent imposer leur droits a leurs seigneurs et établir un réel mouvement de défense. Le roi, désireux d’accroitre son pouvoir diminué aidera les communes à affirmer leur pouvoirs contre les seigneurs. La période féodale sera marquée par deux pouvoirs voulant s’affirmez en même temps. Des lors, une question se présente: comment l’alliance entre la couronne et les communes contre les seigneurs va-t-elle se conclure?

        Dans un premier temps, il conviendra de voir comment la renaissance des villes est mis en place et quelle sera son impact sur les prérogatives seigneuriale et royal. Puis dans un second temps, il conviendra d’appréhender la réponse du roi face a ces changements.

  1. La renaissance des villes

        A- Le renouveau économique 

        La renaissance des villes va réinstallé une certaine sécurité économique et juridique . En effet, on va pouvoir revivre à nouveau dans la ville. De plus, on à le retour d’un droit romain écrit qui est fondamentalement différent par rapport aux droits seigneuriaux. Le droit romain est un droit qui ne juge pas de manière arbitraire.

        Les seigneuries ayant une économie très restreinte aue d’une activité économique limités à quelques échanges locaux, on assiste à une économie apparenté a une politique d’autarcie, chaque territoires se suffisants à soi même. L’émancipation des villes va favoriser les échanges et le développement économique.

En effet même si le seigneur va autorisé les marchés, protéger les commerçants et exercer un contrôle sur les poids et les mesures, il va, en échange de sa protection et de l’utilisation de la part des habitants des bâtiments détenus par le seigneur , tirer certains revenues de cette activité économique. Des taxes perçus sur les circulations de marchandises par exemple vont être remises au seigneur.  

         

La renaissance des villes marquent avant tout la volonté d’une cohésion sociale et d’une paix des cités.

        B- La recherche de la paix

        Le mouvement communal prône l’égalité. Que l’on soit riche ou pauvre on est avant tout une personne citadine. L’émancipation des communes instaure une idée d’égalité, de liberté. On instaure également une administration qui marquera le début d’une société moderne

        La recherche de la paix se manifestera par la « paix de Dieu ». Ce système imposer par l’église consiste à accorder une protections aux membres vulnérables de la cité tels que les femmes, les enfants, ou les personnes en situation de handicap. Ces personne qui sont placés sous protection en vertu d’un concile et ne peuvent être attaquée. Toujours dans la volonté d’atténuer le fléau de la violence et de la barbarie, l’Eglise instaure la « trêve de Dieu » qui consiste à interdire de se battre certains jour ou à certains moments de l’année.

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